vendredi 19 août 2011

Bientôt il n’y aura plus qu’un seul son de cloche…

Le 29 novembre 2009 les Suisses votaient lors d’un référendum pour ou contre l’interdiction de la construction de minarets. Le résultat a été sans appel avec 57,5% de « oui » à l’interdiction. Libération titrait le 1er décembre sur « le vote de la honte », au mépris de la démocratie suisse. Sur France 2, un politologue ne souhaitait pas qu’un tel référendum soit organisé en France et remettait même en cause la « démocratie directe » !

De nombreux médias et politiciens faisaient chorus. De Bernard Kouchner à Fadela Amara se disaient « scandalisés » par ce vote démocratique. La ministre de la ville souhaitait même que l’on ne puisse pas organiser un tel référendum en France. Curieusement les différents sondages organisés pas les grands médias donnaient entre 2/3 et 4/5 pour le « oui » à l’interdiction des minarets, la palme revenant à l’Express avec 86%.

S’il en était encore besoin ceci montre la déconnexion des partis politiques du peuple qu’ils représentent et l’alignement des médias sur le politiquement correct qui jugule toute la liberté de penser et de s’exprimer ! Que ce soit sur l’immigration, sur l’euro, sur le fonctionnement de l’Europe, sur l’adhésion de nouveaux membres en son sein, l’expression démocratique est réduite au minimum et même contredite s’il le faut. Toutes les autres opinions sont traitées de ringardes, de simplistes voire d’inepties d’incultes. Certains s’étonnent de la montée des abstentions… cherchez l’erreur !

La question de la construction des minarets apparaît comme un sujet sensible en France mais aussi dans bien d’autres pays d’Europe comme entre autres la Suisse, l’Autriche et l’Espagne. On commence à les voir s’élever en France. Avec 2000 mosquées et salles de prières, les 2,1 millions de pratiquants musulmans (selon une étude de l’INED) vont augmenter la pression pour qu’il s’en construise d’autres.

De Gaulle disait qu’il ne voulait pas que Colombey-les-Deux-Églises devienne « Colombey-les-deux-mosquées »… il ne l’aura pas vu, lui. Celui qui a défendu la France, lui a redonné sa grandeur, profondément attaché à nos valeurs judéo-chrétiennes, à notre culture gréco-latine et à tout ce qui caractérise le génie de son peuple aurait été terrassé par ce qui va suivre. Le paysage de la France est en train d’être bouleversé en quelques décennies plus que l’on ne la fait depuis le temps des cathédrales.
 Une mairie, celle de Montluçon, a accepté  la construction d’un minaret et que puisse se faire, en France, l’appel à la prière du haut de celui-ci.   Nous sommes ainsi passés du minaret symbolique, soi-disant, construit à Guéret (après Bourganeuf), en Creuse, à un minaret qui joue son rôle, d’occupation de l’espace public, visuel et sonore. Le représentant de l’association As Salam, maître d’ouvrage, déclare : « De plus, une forte communauté musulmane vit à Montluçon. Et dans la mesure où la mosquée qui vient d’être construite à Guéret (Creuse) a un minaret, il est normal que Montluçon, ville plus grande, en ait un aussi ».

La mosquée, construite sur fonds privés (500.000€) devrait être terminée en 2014 avec un minaret de 10,26m de haut. Ce n’est encore qu’un timide minaret mais le pas est franchi, l’appel à la prière est autorisé ! Il en est ainsi de toute l’action de cette culture importée, elle se répand comme une tâche d’huile que rien ne peut arrêter et nous transformera peu à peu de "souchiens" en dhimmis. Le multiculturalisme nous est imposé au nom de l’enrichissement culturel et de la nécessité de l’immigration ! Mais voulons-nous vivre dans cette France imposée ? !

Il me reste à vous communiquer le cri d'effroi d’un homme sage qui résume de la plus belle manière, celle du cœur, tout ce que je pourrais ajouter.

« M. le maire de Montluçon, en acceptant le muezzin, vous humiliez votre pays

Publié le 18 août 2011 par Alain Dubos -(Riposte laïque)

Monsieur le Maire,

J’ai, en tant qu’ancien vice-président de Médecins sans Frontières (Prix Nobel de la Paix 1999), exécuté, quelque fois en risquant ma peau, pas mal de missions en terre d’Islam, notamment en Afghanistan.

