jeudi 26 juillet 2012

Vous travaillez surtout pour les banquiers pour lesquels vous n’êtes que des serfs !

J’ai eu l’occasion d'écrire qu’il fallait que les politiques cessent de se justifier en accusant les banquiers pour masquer leur compromission ou leur manque de courage pour réellement les affronter (comme le fit De Gaulle). Ceci n’enlève rien au constat que nous sommes entrés dans une phase de dépendance aigüe au monde bancaire. L’État accumule les dettes, le chômage augmente, les prestations sociales et le pouvoir d'achat diminuent, la zone euro se meurt et le seul gagnant est le système bancaire.

Curieusement la France est entrée dans la dette publique en 1974 juste après que la France ait décidé sous Pompidou de ne plus emprunter à la Banque de France à taux zéro mais aux  banques privées avec intérêt évidemment non nul. Il faut prendre conscience que la BCE, qui est hors de tout contrôle selon les traités, n’est qu’un ensemble de banques centrales et de banquiers. Mais plus important encore est la Fed américaine, qui n’a rien d’ailleurs d’américaine. C’est un cartel des plus grandes banques occidentales où l’on retrouve les Rothschild et Rockefeller, grands promoteurs de la gouvernance mondiale.

Ce n’est plus seulement les entreprises qui sont sous la domination bancaire mais ce sont désormais les États. Par la Fed, la BCE, le FMI, l’ONU, le pétrodollar, les états européens ont perdu leur plus important pouvoir régalien, la monnaie. Les banquiers désormais les étranglent, jouent avec les taux d’intérêt, la Fed inonde le monde de fausse monnaie, pousse à l’utilisation du crédit, et le FMI a en main la survie des états.

L’appauvrissement progressif de l’Europe permet à ce cartel mondial d’avancer vers la gouvernance mondiale poussé par une oligarchie spéculative. La mise en commun des dettes par le jeu de la solidarité entraîne l’ensemble des nations européennes vers le fédéralisme qui sera de nouveau et plus directement entre les mains des banquiers par le biais de la BCE. Cette dernière, à la demande même des pays européens en difficulté mais contrairement à ses statuts, commence à imprimer de la fausse monnaie en reprenant les obligations pourries de ces états.

Le pas vers une BCE, copie conforme de la Fed, est presque franchi. Elle sera une première victoire de l’oligarchie bancaire, concoctée dans les réunions des groupes confidentiels de banquiers et de personnages influents, où se joue l’avenir du monde, les Bildeberg, CFR (Council on Foreign Relations), Trilatérale et autres. Le CFR (Think Tank situé à New-York) a publié en 2008 un projet sur 5 ans pour la gouvernance mondiale. Autour d’eux gravite tout le monde pétrolier, pharmaco-chimique, environnemental, etc.

Ce sont ces groupes, à fort lobby juif, qui font et défont les dirigeants du monde occidental. L’épisode de la présidentielle française en est l’illustration. Dominique Strauss-Kahn, qui en faisait partie et avait été préalablement promu directeur du FMI, était programmé pour la présidence française. Il a fait bêtement défaut. Le président actuel n’est qu’un second choix, Sarkozy ayant trop accumulé sur son nom pour garder sa crédibilité.

Tout l’appareil des états occidentaux est noyauté par les réseaux de cette oligarchie, à composantes juives et maçonniques, encore occultes ou peu connues du grand public. Celle-ci n’apparaîtra au grand jour que lorsque le noyautage de l’occident sera réalisé et que la gouvernance mondiale pourra s’appuyer sur le monde nord-américain et européen pour arriver à ses fins.

Sa puissance grandissante l'a définitivement éloignée d’un but purement économique pour envisager de régner sur le monde pour des buts purement égoïstes où l’individu n’a de poids que tant que son utilité est prouvée. La réduction du nombre d’individus inutiles n’est plus pour elle une simple vue de l’esprit. La fomentation de conflits de guerre civile ou internationale lui a déjà permis dans l’histoire récente d’augmenter à chaque fois ses profits et sa puissance. L’appauvrissement des masses est une occasion d’accentuer leur servitude et leur soumission donc d'augmenter l'emprise de la "Banque".

C’est pourquoi la guerre sur la Syrie et sur l’Iran, en toile de fond, est particulièrement inquiétante. Ce cartel bancaire doit encore compter sur la puissance militaire américaine pour progresser. La menace que cette guerre fait peser sur deux grands pays comme la Russie et la Chine, est une terrible partie de poker. Si la Syrie plie, grâce au financement de cette guerre qui tourne à la guerre d’usure et s’appuie sur une rivalité religieuse musulmane, l’objectif suivant est l’Iran avec l’appui d’Israël. Le risque de guerre mondiale est donc réel car ce sera deux mondes militairement puissants qui s’affronteront.

Sur un autre plan on comprend que la survie de l’euro ne peut se situer que dans le fédéralisme contrôlé par les banquiers où les nations disparaissent, où la démocratie est réduite à sa portion congrue et où l’individu est réduit à l’état de serf payant la dîme et la gabelle non plus au roi mais à la Banque. C’est donc bien à un sauvetage de la nation, de sa monnaie et à la fuite de la dépendance de l'État aux prêts avec intérêt, que se résume notre espoir d’hommes libres. Ce n’est malheureusement pas à l’Arc Républicain PS-Verts-Modem-UMP que nous le devrons.

Il n’est pas inutile de relire cette phrase d’Henri Ford qui tenta un temps de s’opposer à la puissance bancaire et dût finalement se déjuger :

« Il est appréciable que le peuple de cette nation ne comprenne rien au système bancaire et monétaire, car si tel était le cas, je pense que nous serions confrontés à une révolution avant demain matin ».

Quand le danger avance masqué

Il n’est que peu de voix qui crient au loup.

C’est ainsi que se déroula la rafle du Vel d’Hiv

Qui laissa peu de survivants…

Claude Trouvé
Coordonnateur MPF du Languedoc-Roussillon