Fukushima
est utilisé à fond depuis mars 2011 comme un épouvantail pour détruire l’image
du nucléaire qui n’a directement avant ou après fait aucun mort quand le
tsunami lui-même a tué 20.000 japonais. Les conclusions de tous les
organismes scientifiques japonais, mondiaux et français, ont conclu que les irradiations
ont été faibles et que les morts dus au déplacement de population montrent que
le principe de précaution en est l’origine avec une décision trop rapide et un
retour de cette population chez elle trop retardé devenu traumatisant pour les
déplacés.
Mais
conjointement la peur du réchauffement climatique bat son plein. On est non
seulement condamnés à mourir grillés ou étouffés par une colossale migration
fuyant la montée des eaux, mais en plus traumatisés par notre culpabilité d’émetteur
invétéré de pollution carbone. La première manipulation consiste à rendre le
réchauffement climatique perçu comme une vérité scientifique incontestable. On
utilise deux techniques, la fermeture des médias et des crédits aux
scientifiques contestataires, la manipulation par les rapports alarmistes du GIEC
grâce aux « experts internationaux », non scientifiques mais délégués
par chaque pays à la rédaction du rapport final communiqué aux gouvernements et
aux médias. Après ces manipulations on est loin du rapport scientifique initial
du GIEC, celui fourni aux « experts », et encore plus loin du rapport
du 1er groupe prévisionniste du GIEC. Par exemple le 3ème
groupe du GIEC a recommandé 1. Ceci
n’apparait plus dans le rapport des « experts ». L’affirmation du 2ème
groupe, sur l’impossibilité de prouver l’augmentation de la force ou de la fréquence
des ouragans, a été transformée en certitude d’existence à chaque fois qu’un
ouragan se déclenche. Mais la dernière manipulation de l’opinion consiste à s’appuyer
en permanence sur les évènements météorologiques dits exceptionnels ou anormaux
pour les rattacher systématiquement et médiatiquement au réchauffement climatique.
Il s’agit d’une manipulation scientifique éhontée car le temps météorologique lié
à la journée ou à la semaine n’a rien à voir en matière prévisionnelle avec le
temps climatique qui va de dizaines d’années à des millénaires.
Bon, tout ceci peut
paraître bien loin des préoccupations des « gilets jaunes ». Pas du
tout parce que toutes ces manipulations ont un but, c’est de prendre de l’argent
dans leur poche pour le transférer dans celle de ceux qui profitent de la
transition énergétique. Alors finalement la question est de savoir si nous
devons payer le salaire de la peur ou non. On peut aujourd’hui résumer la
réalité cachée, il n’existe aucune preuve scientifique permettant de valider
les prévisions alarmistes avec une certitude devant mobiliser l’humanité tout entière.
Les discours médiatisés sont de la propagande et on ne vous présente aucune donnée
vérifiable et compréhensible. La seule explication valable pour informer est la
publication des températures globales depuis que les modèles mathématiques
prévisionnels ont servi à propager la certitude du réchauffement climatique en
1981. Sur le graphique ci-dessus on voit la stabilisation des températures de
1981 à 2010, voire 2013, puis la montée 2014-2016 due au courant marin El ñino et la
redescente 2017-2018. En octobre 2018 la température était +0,22°C au-dessus de
la moyenne de ce mois sur la période 1981-2010, et la banquise du pôle nord se
reformait plus vite que d’habitude. Voilà la réalité. D’ailleurs faites ce
petit calcul simple, si nous avons pris +0,22°C en 37 ans de 1981 à 2018, cela
donne +0,19°C en 2050 et +0,49°C en 2100, donc bien loin des prévisions à +3°C
et +5°C. ON NE PEUT PAS VALIDER LES
PREVISIONS ALARMISTES dans l’état actuel de nos connaissances climatiques.
Certains
disent, bon… mais au nom du principe de précaution il vaut mieux agir dès maintenant.
