vendredi 4 janvier 2013

Mariage homosexuel, vote des étrangers, l’unité nationale en péril

Alors que la France, de l’aveu même de son Président, va traverser une année difficile, que la pauvreté s’installe avec un chômage qui s’amplifie, deux débats de sociétés viennent télescoper l’urgence économique. Chacun sait qu’en période de difficultés, il faut concentrer ses forces et ne pas les disperser sur des combats demandant un engagement à long terme et les réserver à une période calme et propre à la réflexion.
Pas de jour où les nouvelles ne nous parlent pas de meurtres, pas de semaine où des armes n’ont pas blessé ou tué, pas de mois où la pègre ne tue pas. L’insécurité grandit dans les villes et le désespoir fait se supprimer certains de nos compatriotes dans les forces de l’ordre, dans l’éducation nationale, dans les grandes entreprises. Ce climat montre que chaque citoyen ressent de l’insécurité et que la fragilité de l’emploi vient aggraver un sentiment d’inquiétude.
La France va traverser une année difficile où une partie de son destin lui échappe à cause de l’Europe et de l’économie mondiale. Elle doit naviguer toutes voiles serrées, avec un capitaine rapide et sûr à la manœuvre et un équipage uni pour se frayer le bon chemin entre les écueils. Les débats de civilisation du mariage homosexuel et du vote des étrangers représentent non seulement une dispersion mal venue de nos efforts mais une cause de division de l’unité nationale. Je ne saurais mieux dire que Jacques Myard :
« Le mariage des homosexuels, tout comme le vote des étrangers, va encourager les dérives communautaires, remettre en cause l'unité nationale et constituer de véritables coups de poignard dans le consensus national du vouloir vivre ensemble. »
Il faut redire qu’au départ la revendication du mariage homosexuel était demandée par une minorité des couples homosexuels. Il est de plus évident que le problème des enfants est au centre de cette demande. On touche au délicat problème de l’encouragement ou non au développement de l’adoption ou à la procréation dans un tel couple. L’argument selon lequel le cas d’un enfant maltraité ou mal éduqué dans un couple hétérosexuel n’est pas préférable à celui d’un enfant choyé dans un couple hétérosexuel n’est pas suffisant pour justifier cette légalisation. Un homme n’apportera jamais à l’enfant ce qu’une femme, ou inversement, peut lui apporter, ne serait-ce que la vision de son couple futur qui pourra procréer normalement. La probabilité d’un meilleur équilibre de l’enfant pour sa vie d’adulte est indéniablement plus forte dans un couple "normal".
On ne peut pas non plus exclure le débat sur la nécessité de faire des enfants. Un couple gay devra-t-il faire appel à une femme porteuse et à une procréation in vitro ? Ne sommes-nous pas en train de dériver vers une sélection raciale, une sélection d’embryons qui rappelle de bien mauvais souvenirs ? Les mâles vont-ils être sélectionnés comme bons reproducteurs dans un catalogue au choix de couples lesbiens ? Car, qu’on le veuille ou non, en ouvrant ce dossier du mariage pour tous, il faudra maintenant ou plus tard aller au bout de la démarche. Le débat ne s’arrêtera pas sur la loi en préparation.
Enfin si le couple homosexuel se trouve encouragé par la loi en plus de se considérer comme une nouvelle acquisition de liberté de l’individu, hors de toute contrainte, la natalité d’un pays ne peut que s’en trouver foncièrement affaiblie. Hors la France n’a vu croître sa population que par l’arrivée et la procréation d’une immigration, majoritairement musulmane, où la religion interdit l’homosexualité.
Les religions en général sont opposées à l’homosexualité, même si la tolérance de l’église catholique est la plus avancée. Chacune, visant à convertir le plus possible d’êtres humains, a senti le danger que représentait l’homosexualité pour la procréation de leurs convertis. L’homosexualité pose donc un problème humanitaire et civilisationnel. Il ne s’agit pas de jeter l’opprobre sur ce choix de vie et de tomber dans l’homophobie. Une grande manifestation contre le « mariage pour tous » aura lieu le 13 janvier. Il est à redouter qu’elle se passe mal et rate son véritable objectif pour se transformer en manifestation homophobe sous l’effet d’intégristes qui se répandent déjà en propos guerriers sur les réseaux sociaux.
Compte-tenu de l’opposition de la population musulmane à ce projet, population qui a permis l’élection du Président, ce dernier joue gros et met le pays en danger. Ne va-t-il pas, pour retrouver cet électorat perturbé, remettre dans l’urgence le vote des étrangers ? Ce serait alors un deuxième coup de poignard dans l’unité nationale.
Quand le peuple avait faim
L’élite romaine commandait les jeux du cirque.
Certains étaient barbares mais les nôtres…
Sont suicidaires.
Claude Trouvé
Coordonnateur du MPF Languedoc-Roussillon

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