vendredi 5 août 2011

« Nique la France » sera-t-elle aussi « niquée » ou paniquée ?

Madame Houria Bouteldja, auteur du livre, s’est fait connaître du grand public depuis 2003 par son opposition à la loi sur le port du voile, qu’elle dénonce comme une pratique « néocoloniale ». Elle a dénoncé la promotion de Fadela Amara, présidente de « Ni putes », ni soumises », au secrétariat d’état à la Politique de la Ville, la qualifiant de « promotion à l'islamophobie et au racisme ». 

Que ce soit sur France3, dans un article ou dans une marche de protestation (Les Indigènes de la République du 8 mai 2008), elle s’affiche dans un soutien inconditionnel du Hamas et du Hezbollah. Elle traite aussi la société occidentale de « souchiens », ce qu’elle prétend être un jeu de mots. Selon elle les « sous-chiens » se caractérisent par une absence de culture sur l’esclavage et la colonisation, ce qui explique l'attitude des révoltés contre notre pays.
 
Elle dénonce l’islamophobie dont les français musulmans sont victimes selon elle et se fait porte-parole de l’antisémitisme. Brice Hortefeux a déclaré qu’il ne laisserait pas traiter les français de « souchiens » sans réagir… on attend toujours.

On peut d’ailleurs s’étonner de la publicité qu’il lui a été faite régulièrement par ses nombreuses invitations dans l’émission « Ce soir (ou jamais !) »… toujours sans réaction du CSA. Jusqu’où va la liberté d’expression ?

Les propos destructeurs d’une nation et d’une culture sont-ils toujours admissibles quand ils peuvent inciter à la guerre civile ? Quand la moindre allusion ou caricature sur Mahomet soulève des vagues de protestations, peut-on supporter la publication d’un livre comme « Nique la France » sans encourir de s’expliquer devant la justice ? Quand on expose en Avignon un tableau où une déjection urinaire atteint le Christ, blasphème notoire, ne peut-on parler en « souchien » de Mahomet ?
  
On doit apprécier particulièrement ses derniers propos de juin 2011 sur le « racisme »… un régal de mauvaise foi !
 « Un Noir ou un Arabe qui dit « sale Blanc » exprime au pire un sentiment d’intolérance ou de haine en réaction aux humiliations qu’il subit, un Blanc qui dit « sale Noir » ou sale Arabe » exprime forcément un sentiment raciste. »

Il y a manifestement un sentiment de lassitude, d’atonie du peuple français et de complicité d’une grande partie de la classe politique. Il a fallu que l’Agrif (association contre le racisme anti-blanc et anti-chrétien), directement concernée, porte plainte pour apprendre que :
Madame Bouteldja, est mise en examen le 10 mai 2010 par le tribunal de Toulouse sous motif « d’injure raciale » suite à l’emploi du terme « souchiens ».

Enfin ! Tous les militants ou amis du MPF et tous ceux qui refusent d'être traités de racistes, parce qu'il tiennent à ce slogan de Philippe de Villiers "C'est aux immigrés musulmans de s'intégrer aux français de souche et non l'inverse", peuvent s'en réjouir. Lorsqu'ils seront véritablement assimilés, ce seront eux-aussi des "souchiens"... et ils deviendront "racistes".

Vive notre civilisation romaine et hellé...nique !
 
Claude Trouvé