lundi 14 janvier 2013

Justice et économies publiques c’est d’abord la fin des privilèges ! 3ème partie

3. Les privilèges sociaux
Nous rentrons là dans les abus auxquels conduit la politique d’assistanat des gouvernements. Nombre de ces aides sont abusivement utilisées, mal contrôlées ou détournées de leur but. Le nombre d’aides est impressionnant, citons : la PPE (Prime pour l’Emploi), le RSA (Revenu de Solidarité Active), l’ALD (Affections de Longue Durée), l’AME (Aide Médicale d’Etat), l’ATA (Allocation Temporaire d’Attente), la PAJE (Prestation d’Accueil au Jeune Enfant), la CMU (Couverture Médicale Universelle), la CMU-C (Couverture Médicale Universelle Complémentaire), l’ACS (Aide Complémentaire santé), l’ASPA (Allocation de Solidarité aux Personnes Agées), l’ALF (Allocation de Logement Familiale), L’APL (Allocation Personnalisée au Logement, l’ALS (Allocation Logement Sociale)…
La France peut s’enorgueillir de sa couverture sociale mais elle le paie très cher et il est donc essentiel que les aides soient justifiées et bien gérées. Pourtant la Cour des Comptes a noté que « la PPE et le RSA visent des objectifs très proches et qu’une meilleure articulation entre les deux dispositifs, passant éventuellement par la suppression de l’un d’eux et l’adaptation de l’autre, est nécessaire. 84,5% des bénéficiaires de la PPE ne sont pas en situation de pauvreté ». La PPE c’est quatre milliards d’euros et selon Martin Hirsch, elle n’a jamais réellement fait preuve de son efficacité. Seulement voilà, plus du tiers des foyers reçoivent la PPE !
Selon la Cour des Comptes, l’ALD est accordée beaucoup trop facilement, or c’est 59% des dépenses de l’assurance maladie. La vérification du médecin de la Sécurité Sociale n’est pas systématique. Le pourcentage de remboursement devrait être modulé selon les ressources et les abus sont nombreux. Nous sommes le seul pays au monde qui distribue l’AME aux immigrés illégaux ! Les médecins la défendent au nom du serment d’Hippocrate mais n’oublient pas de se faire payer. On ne s’étonne plus que la France soit prisée par l’immigration.
On fait même mieux avec le livret « Vivre en France » du ministère de l’Immigration distribué aux immigrés : « Si vous n’avez jamais travaillé en France, vous pouvez demander l’ASPA (742 euros par mois par personne et 1182 pour un couple) si vous réunissez les trois conditions suivantes : revenus inférieurs à un certain montant (déclaration sur l’honneur) ; avoir 65 ans ; être autorisé à résider en France ». C’est ainsi que l’imam fondamentaliste de Villeurbanne recevait 8.947 euros par mois sans compter les remboursements pour maladie et l’enseignement gratuit pour les enfants.
Notre pays d’accueil accorde l’APA, soit une allocation de 10,83 euros/jour à tout étranger ayant fait une demande d’asile en France, quel que soit son pays d’origine, sans condition de ressources ni même de présence des enfants à l’école. Là encore nous faisons mieux que tous les pays du monde. Cela nous coûte 4% du PIB. En plus les aides qui sont conditionnées à un plafond de ressources (RSA, PPE, AL, PAJE, CMU, CMU-C, AME), voient leurs plafonds régulièrement relevés d’un pourcentage supérieur à l‘inflation. On peut ajouter au tableau des aides, l’avantage de loyer accordé aux locataires de HLM, les prêts à taux zéro, les aides des collectivités locales accordées pour l’achat de vêtements, de nourriture, d’essence, de réparation ou d’achat de véhicules, de transports en commun, de cantines, de crèches, d’électricité, d’eau, de gaz, etc.
La dispersion de ces aides finit par ne plus permettre une aide juste et contrôlable des récipiendaires. Par ailleurs on peut penser qu’en ce qui concerne l’assurance-vieillesse et l’assurance-maladie l’ouverture à la concurrence pourrait donner une adaptabilité plus grande aux besoins de chacun et offrir un meilleur rapport coût/prestation. En ce qui concerne les allocations familiales, le fait de prévoir une allocation dégressive au-delà du troisième ou quatrième enfant pourrait être un frein à la prolifération de familles très nombreuses en particulier dans les milieux modestes de l’immigration.
Les fraudes foisonnent comme ce cas des 440.000 Algériens, résidant en Algérie, qui reçoivent de nos caisses un milliard d’euros de pension vieillesse par an alors qu’un grand nombre d’entre eux n’est plus vivant. 15 à 17,5% des arrêts maladie sont injustifiés. 14 à 28% des allocations chômage sont fraudées à partir de faux licenciements d’entreprises fictives. Certains médecins et chirurgiens fraudent.
Il faut mettre en place un contrôle beaucoup plus rigoureux et comparatif entre les caisses, ce qui permettrait de mettre à jour certaines anomalies. Dans l’île de la Réunion, 42% de sa population, soit six fois le pourcentage de la métropole, a droit à la CMU-C (gratuité totale des frais de santé) ! L’amélioration peut passer par les cartes d’identité sécurisées, les croisements de fichiers, une augmentation des contrôleurs, etc.
En conclusion il y a beaucoup de réduction de dépenses envisageables et certaines sont contre notre intérêt national. L’attractivité de notre pays par les aides données à l’immigration même clandestine, nous amène une population supplémentaire alors que notre chômage augmente. Cette population immigrée, où le chômage est beaucoup plus important que pour le reste de la population, est aussi celle où l’on trouve évidemment le plus grande délinquance.
Augmenter les dépenses de 0,5% par an comme prévu en 2013
Est toujours plus facile que les diminuer !
Les actes courageux se font attendre.
Le Président normal hésiterait-il ?
Claude Trouvé
Coordonnateur MPF du Languedoc-Roussillon