mardi 30 juin 2020

Désinformation, manipulation, peur, décérébration

Entre d’une part les informations triées, biaisées, ou fausses, de la grande majorité des médias parce que copiées à partir des mêmes sources, puis passées à l’aulne de la doxa du pouvoir, et d’autre part les informations des réseaux sociaux où l’on trouve tout et son contraire sans aucun recoupement permettant de les valider, le citoyen même averti est pris dans un tourniquet de l’information. Il finit par le décérébrer ou le pousser dans un dégoût d’en savoir plus car il se dit que de toute façon la vérité lui échappe. Cet enfumage permanent a trouvé son symbole dans le port du masque complété désormais d’une visière qui est le prisme de la vision du monde à laquelle on veut lui faire croire.
 
« Nous voulons dénoncer cette décérébration française, ce manque de cerveau-chef par quoi sont annulées les meilleures énergies de notre malheureuse nation enrossée de parlementaires » (Barrès, Scènes et doctr., t. 2, 1902, p. 96)

Cette phrase est toujours d’actualité à l’exception du fait que le cerveau-chef pratique intentionnellement ce gaspillage d’énergie et fait tout pour décérébrer les français. La gestion de la crise sanitaire en est un exemple criant dans la décision tardive de confinement à résidence généralisé sur tout le territoire et même sur la phase de déconfinement où la gestion de l’enseignement des enfants tourne au ridicule.

L’information sur l’épidémie du COVID-19

Anxiogène en permanence l’information du pouvoir se contredit tout au long du déroulement de l’épidémie : « Rentrez chez vous, ne bougez plus », « Le masque est inutile, voire nocif », « Sortez mais vous devez vous y autoriser sous peine d’amende », « Gardez vos distances si vous n’avez pas de masque », « Portez un masque, c’est un geste salutaire pour les autres », « Le virus se répand toujours et peut vous contaminer, sortez le moins possible », « Les rassemblements de plus de 10 personnes sont interdits », « Les enfants sont plus vulnérables, gardez-les chez vous », « Les enfants ne sont pas souhaités dans les EHPAD », « Les enfants sont contaminants, mais peu vulnérables », etc. La litanie des décès par jour et du nombre grandissant de cas martèle la dangerosité du virus dont on s’est vite aperçu que cela ne dépendait que de la façon dont l’épidémie était gérée. Puis le déconfinement avec la restriction de déplacement à 100 km, suivi rapidement de sa disparition sans que le nombre de décès et de cas n’ait vraiment varié, montre l’amateurisme des décisions. La seule distanciation ayant un sens est celle physique entre les individus. Se déplacer à moins de 100 km mais ne pas respecter cette distanciation, pratiquée naturellement pour une grippe ordinaire, est plus disséminant que de le faire à 500 km en la respectant.

Désormais c’est le retour de la peur à cause d’un rebond maintenant ou plus tard sous forme saisonnière. Au nom du principe de précaution, principe on ne peut plus paralysant sur la liberté d’observer, d’analyser, et de décider sur des informations acquises, contrairement au principe de prévention, on sème la peur du lendemain menaçant d’autant plus que l’avenir est inconnu. Si cette peur était inculquée de la sorte à l’automobiliste, plus personne ne s’aviserait de conduire. La peur du nucléaire, peur non raisonnée vu l’expérience de sûreté acquise en France contrairement à l’industrie chimique, conduit à l’arrêt de réacteurs nucléaires non pour dangerosité pour donner un salaire à la peur. Evidemment des forces puissantes ont leur intérêt dans l’épandage de la peur et de la fébrilité pour persuader qu’il faut attendre le vaccin qui est le révélateur des intérêts financiers.