Le monde serait impossible à vivre et paralysant si ce principe était appliqué
à tout ce qui est susceptible de nous menacer. D’ailleurs si nous l’appliquions
à nous-même, nous n’aurions plus qu’à nous suicider. On ne peut pas agir de
façon désinvolte quand les conséquences sont d’une ampleur sans précédent sur
la vie des peuples et leurs ressources financières. Vouloir remplacer des
réacteurs nucléaires avant que leur vétusté l’impose réellement pour des raisons
de sécurité ou de coût, ne peut se justifier par ce principe ou par idéologie
climatique. Lier l’émission de carbone au réchauffement climatique, par ailleurs
impossible à prouver pour l’instant, est une erreur stratégique avant d’être
une erreur scientifique. La première précaution est d’attendre confirmation de
ce qui reste une hypothèse, car si ceux qui pensent que l’on va avoir un grand
refroidissement dans la période 2030-2050 avaient raison, nous lutterions à l’inverse
de notre intérêt ou pour rien.
S’engager
dans les énergies renouvelables intermittentes aléatoires (EnRia) pour produire
de l’électricité dont nous n’avons pas besoin, nous coûte un investissement
d’une dizaine de milliards chaque année, et en plus celle-ci est vendue à
perte sur le marché européen de l’électricité. Le coût réel du kWh n’est
rentable que par des subventions à la production à base de taxes à la consommation.
De plus les EnRia ne sont gérables qu’avec l’apport d’énergies pilotables,
hydraulique, thermique et nucléaire. Il suffit de regarder l’évolution en Allemagne
des EnRia avec un kWh de près de 2 fois plus cher sans baisse significative de
ses émissions de CO2 dans la production électrique. D’ailleurs l’Allemagne
attend que nous arrêtions le nucléaire pour pouvoir entrer en concurrence avec
sa production thermique aujourd’hui plus chère.
On
peut faire le même raisonnement avec l’arrêt du diesel. S’il n’y pas de
réchauffement et de besoin de décarbonisation, pourquoi arrêter la voiture
diesel moderne qui ne produit plus de particules fines, moins de CO2/km
car énergiquement plus performante que l’essence ? Pourquoi subventionner
les constructeurs pour passer au véhicule électrique, amenant la nouvelle
pollution des batteries sans baisse sensible de la pollution totale, qui nécessite
en plus une implantation nationale de bornes de recharge rapide, ce qui coûte
très cher ? Pourquoi continuer à développer les EnRia dont nous n’avons
pas besoin aujourd’hui et qui ne pourront répondre à la consommation
supplémentaire très importante (20 réacteurs nucléaires pour la totalité du
parc) et variable du parc automobile électrique ? S’avez-vous que dans le
budget 2019, la taxe supplémentaire de 4 milliards soi-disant affectée à la
transition énergétique, ira directement dans les caisses de l’Etat sans aller dans la case transition ?
Alors
faisons les comptes. La baisse de notre croissance de 0,6% probable par rapport
au projet de budget 2018 avec une croissance à 1,9% va coûter à l’Etat environ 7,7
milliards ou 3,9 milliards par rapport à la dernière prévision de Bruno Lemaire
à 1,6% de croissance. La perte annuelle des impôts due à la fuite des capitaux
est de l’ordre de 7 milliards chaque année. Enfin la transition énergétique des
EnRia va nous coûter 10 milliards cette année. Faites le total. Nous perdons
entre 21 milliards et 25 milliards par an. Si l’on ajoute les 9 milliards nets
que nous coûte l’UE, c’est une trentaine
de milliards que nous coute l’Union Européenne par an. En effet la triple
arnaque, la politique d’austérité, la libre circulation des capitaux et la
transition énergétique, est dirigée par l’UE. Mais ceci n’a lieu que parce qu’un
certain groupe de prédateurs y trouve son profit. Les très très riches, cette
oligarchie ploutocratique apatride dans sa pensée et ses actions que l’on nomme
le Nouvel Ordre Mondial qui n’est en fait que la poursuite de l’Ancien Monde
jusqu’à la conquête de la planète à son profit. Voilà contre qui les gilets jaunes
devraient se battre et nous tous en reprenant le pouvoir du peuple, par le
peuple et pour le peuple. Macron n’est qu’une marionnette déviant les balles des
gilets jaunes pour protéger les marionnettistes.
Pour changer le cours de l’histoire il y
a deux moyens
Faire passer la couleur des gilets de
jaune à sang
Ou la voie démocratique des européennes
En évitant ceux qui nous vendent
En fait la même marchandise
Dans un autre emballage
La vassalité à l’UE
Et à l’OTAN !
Claude Trouvé a choisi la deuxième
solution : le FREXIT
18/11/18
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