jeudi 23 août 2012

L’Islam à la conquête de l’Occident… (1ère partie)


Les français non-musulmans quittent la Seine-Saint-Denis mais aussi Lille, Roubaix, Marseille, des quartiers du nord de Paris, etc. Progressivement il ne suffira plus de quitter notre quartier, notre ville ou notre bourg, il faudra quitter le pays. Nombreux sont encore ceux parmi nos concitoyens, intellectuels et politiques, qui considèrent qu’il ne s’agit que d’une évolution motivée par des réflexes racistes. Ils demandent de l'endiguer par une politique de mixité. Le politiquement correct n’est alimenté que par une attitude conciliante d’un pays d’accueil prêt à tout aménager pour être « agréable » à cette « religion », entraînant des compromissions et des reculades successives devant ses exigences de plus en plus affirmées.

Pourtant les faits sont là, plus évidents de mois en mois, d’année en année. Pourquoi un tel déni de réalité s’est-il installé en Europe et particulièrement en France ? C’est ce à quoi il nous faut répondre pour comprendre ce qui se passe dans notre pays et se donner les moyens de faire évoluer notre histoire autrement s’il en est besoin. Nous allons essayer d’y réfléchir mais avant il est nécessaire de se poser la question de la véritable nature de l’Islam. Est-ce seulement une religion ?

Pour ce faire nous allons nous appuyer sur des propos de Bill Warner, le directeur d’un Centre pour l'étude de l'Islam politique(CSPI). Selon lui il y a deux réponses possibles. La première est que c’est une religion de paix, un pilier de la civilisation mondiale. La seconde est que c’est une idéologie brutale, violente, abusant des femmes, d’une étroitesse d’esprit sortie d’une civilisation arriérée.

Quelle vision est la bonne ? A défaut de disposer d’une autorité fiable, indépendante et experte qui éclaire notre lanterne, il convient de se documenter et de réfléchir par nous-mêmes car notre ignorance de l’islam est telle que nous ignorons même si un musulman modéré est ou non un vrai musulman.

Tout d'abord, voyons à quel point nous sommes ignorants de l'histoire de l'islam politique. Warner fait ce constat : « Combien de chrétiens peuvent vous dire comment la Turquie ou l'Egypte est devenue islamique ? Qu'est-il arrivé aux sept églises d'Asie mentionnées dans les lettres de Paul ? Où trouver un Juif qui peut vous raconter l'histoire juive de la dhimmitude (citoyens de seconde classe qui servent l'Islam) ? Quel Européen sait que les femmes blanches se vendaient comme esclaves au prix le plus élevé à la Mecque ? Tout le monde sait combien de Juifs Hitler a tué, mais où trouver un incroyant qui peut vous dire combien sont morts dans le djihad au cours des 1400 dernières années ? »

Le CSPI a réalisé une étude scientifique des textes fondateurs de l'Islam, c’est-à-dire le Coran, la Sira (la vie de Mohammed) et les hadiths (traditions de Mahomet qui gouvernent tous les aspects de la vie quotidienne). L’ensemble forme une Trilogie islamique indissociable. Pour  comprendre l'Islam, il y a deux domaines à étudier, sa doctrine et son histoire.

La clé de compréhension de l'islam est de voir que le dualisme est le fondement de l’Islam. « Tout savoir sur l'Islam vient par deux en commençant par sa déclaration de fondation: (1) il n'y a pas d'autre dieu qu'Allah et (2) Mahomet est son prophète. Par conséquent, l'Islam est Allah (le Coran) et la Sunna (paroles et les actes de Mahomet trouvés dans la Sira et les Hadiths). »

C’est ainsi que répondre à la question, l’Islam est-il une religion de paix ou une idéologie radicale, revient à prendre position sur la question de la nature de la lumière, onde ou particule ? Cela dépend des circonstances et c’est ainsi que fonctionne l’Islam. Ce dualisme se retrouve dans les fondements de l’Islam car le Coran s’appuie sur deux livres, le Coran de La Mecque d’abord, puis le Coran de Médine. La comparaison des textes met à jour de nombreuses contradictions. L’Islam va considérer que la nouvelle version est mieux que l’ancienne mais, comme les deux sont la parole d’Allah et que celui-ci est parfait, l’ancien texte est aussi vrai. Cela dépend des circonstances.

Par exemple : « (Coran de la Mecque) 73:10: Écoutez ce qu'ils [les infidèles] disent avec patience, et  laissez-les dans la dignité. »

De la tolérance nous passons à l'intolérance ultime, même le Seigneur de l'Univers ne peut sauver les mécréants : 

« (Coran de Médine) 8:12: Alors, votre Seigneur parla à Ses anges et dit: «Je serai avec vous pour donner la force aux croyants. Je vais envoyer la terreur dans les cœurs des mécréants, leur couper la tête et même les phalanges de leurs doigts! " »

Nous sommes bien loin de la pensée logique occidentale où un objet ne peut être en même temps blanc et noir. C’est cet aspect fondamental qui crée l’incompatibilité des modes de pensée. Pour nous si deux choses se contredisent, l’une au moins est fausse. C'est la raison pour laquelle les débats, sur ce qui constitue le «véritable» islam, vont continuer encore et encore et ne seront jamais tranchés. Une seule bonne réponse n'existe pas. Nous reparlerons de cet aspect fondamental dans un prochain article.

« Si tu ne veux pas succomber

Il te faut d’abord apprendre à connaître ton ennemi »

(Proverbe chinois)

Claude Trouvé
Coordonnateur MPF du Languedoc-Roussillon