dimanche 21 avril 2013

A la recherche du « mal commun »…

Il serait souhaitable que nos gouvernants soient à la recherche du « bien commun » dans la chose publique, la « res publica ». On est désormais en droit de se demander si ceci n’est pas devenu un vœu pieu. Les promesses du candidat Hollande n’avaient aucune chance d’être tenues pour ce qui est du déficit public, de la baisse du chômage, en particulier des jeunes, pas plus que l’augmentation du pouvoir d’achat.


Signe significatif, la consommation diminue dans les super et hyper marchés, à moins que les consommateurs alimentent leur épargne en vu des mois difficiles qui se profilent. Pourtant on nous annonce une baisse de l’épargne malgré l’augmentation du plafond du livret A qui prépare… une baisse de son taux d’intérêt. Il faut donc bien en conclure que l’Etat se sert sur le dos des consommateurs bien avant d’avoir relevé le taux de TVA prévu l’an prochain.
 
Pour ajouter à cette poursuite de ce qui peut désunir les français, il a fallu lancer la promesse non urgente pour une minorité d’une minorité homosexuelle. Ce sujet de société était évidemment sujet à polémiques par son impact moral et sociétal. Le résultat est un passage en force, un déni de démocratie, une aubaine pour les extrémistes, une montée de l’anti-homosexualité alors que l’acception de ce mode de vie rentrait lentement dans les mœurs.

Tout ceci conduit à un vrai gâchis ou à une mesure de diversion qui tourne mal. De même pour l’affaire Cahuzac, après avoir tardé à sanctionner ce ministre, le Président se lance dans une surenchère de transparence qui tourne au ridicule. On ne peut croire que le Président ignorait tout, ce serait pire s’il s’était fait rouler dans la farine, mais la déclaration des voitures de dix ans et autres broutilles feraient sourire si la préoccupation des chômeurs n’était pas ailleurs.  

Mais la droite se ridiculise dans le même temps. On voit ses chefs se diviser entre eux tout en partageant les dogmes de l’austérité et de l’euro avec la majorité de gauche. Ils protestent contre le vote à main levée au Sénat, ce qui est une atteinte grave à la démocratie, et proteste après avoir accepté sans vergogne ce type de vote pour une question qui mobilise des centaines de milliers de personnes dans les rues. Tout président d’association qui se respecte doit impérativement demander à son Assemblée le droit du vote à main levée et obtenir l’unanimité… au Sénat non !

Quand un Etat s’assoit sur ces principes élémentaires de démocratie, il commence à s’engager dans une autre voie, celle de la confiscation du pouvoir du peuple. C’est ainsi que les deux partis qui détiennent le pouvoir depuis plus de trente ans excluent même aux voix minoritaires le droit de pouvoir valablement s’exprimer au Parlement. La droite commence à demander un gouvernement d’union nationale pour appliquer la même politique que celle qui nous a amené où nous en sommes. Tout scientifique sait que lorsque l’on applique les mêmes actions, on obtient les mêmes résultats.

La droite veut reprendre la main pensant à une dissolution de l’Assemblée, à une défaite de la gauche et à une cohabitation obligatoire. La gauche se dit que dans ce cas, la droite sera coresponsable d’une politique qui ne permettra pas de réduire le chômage et de relancer l’économie… pas plus que la gauche. Elle sera donc un peu plus décrédibilisée… Ce genre de calcul est symptomatique du fait que la politique devient la recherche du « mal commun » !

Assez des magouilleurs, des dissimulateurs, des manipulateurs, des bonimenteurs,

Qui tuent les valeurs républicaines et font fi de la recherche du « bien commun »

Un esprit nouveau de probité courageuse doit souffler dans le monde politique,

Sinon il se pourrait que revienne l’esprit qui régnait en 1789 !

Claude Trouvé
Coordonnateur MPF du Languedoc-Roussillon

2 commentaires:

  1. La solution ....... quitter la france??

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  2. la faiblesse de la france c est la finance et l economie et en plus c est un pays socialo communiste

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