jeudi 9 février 2012

ANALYSE DES CRISES ET SOLUTIONS


Je ne peux que saisir l'occasion qui m'est donnée de vous présenter un texte écrit par le Président du MPF du Nord sur l'autre politique économique que nous préconisons pour la France. Je ne saurais mieux faire, elle a toute mon approbation.

Claude Trouvé
Le diaporama cité ci-dessous a pour but de présenter de manière ludique, claire et précise les causes, les conséquences des crises et de proposer des solutions.

Les crises que nous subissons ont plusieurs origines et plusieurs natures :

- tout d’abord, la dérégulation des marchés, l’ouverture des frontières, l’application à outrance du libre-échange par l’instauration des règles de l’organisation mondiale du commerce dans le traité de Marrakech ;

- la reprise par l’union européenne de ce dogme qui est devenu pierre angulaire de sa politique économique et d’intégration. Cet acte a été visible par la transformation d’une communauté d’états souverains (communauté européenne) en une unification non homogène d’états vassaux d’un état supranational : l’union européenne. Je nomme cette période la crise européenne. L’unification a engendré une volonté d’harmonisation synonyme de nivellement vers le bas. Chaque identité devait être gommée. La crise européenne a engendré une crise d’identité. Le fédéralisme mis en place a contrairement au bien commun détruit la véritable subsidiarité en forçant les pays à déléguer leurs souverainetés à l’état supranational bruxellois. La félonie est telle que les traités successifs depuis le traité de Maastricht parlent d’une subsidiarité qui n’est qu’ascendante alors que pour être efficace, elle devrait être descendante. Le GAL de Gaulle l’avait bien compris en 1969, c’est au plus proche des gens que les décisions touchant leurs vies doivent être prises et c’est pour cela qu’il avait proposé un acte de décentralisation sans précédent ;

- La crise d’identité favorisa l’acceptation d’un élargissement sans précédent de l’union européenne sans que ses institutions, et l’homogénéité économique, sociale et environnementale soient prises en compte. Conséquence de cette fâcheuse décision : l’augmentation du dumping social et environnemental, qui détruit les emplois à l’ouest pour les remplacer à l’est. Cette course en avant engendre des besoins énormes en trésorerie, tant à l’ouest, où le PIB chute, tant à l’est pour se mettre à niveau, sans compter les délocalisations hors Europe, la zone euro étant plombée par un euro cher et par une mauvaise gouvernance par la BCE indépendante qui ne parle que de lutter contre l’inflation en refusant la production monétaire et en la confiant à des banques dites commerciales, alors que c’est normalement le travail des banques centrales. Tout cela conduit finalement à une explosion des dettes. Pour contrecarrer tout cela, on crée une croissance factice par le jeu de la finance qui crée de nouveaux systèmes pour créer des liquidités, le crédit est sans limite. La finance hors du réel implose, et c’est la crise financière.

- Ne se faisant plus confiance, les banques raréfient les liquidités disponibles par les entreprises ce qui risquent d’asphyxier le système économique. La crise financière est telle que les dirigeants décident d’aider les banques. Les états prêtent aux banques les liquidités qui n’étaient plus disponibles afin que ces dernières puissent prêter au monde économique. Les dettes étatiques s’affolent, nous passons à la crise budgétaire.

- Cette crise sans précédent dans l’histoire est très importante à juste titre. Elle est importante parce qu’elle provoque une caducité des modèles économiques basées sur les lois statistiques que nous connaissons et dont les modèles probabilistes ne peuvent fonctionner jusqu’à un certain seuil d’incertitude (3% de déficit par rapport au PIB). Elle est aussi importante car elle plombe toutes manœuvres des politiques. L’austérité est de mise. Mais sans se poser les bonnes questions sur les causes de ce déficit, les revenus supplémentaires votés par le gouvernement ne combleront pas suffisamment le trou, car rongé par les crises précédemment décrites, le bateau ne pourra plus voguer encore longtemps. Ce n’est pas la peinture qui maintient le bâtiment, mais la coque.

- A quand l’effondrement total du système : Avril 2013, lorsque les Chinois arrêteront d’accepter de nous aider, lorsque le FESF (Fonds Européen de Solidarité Financière) sera épuisé !

La planche crise européenne vous montre à l’aide d’une frise la spirale de la construction européenne dans une zone non homogène.

La planche quelques alertes montrent parmi toutes les ouvrages écrits par les ténors du MPF, ceux qui sont les plus caractéristiques des informations données par ces ténors de la politique qui ont prévenus tout le monde avant tout le monde que les « murs » étaient inévitables.

La dernière planche présente quelques solutions défendues par le MPF depuis de nombreuses années et qui sont toujours d’actualité :

-  Rétablir la préférence communautaire ;
- Sortir de l’euro et rétablir le serpent monétaire (indispensable pour réguler les monnaies en fonction des variations de PIB des différentes nations européennes) ;
- Réviser le fonctionnement de l’union européenne en passant du modèle fédéral à un modèle confédéral ;
-  Revoir le traité de Marrakech et réguler la mondialisation.


Jean-Luc Hau
Mouvement pour la France
Président de la fédération du Nord (59)
portable : 06 64 13 69 72
télécopie : 03 62 02 20 14
courriel : jeanluc.hau@orange.fr


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