C’était dans les années 80. Porteur de vie et d’espoir, je me suis toujours fondu dans les sociétés où j’exerçais la médecine, évitant de provoquer, par mes actes ou par mes paroles, le moindre choc entre cultures radicalement différentes.

Cela m’a valu le respect et, souvent, l’amitié de mes hôtes, en Iran, au Kurdistan, au Liban aussi. MSF, la fierté de la France, vous vous souvenez sans doute…

J’ai soigné des gens, j’en ai protégé par mon témoignage, j’en ai empêché de périr dans des situations extrêmes. J’ai su également que sous l’appel des muezzins, au nom de Dieu, des femmes et des jeunes filles que nos équipes auraient pu sauver sont mortes faute de soins et ce malgré nos tentatives de négociation avec des religieux-murailles obtus, bornés, stupides et en fin de compte assassins. Ce fut le cas en Afghanistan. Ces reîtres sans la moindre pitié étaient exactement les mêmes que les dogues haineux qui prêchent inlassablement dans un grand nombre de mosquées, ici même en France, en 2011, après l’appel à la prière. Les Talibans, Monsieur le Maire, ces tueurs esclavagistes, s’inclinent avec respect devant ces hommes-là. Et ces hommes-là prédisent ouvertement la fin de ce à quoi nous sommes tous attachés. La liberté de dire et de penser, l’égalité des êtres, la justice et la démocratie entre autres valeurs vitales.

Lorsque je rentrais en France à l’époque, au bout de ces périlleux voyages, j’éprouvais, croyez-le, le réel bonheur de remettre le pied dans un pays où le seul bruit religieux audible était l’heure donnée aux horloges de nos clochers. Je retrouvais la paix de l’âme, passées les peurs, les angoisses et la fatigue.

Alors, Monsieur le Maire, lorsque je lis que cet appel à la miséricorde divine, le même mot pour mot, qui couvrait de sa clameur l’agonie de ces pauvres Afghanes auxquelles je pense souvent, va retentir, fut-il « discret », dans votre ciel montluçonnais, je me dis que quelque chose est cassé non seulement dans la moralité de la France mais aussi dans son être profond, dans son essence fruit de l’Histoire et des grands principes. Vous me direz « c’est lointain, personne n’entendra » mais le symbole, Monsieur le Maire, le symbole! Une victoire! Qui sera fêtée, sachez-le, à l’égal d’une mêlée militaire.

Je prétends qu’en travaillant de cette pitoyable manière pour l’offensive islamique en France, vous commettez une lourde, très lourde faute contre la République et contre vos compatriotes.
La lecture des multiples avis sur un dogme éminemment guerrier qui, par nature et par esprit, avance historiquement sans cesse jusqu’à ce qu’il soit arrêté dans son élan, vous serait, je crois, grandement profitable. Elle est d’une facile accessibilité de nos jours. Un week-end de démêlage et d’étude vous suffirait pour en savoir suffisamment. Hélas, je crains que vous ne refusiez de la faire, comme tant et tant de vos pairs désormais. Ainsi ouvrez-vous la porte, au-delà d’un respect normal pour toute religion autre, à ce qui n’est plus du tout, mais vraiment plus du tout de l’ordre de la simple piété.

Si vous le savez, alors voilà qui alourdit votre faute.

Quoi qu’il en soit, vous entrez à votre manière dans l’Histoire de votre pays.

Ce pays dont vous participez à la violence sournoise qui le force, qui le plie, qui l’humilie et le saigne jour après jour, portera sur vous jugement. N’ayez, Monsieur le Maire de Montluçon, aucun doute là-dessus.

Dr Alain Dubos,
républicain et démocrate, membre en aucune façon d’un quelconque mouvement extrémiste ou supposé tel,
écrivain-Médecin. »

Nos élites politiques qui mènent aveuglément une immigration rampante qui peu à peu se transforme en une population non intégrée devront répondre de leurs erreurs criminelles devant les générations suivantes.

Les mosquées sont nos casernes, les minarets nos baïonnettes, les dômes nos casques et les croyants nos soldats”, Recep Tayyip Erdogan, Premier ministre turc citant un poème.

Claude Trouvé