mercredi 31 juillet 2013

France désillusionnée en quête d’Union Des Patriotes !

La France est en vacances. Juillet fut exceptionnellement beau. Cela a redonné une précaire joie de vivre à beaucoup de nos compatriotes, c’est toujours cela de pris dit-on et nous en avions bien besoin car les désillusions n’ont pas manqué depuis quatorze mois. « Le changement c’est maintenant » n’avait pas précisé si c’était pour le meilleur ou pour le pire. Le constat est de plus en plus clair, c’est pour le pire. Baisse du pouvoir d’achat, chômage en hausse, perspectives d’augmentation du poids fiscal des impôts et des taxes pour 2014, augmentation du coût de l’électricité (+5% au 1er août) et du gaz, diminution des retraites par rapport à l’inflation, etc. vont miner le moral des français dès que la dure réalité de la rentrée va les rattraper.

La timide reprise de la consommation des ménages du deuxième trimestre se termine par une baisse de 0,8% en juin. Après les soldes, les commerçants n’ont pas rattrapé le retard d’activité et les zones touristiques sont en recul de fréquentation et de recettes. La consommation des ménages est l’un des indicateurs les plus sûrs sur l’état économique de notre pays car c’est elle qui booste la croissance plus que nos exportations. De plus notre balance commerciale est toujours largement déficitaire. 

Pour qu’un pays redresse la tête il faut qu’il espère en son gouvernement et lui accorde sa confiance. Pour qu’un pays ait confiance il doit d’une part constater un accord entre les promesses et leur réalisation et d’autre part vivre dans un climat de sécurité. En l’absence de ces deux conditions, le pays se réfugie dans le communautarisme au mieux, dans l’individualisme au pire. C’est cette absence qui malheureusement enlève toute velléité de sursaut national et laisse le pays dans une langueur défaitiste. Sans réel espoir, le pays se nourrit de désillusions, génératrices de fatalisme. 

Le peuple n’ose pas se projeter sur les désillusions futures qui l’attendent, bercé encore par les promesses lénifiantes de ses dirigeants. Pourtant 2014 ce sera pire que 2013 pour la ménagère et le retraité. Ce sera alors le panier de la ménagère, le chômage des jeunes et le poids de la masse des retraités ponctionnés qui seront les déclencheurs d’un ras-le-bol français ! Les révolutions ont toujours pris leur envol dans la précarité de vie et la pauvreté, hors celle-ci ne cesse de croître dans notre pays pour les revenus en-dessous du minimum vital. De plus la classe moyenne s’épuise à engraisser les plus riches et à sauver les plus pauvres. 

Aucune des promesses ne peut être tenue dans un contexte de menace de récession en Europe, de croissance de 1% aux Etats-Unis et de stagnation du chômage malgré un déversement énorme de liquidités pour soutenir l’économie. L’espoir ne viendra pas de la Chine qui ralentit sa croissance et se tourne plus vers sa consommation intérieure. L’économie allemande jouera de plus en plus une stratégie nationale en basculant son économie en dehors d’une Europe en perte de vitesse qui ne peut plus soutenir ses exportations. La France va se retrouver isolée avec son euro trop cher pour sa compétitivité et la nécessité de verser sa contribution pour les pays en difficulté de l’Europe du sud.

La France ne peut compter que sur elle-même mais elle reste un pays qui a les moyens de réécrire son histoire, car elle a géographiquement, climatiquement, culturellement et historiquement, été bénie des dieux. C'est dire l’incapacité des dirigeants que nous avons depuis quarante ans ! L’heure n’est plus au bilan, il est lourd certes, mais la France a connu pire depuis 1940. L’heure est au sauvetage d’une France qui ne doit pas mourir, l’heure est à la Résistance, l’heure est au rassemblement des patriotes. 

