dimanche 27 novembre 2011

Diriger la France sans avoir fait ses preuves !

Il est connu que Philippe De Villiers a hissé son département de Vendée parmi les mieux gérés de France. Il a donné une impulsion nouvelle à un département qui n’avait pas, à priori, des atouts particuliers, à part sa façade sur la mer. Notre président a souvent dit qu’il faisait de son action départementale un laboratoire d’essai de solutions à appliquer ensuite à son pays. Il faut en en effet se prouver à soi-même et aux autres ensuite de ses capacités de chef, gestionnaire, défenseur et figure emblématique d’un territoire.

Les socialistes ont choisi François Hollande comme candidat. En dehors du fait qu’il n’a jamais occupé une fonction ministérielle, il est intéressant de voir ce qu’il a pu faire dans son département de Corrèze dont il est président. Je vous livre des informations parues dans la presse et le commentaire signé par son auteur… Edifiant !

Claude Trouvé


Gestion de la Corrèze!

Il faut tirer un enseignement de la gestion de la Corrèze Et pourtant personne ne le lui reproche, on n’en parle même pas!  « François Hollande fera tomber la France aussi bas que la Grèce » par Jean-Patrick Grumberg.
Et nous savons, pour en avoir été alertés par la cour des comptes, que la Corrèze, département de François Hollande, a le triste record d'être le département le plus endetté de France, soit trois fois plus que la moyenne nationale. 
Il en coûte exactement à chaque Corrézien 100 € par mois de son budget pour éponger la gestion catastrophique du candidat de gauche, chouchou du moment. Explication : la cour des comptes indique que l'endettement de la Corrèze était déjà très élevé en 2008, lorsque François Hollande en est devenu Président.
François Hollande a t-il pris les mesures qui s'imposent pour désendetter sa région, lorsqu'il a pris connaissance de la situation que lui a laissée son prédécesseur ? Bien au contraire ! Selon le rapport, il y avait, en 2007, 831 employés au conseil général. En 2009, un an après son arrivée, donc un an après avoir constaté que le déficit hérité était très élevé, il y avait 1218 employés dans les bureaux du conseil général !
Et c'est sans compter les petits caprices de Monsieur Hollande. 
En 2008, donc avant même de regarder les comptes (à supposer qu'il ait jamais demandé à les regarder) il a offert 5400 ordinateurs tout neufs pour les collégiens de 5e et leurs professeurs, et il a recruté quatre techniciens pour assurer le bon fonctionnement de ces ordinateurs. « Et puis on ne compte plus les réceptions au château de Bity (note de JPG : château des Chirac où de somptueuses fêtes  sont données, payées par la collectivité, ce qui fit dire à Jacques Chirac « moi je vote pour Hollande ») », raconte, amère, une habitante de la région qui a vu son budget mensuel fondre de 100 euros pour payer les largesses du « seigneur socialiste ».
La cour des comptes : François Hollande a creusé le déficit qui « s'est encore fortement accru en 2009 ». 
Le Conseil Général a reconnu : « Nous avons hérité de cette dette que nous avons cherché à freiner ». En langage socialiste, freiner la dette, c’est multiplier par 1,5 le nombre de fonctionnaires – logique.
Mais pour réduire la dette, c'est bien connu, embaucher 50% de fonctionnaires supplémentaires n'est pas suffisant, et il faut également augmenter les dépenses : début 2011, alors que la crise économique fait des ravages partout en France, et que, rappelons-le, la Corrèze est déjà le département le plus endetté de France, François Hollande (près avoir offert 5400 ordinateurs aux élèves de 5e) offre 4000 Ipad aux collégiens de 6e et à leurs professeurs (je vous laisse faire la multiplication : 4000 X 990 Euros).
On ose à peine imaginer ce que François Hollande, s'il devient Président de la République, fera pour « freiner » le surendettement de la France.
Phénomène intéressant en tous cas, et qui confirme ce que le Professeur Guy Millière martèle inlassablement : en France, le débat économique se situe entre Keynésiens et Marxistes.
Je ne suis pas loin de penser que les français, dont 29% disent vouloir voter pour François Hollande, aient également une conception soit Keynésienne, soit Marxiste, de l'économie. C'est formidable, en tous cas, de constater ce sens du sacrifice pour maintenir le train de vie de l'économie mixte socialiste, au point qu'ils sont prêts à payer toujours plus d'impôts.
Il serait tellement vulgaire de juger François Hollande sur la réalité de sa gestion corrézienne, quand ses promesses sont si rassurantes.
Reproduction vivement encouragée, avec la mention suivante et le lien ci dessous :
© Jean-Patrick Grumberg pour