mardi 12 septembre 2017

L’Europe face à la démographie et à l’immigration



La politique de l’UE est clairement orientée vers l’immigration devant une situation démographique jugée inquiétante. La réticence instinctive des populations est soumise à un matraquage politique et médiatique qui chante les vertus du multiculturalisme. En filigrane ceci s’appuie sur la stigmatisation du racisme, et la culpabilisation du colonialisme, dont les supports se veulent être les marqueurs de la gauche. On oublie vite que des figures emblématiques de la gauche ont fait preuve d’un racisme qui les conduirait devant la justice aujourd’hui. Jaurès n’hésite pas à écrire dans l’Humanité du 28 juin 1914 : « Il n’y a pas de plus grave problème que celui de la main-d’œuvre étrangère. »

Plus concrètement l’argumentation démographique révèle que le taux de natalité de l’UE à 28 est de 10,0 pour 1000 habitants et le taux de mortalité supérieur à 10,3. Sur le graphique présenté ici donnant les évolutions des populations européennes entre 2007 et 2016 ainsi que de 2015 à 2016, on constate que la population de l’UE (carré vert) ne cesse de croître Elle augmente en moyenne de 0,26% par an. L’apport ne peut donc qu’être dû à l’immigration qui fait plus que compenser la baisse de la natalité par rapport à la mortalité. On constate ainsi que la désinformation ne cesse de nous abrutir. L’Europe n’est pas en train de voir disparaître sa population mais son identité. L’immigration, nourrie par un transfert de population du sud vers le nord, est en train de remplacer progressivement la population issue du XXème siècle. 

L’Allemagne illustre pleinement ce phénomène, car d’une situation de décroissance jusqu’en 2011, elle a recommencé à croître par un apport migratoire particulièrement important en 2015 et 2016. Entre 2010 et 2011, l’Allemagne a vu sa population diminuer de 1,58 million d’habitants soit près de 2% de sa population. Ceci veut dire qu’un apport constant de l’immigration est nécessaire pour pallier la baisse de natalité de la population autochtone. On comprend ainsi la raison de l’apport de 1 million de migrants décidé par Angela Merkel. Le problème est que la situation de l’Allemagne ne reflète ni celle de l’UE, ni celle de la France. La raison du mensonge de l’UE tient à d’autres raisons. La première est le dumping social voulu par les grandes sociétés en particulier et dont profite le monde entrepreneurial. La seconde lui est liée et cherche à briser les identités culturelles qui créent plus facilement des forces d’opposition. C’est la globalisation voulue par l’élite mondiale avec la banalisation de l’espace et des hommes, plus aucune frontière à l’argent et au profit, et un seul peuple servile. Mais cette politique vise aussi à long terme à faire disparaître la population mondiale par son appauvrissement. En plus du remplacement en cours, l’appauvrissement crée les guerres et les maladies destructrices d’autant plus qu’on les attise par l’ingérence créatrice de guerres civiles, l’alimentation, les vaccins et les médicaments aux effets secondaires nocifs.

L’examen du graphique ci-contre nous montre que les politiques vis-à-vis de la démographie sont très différentes d’un pays à l’autre. Le Luxembourg offre des emplois très bien rémunérés et sa population ne cesse d’augmenter, à l’inverse des pays comme la Lituanie, la Lettonie, la Roumanie, la Bulgarie, la Croatie, et la Grèce. Ceux-ci subissent de plein fouet une dégradation de la natalité et une fuite vers d’autres pays plutôt qu’un apport migratoire. C’est même le cas de la Pologne et du Portugal dans une moindre mesure. La Hongrie est typiquement le cas d’un pays qui se ferme sur lui-même en refusant l’immigration mais qui ne développe pas une politique familiale suffisamment persuasive. Le cas de l’Italie est symptomatique d’un pays de transit du flux migratoire pour qui les difficultés économiques aggravent la baisse de la natalité, augmente l’émigration sans capter réellement une part du flux migratoire. L’Espagne subit brutalement de même un arrêt de son peuplement. La proximité de Chypre avec la Turquie en fait un pays d’immigration. 

A l’inverse l’Irlande montre son attractivité et récupère une immigration qui suit sa réussite économique. L’Autriche récupère une immigration venue de l’Italie et qui n’accède pas à l’Allemagne. Ce pays prospère se cabre et devient un pays qui se ferme. Malte est au plus près du flux migratoire. La Suède, le Danemark, la Belgique et le Royaume-Uni appellent ou subissent une importante immigration qui compense largement le déficit de natalité des populations autochtones, mais sont en proie plus que nous au mal-vivre dû à l’arrivée d’une population de remplacement sur le plan de la sécurité et de l’identité nationale. Ils sont des destinations préférées d’une immigration économique ou d’un droit d’asile d’une population peu qualifiée. Le groupe des AELE des pays européens hors UE, la Suisse, l’Islande et la Norvège, sont les pays riches qui contrôlent ou pas leur immigration mais dont l’attirance propulse leur démographie au-delà de celle de la population d’origine. L’Islande est particulièrement remarquable avec un taux de natalité plus élevé qu’en France et un taux de mortalité deux fois inférieur. C’est la preuve d’un pays qui croit en son avenir et en sa jeunesse.

Le groupe médian, France, Finlande et Pays-Bas, représente les pays suiveurs des directives de l’UE. Contrairement à l’Allemagne, la France a eu une politique familiale plus incitative, qu’elle est d’ailleurs en train d’abandonner. C’est un pays où l’immigration récente remonte aux années 50 avec ensuite le coup de pouce du regroupement familial de Giscard d’Estaing. Elle n’a jamais subi de baisse de sa population. Ces pays se droguent lentement à la politique d’immigration et de remplacement en récupérant une immigration peu qualifiée que leur économie ne peut absorber. La Belgique nous devance dans l’évolution démographique et les problèmes migratoires. Le graphique ci-contre résume l’évolution des principaux pays de l’UE. On voit nettement le décollage de l’immigration en Allemagne et l’augmentation continue des populations françaises et anglaises avec une immigration constante. Elle est plus forte au Royaume-Uni qui, si elle ne diminue pas, aura dépassé la population française d’ici trois ans. L’Allemagne, la France et le Royaume-Uni font plus que compenser la baisse de population de l’Italie, de l’Espagne et de la Pologne. 

Non l’Europe ne se dépeuple pas, mais ses populations autochtones disparaissent et sont remplacées par une immigration venue du Sud. Ce mensonge cache une volonté de préférer l’immigration à une politique familiale comme la France a su le faire. L’Islande montre le chemin à suivre, et elle n’a pas voulu adhérer à l’UE. Cette politique est celle de l’élite mondiale qu’élaborent les grands banquiers juifs, la Franc-maçonnerie et le Pape qui baise même la main des grands banquiers. L’ostracisation du racisme pour faire adhérer au multiculturalisme, les guerres qui alimentent le flux migratoire, les attaques à notre santé, et la politique d’austérité sont les leviers de la politique du NOM qui, pour montrer le seul chemin possible, manie la peur du surpeuplement, de la fin des ressources minières, et du réchauffement climatique. Tout est mis en œuvre pour la mise sous servage et l’élimination progressive de la population du monde unipolaire.
 
La nécessité d’accueillir la misère du monde, 

Le dépeuplement imaginaire de l’Europe

Ne sont que des arguties destinées 

A nous mener par le bout du nez !
 
Claude Trouvé 
Coordonnateur MPF du Languedoc-Roussillon    

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