Les clivages politiques n’ont plus lieu de nous empêcher d’avancer. Le PS et l’UMP sont aux mains de puissances financières et économiques mondialisées qui n’ont que le profit pour visée quel qu’en soient les conséquences pour le peuple corvéable. Le monde ouvrier des petits salariés privés et publics se reconnaît de moins en moins dans une gauche porteuse de ses aspirations. Le monde des commerçants, artisans, PME, PMI, professions libérales ne croit plus dans la droite entreprenante et protectrice. L’Europe déçoit tous les jours par son manque de démocratie et son emprise aveugle de la souffrance des peuples. 

Mais la France sait que devant le danger, les patriotes peuvent se réunir, en oubliant leurs querelles idéologiques, pour redonner à notre pays un nouvel élan. L’affirmation de son identité, bafouée en permanence, est sa planche de salut. Le régionalisme ne s’imposera que dans une unité nationale forte et l’Europe ne peut vivre que dans des identités nationales assumées conscientes de ce qui rapprochent les peuples plus que de ce qui les divisent, car sa richesse c’est sa diversité ! 

La France a besoin de nouveaux leaders de tous horizons et de ces visionnaires qui ont montré l’impasse dans laquelle s’engageait notre pays. Rien de solide ne pourra voir le jour dans des querelles idéologiques ou de leaders, si l’impératif patriotique ne vient pas nous rassembler pour le service de l’Etat dans une révolution pacifique et enthousiaste. Elle sera alors prête à tout bousculer sur son passage. 

La France a besoin de l’Union Des Patriotes ! 

Oublions nos querelles et pensons à la France ! 

Un grand mouvement populaire alors… 

Nous soutiendra ! 

Claude Trouvé 
Coordonnateur MPF du Languedoc-Roussillon  


mardi 30 juillet 2013

Mais jusqu’où laissera-t-on faire ?

Il devient de plus en plus insupportable de se voir gouverné par une idéologie destructrice de notre identité nationale et de nos valeurs. Les répressions sur les tenants du mariage pour tous, ou le simple port d’un tee-shirt avec ce slogan, valant raison pour apprécier l’accueil du poste de police, la fin de non-recevoir de l’un des plus grands mouvements protestataires de la Vème République, les trois semaines de prison pour un manifestant non violent arguant du fait qu’il ne veut pas être considéré comme délinquant, la dissolution de cinq mouvements dits « d’extrême-droite » sans dissoudre le mouvement anti-fachos qui s’est révélé avoir été l’agresseur lors de la mort de Méric, etc. etc. montrent que nous vivons une période d’évolution totalitaire.
 
Les faits se multiplient et les actions du CCIF, représentant le culte musulman, et du Mrap, représentant l’antiracisme (mais non anti-blanc), entraînent un nombre de plus important de mise en justice pour propos intolérables. Dire simplement que l’immigration de peuplement est insupportable est une incitation au racisme et punissable. Sur la dissolution des mouvements d’extrême-droite, même l’avocat, classé à gauche, Nicolas Gardères, s’offusque, dans une interview accordée à Guy Sauvage, de la dérive anti-démocratique de telles décisions de justice.

Les faits se multiplient où la liberté d’expression est cadenassée mais cela va de plus en plus loin. La police des polices a lancé une enquête, non pas contre les racailles de Trappes, mais, suite aux émeutes survenues, contre un site de policiers suspectés d’avoir proféré des propos racistes. Dans cette même police, des policiers harcèlent des gardiens de la paix qui, dans des circonstances difficiles, sont parfois amenés à se défendre, y compris à rendre des coups.

« On a l’impression qu’on guette la bavure policière, et qu’on continue à désarmer nos meilleurs policiers, ceux qui croient encore à l’ordre républicain. Le pouvoir paraît vouloir les transformer en punching-ball, juste bons à se faire insulter, cracher dessus, tirer dessus, foncer dessus, et condamnés à baisser la tête. » (Riposte laïque).C’est une mise au pas des citoyens et une atteinte de plus en plus grave à la liberté tout court, aux fondements de la démocratie. Celle-ci en effet ne condamne pas le délit d’opinion. La diversité de celles-ci et leur communication aux autres en fait sa richesse, le rôle du gouvernement est de les écouter, de les apaiser et d’en tenir compte.

