samedi 5 novembre 2011

Vers l’Europe fédérale et la gouvernance mondiale

Alors que la Grèce se débat dans un océan de dettes et que nous prions pour qu’elle accepte de boire encore une tasse de plus de la cigüe que nous lui tendons, les grandes puissances financières de ce monde continuent leur emprise sur les nations. Derrière les discours politiques centrés sur le sauvetage de l’euro se cachent des préoccupations bien plus importantes, que ceux-ci dévoilent au fur et à mesure de leur avancement. Une préparation psychologique de l’opinion européenne est en cours.

Le communiqué final avec les duettistes Obama et Sarkozy en est une illustration. Obama compte sur Sarkozy pour faire avancer l’idée d’une gouvernance économique et driver l’Europe vers le fédéralisme. Obama sait que l’Allemagne n’ira qu’à reculons et en s’assurant à chaque pas qu’elle reste maître de la situation comme le lui impose sa constitution. De plus Obama et Sarkozy ont une échéance électorale, un engagement commun dans l’OTAN et en Afghanistan. Grâce à cela nous avons eu l’insigne honneur d’avoir le privilège, accordé par Obama, de tirer les premiers sur les chars libyens.

La connivence entre ces deux pays s’est renforcée et permet à Sarkozy de faire la nique à Angela. Mais derrière tout cela il y a ce que l’on peut appeler « le monde des marchands », celui qu’on a nommé « les marchands de Venise » pendant une période de l’histoire économique du monde. Le Nouvel Ordre Mondial, dont le cœur est situé de l’autre côté de l’Atlantique, étend son emprise sous couvert des grands dirigeants de ce monde, dirigeants qu’il tient dans sa main. Sans l’accord de ces puissances financières Obama ne pourra être réélu, l’argent nécessaire ne lui sera pas accordé.

Lentement et insidieusement nous sommes poussés vers des regroupements des nations et la cession de leurs pouvoirs régaliens à des gouvernances ayant de moins en moins besoin de l’avis des peuples et de plus en plus éloignés d’eux. L’étape européenne est un pas nécessaire mais on voit déjà les organisations, entre les mains des Etats-Unis et des financiers comme l’ONU, le GIEC, l’OMS et le FMI, imposer aux états des directives qui leur devient de plus en plus difficile de contourner. Chaque crise est l’occasion de faire un pas de plus !

L’intérêt des puissants n’a jamais été celui des peuples

Ils se moquent de la démocratie et n’ont que l’instinct de la domination

Ils détruiront tout ce qui ne sert pas leurs ambitions de pouvoir mondial

Indignons-nous !

Claude Trouvé