Le plus inquiétant c’est que cette mise au pas ne suscite pas encore une rébellion massive du citoyen, lequel se voit rogner d’une part son pouvoir d’achat (ce qui est réel malgré la statistique officielle qui ne tient pas compte des impôts et taxes, des niches fiscales et des prestations sociales rognées, etc.) et d’autre part sa liberté de s‘exprimer. Je veux vous parler d’un exemple récent terriblement révélateur de cette passivité en vous racontant ce qui s’est passé à Sumène, joli petit village touristique du Gard sur la route de Nîmes à Millau. 

Le maire de Sumène Ghislain Paillier, Sans Etiquette et élu depuis 2008, se flattait il y a quelques jours de soutenir les « Transes », après avoir passé une convention de trois ans avec les organisateurs au nom de la Culture. Il s’est en effet félicité un peu vite quand des milliers de bobos, gauchos et punks à chiens ont, comme chaque été, investi le village de Sumène dans la plus grande anarchie... Le dimanche matin à partir de 10 h, malgré de nombreux contrôles positifs pour conduite en état d’ivresse, ce fut l’anarchie dans la ville : jets de bouteilles,  pompiers, garde municipal et policiers agressés,  ambulance bloquée, gendarmerie assiégée par des encagoulés...

Mais comment peut-il en être autrement lorsqu’un groupe de « rap » d’un fils de « réfugiés » Togolais entend qualifier notre pays, la France, de "grosse pute de république", revendiquer le fait "de prendre ce pays de fachos pour une vache à traire", affirmer que tout immigré ou ses descendants cherchant à s'intégrer sont des "salopes", et regretter que "les blancs vivent comme des pachas sans se manger de crachats".
 
Sumène avait été envahie par les Wisigoths et les Sarrasins et avait lutté contre eux. Qu’a fait le maire ? Il a fait le sourd aux médias et essayé d’étouffer l’affaire. C’est l’illustration du recul, de la peur de nombre de concitoyens et même d’élus. Les premiers font semblant de ne pas voir, les autres estiment que leur électorat y trouve son compte ou espèrent le récupérer. Que ne voit-on pas  l’UMP, au regard de la proportion de musulmans qui ont voté pour Hollande, se poser la question d’une orientation de sa politique pour en récupérer le plus possible ?

Toute culotte baissée, la politique de l’UMP, du PS et même de Mélenchon qui se veut patriote, prépare une France livrée à une autre identité qui ne sera multiculturelle que le temps que la nouvelle culture dominante s’impose dans le spirituel et le temporel. Comme on peut l’observer dans de nombreux pays du monde, l’arrogance et les droits revendiqués augmentent avec le pourcentage d’individus qui en font usage. Or à l’allure actuelle les français de religion musulmane seront majoritaires en 2050 au plus tard. Au contraire des immigrations du XIXème et XXème siècle, celle-ci est non intégrable. Elle le proclame d’ailleurs même dans certaines mosquées et écoles coraniques. La poudre aux yeux c’est l’hypocrisie de certains de ses dirigeants qui ne tiennent un autre discours que quand ils prêchent de ce côté-ci de la Méditerranée devant les micros ou les caméras.

Pour celui qui faiblit et enfin se soumet 

Pour celui qui s’aveugle en pays d’enfumage 

Son avenir est lié au choix qu’on lui promet 

Entre servilité ou vie dans l’esclavage. 

(Jacques Ouvert) 

Claude Trouvé 
Coordonnateur MPF du Languedoc-Roussillon


lundi 29 juillet 2013

L’Espace Economique Européen… une solution d’avenir

L’Europe, avec sa zone euro, est malade. Le chômage atteint 12% et les jeunes sont particulièrement atteints, la croissance est en berne. Il devient de plus en plus clair que ce que prévoyaient les opposants au traité de Maastricht et à l’élargissement de l’UE se réalise. Les écarts socio-économiques entre les pays ne cessent de s’aggraver au lieu de se rapprocher. Les politiques d’austérité trop durement et trop rapidement appliquées augmentent la pauvreté dans les pays en difficulté jusqu’à l’insupportable.

La confiance dans les politiques européens s’est évanouie et l’espoir de jours meilleurs se reporte de nombreuses années en avant. Pour une grande masse d’européens, aujourd’hui c’est la galère et, pour beaucoup d’autres, elle est pour l’année prochaine. Les tergiversations entre croissance-compétitivité et austérité-chômage ont miné la confiance fragile des électeurs dans une identité européenne non assumée. 

L’Europe à six, dix ou même douze avait belle allure et l’on pouvait espérer que les poids lourds comme l’Allemagne et la France pouvaient donner une cohésion et une impulsion en tirant les plus pauvres vers les plus riches. La puissance franco-allemande avait les moyens financiers pour faire jouer la solidarité. Une uniformité des salaires, des prestations sociales, des impôts et taxes, des législations, pouvaient se faire sur une dizaine d‘années. Force est de constater qu’à vingt-huit pays nous sommes loin du compte vingt ans après ! 

La disparition de la zone de libre-échange (AELE), créée à l’initiative du Royaume-Uni, lequel a finalement adhéré à l’Union Européenne, a placé les autres pays de cette zone devant un choix. La Suisse n’a souhaité que des accords bilatéraux avec l’UE. Les trois autres, Islande, Norvège et Liechtenstein, ont été admis dans une entité économique plus vaste que l’UE, l’Espace Economique Européen (EEE). C’est donc une union économique rassemblant trente-et-un États européens, assemblage de l’UE (Communauté Européenne à la signature en 1992) et de l’AELE. 

« L’accord assure la libre-circulation des marchandises, des services, des capitaux et des personnes (les quatre libertés). Il inclut également des accords encadrant la politique de concurrence, la protection des consommateurs ou l’éducation. Ceci est atteint en généralisant l’acquis communautaire dans ces domaines aux membres de l’AELE concernés, en échange d’un droit de consultation lors de la préparation des directives européennes. 

L’accord exclut de son champ d’application les produits agricoles non-transformés ainsi que la pêche et ne prévoit pas de coordination des tarifs douaniers, ce qui l’empêche d'être considéré comme une union douanière. On peut considérer que c’est une union économique sans union douanière, ce qui est un cas très atypique car une union économique, monétaire ou non, est habituellement le degré le plus poussé de coopération internationale économique. » (Wikipédia) 

Cette union va bientôt accueillir la Géorgie prolongeant l’espace européen vers l’Est et attire de nouveau le regard sur cette union atypique mais particulièrement souple et peu contraignante. On peut rêver à ce qui aurait dû être fait pour l’élargissement de l’Europe au moins des douze sinon avant. L’idée d’un noyau central qui tend à l’uniformité auquel s’adjoignent les pays dont l’économie peut trouver des débouchés, mais dans une union beaucoup plus lâche, est une idée réaliste et porteuse d’espoir de progrès dans la marche en avant pour une Europe plus solidaire. 

Cette opportunité réaliste a succombé sous la pression américaine de création rapide d’une Europe fédérale et soumise. Mais les menaces qui pèsent sur l’euro, donc sur l’UE par contagion, l’appauvrissement des pays de l’Europe du Sud, la puissance exportatrice de l’Allemagne qui se détourne de l’Europe et donc de son intérêt pour l’euro, font craindre de plus en plus son éclatement. Dans cette hypothèse la reconstruction d’une Europe viable ne pourra plus négliger l’intérêt de l’EEE et de la conservation d’un noyau central dont les contraintes devront inclure une monnaie commune, plus souple, au lieu de la monnaie unique. 

Nous avons déjà perdu une génération. 

Il est temps de rêver d’une autre Europe ! 

Créons une Europe souple, démocratique et forte 

Pour ne pas succomber au dollar, au yen et sûrement au yuan ! 

Claude Trouvé 
Coordonnateur MPF du Languedoc-Roussillon