L’information factuelle correcte sur les décès du COVID-19

L’information sur le nombre de cas donne un effet spectaculaire sur l’épidémie, mais peu de personnes en meurent soit 0,006% de la population mondiale et 0,13% de cas y sont recensés le 26/06/20 en moyenne. En France ce même jour 99,95% de la population n’en est pas morte et 99,76% de la population n’est pas comptée dans les cas d’hospitalisation. Ceci mérite-t-il une panique générale et une destruction de notre économie ? La question n’est même pas posée, seule l’émotion que suscite la peur sert de réflexion. Quel but a atteint le pouvoir, est-ce la santé des citoyens ? La réponse se trouve dans ce graphique qui montre que nos pays voisins ayant appliqué la même gestion de la crise sanitaire ont obtenu des résultats très supérieurs à l’Allemagne, dont la France avec 4,2 fois plus de décès/million d’habitants. Si nous avions aussi bien géré que l’Allemagne nous aurions sans doute eu plus de 22 000 morts de moins. Pire la Belgique, frontalière de la France et de l’Allemagne, en est à 7,8 fois plus de décès. Ceci ne peut pas être à un facteur virale différent mais à une gestion humaine différente. La comparaison finale avec la Suède va être intéressante puisque ce pays n’a pratiquement rien fait d’autre que de prôner une discipline de distanciation physique et n’a pas voulu utiliser le protocole du Pr Raoult. Cela montrera ce que la France a gagné en décès par sa politique de gestion sanitaire mais au prix d’une destruction partielle de son économie.

Alors le rebond du COVID-19 ou de la peur ?

Le matraquage journalier des médias, en particulier télévisés, sur la probabilité de rebond en se servant de toute petite vaguelette de cas dans un quelconque pays du monde où l’épidémie était censée en voie d’extinction. On a parlé de rebond en Allemagne, en Chine et en Corée du Sud pour convaincre du danger. Or il y a eu 0 décès entre le 5 et 26 juin, soit trois semaines, et le nombre supplémentaire de cas est de 435. Ramené à la population française ceci correspond à 0 décès et 4 cas supplémentaires. En Allemagne durant cette période le nombre de cas a augmenté de 4,8% et de 5,8% en France, tandis que le nombre de décès était de 263 en Allemagne et de 667 en France. Avec aucun décès de plus en Corée du Sud, le rebond c’est chez qui ? le Brésil est dans une phase ascendante que nous avons traversée, mais il est trois fois plus peuplé que nous d’où des chiffres dont on se sert pour impressionner le téléspectateur. La France continue à manier la peur mais désormais le peuple, en particulier, réalise qu’il a eu peur pour rien dans beaucoup de régions de France et les gestes barrières de distanciation sociale ne sont plus écoutés. On obtient même l’effet inverse et la mascarade de précautions dans l’école et lors du deuxième tour des élections municipales qui apparaît en décalage complet par rapport au ressenti d’une grande partie de la population dont le défoulement sur la place des Invalides est significatif.

On observe la montée continue de l’abstention. Le peuple subit le maniement de la peur pour des buts qui ne se justifient plus ou qui apparaissent détournés vers le profit, et la montée d’un communautarisme, d’un « racialisme » sans qu’aucun signe d’évolution notable n’ait été observé sinon une captation de la montée de ce phénomène violent aux Etats-Unis. Ceci montre que la séparation entre le peuple et l’Etat s’agrandit très vite avec une masse populaire de plus en plus apathique. L’Etat est de moins en moins audible et se livre à des actions de mollesse devant cette agitation qui cherche le désordre et la perte d’identité du pays. Ceci ne fait qu’aggraver la montée de cette évolution et peut préparer dès octobre un soulèvement qui prendra le nom de guerre civile.

La relève économique cède aussi aux mensonges du pouvoir

1       1. Le PIB/habitant et les heures travaillées

L’Etat prépare le peuple au travailler plus, sous-entendu sans réel progrès du pouvoir d’achat, et là encore sort des arguments mensongers en surfant sur une logique apparente. Si je travaille plus je m’enrichis. Que nenni ces propos ne tiennent qu’en cas de demande sans réponse et en cas de plein emploi. Pour aller vers une demande supérieure à l’offre, il faut diminuer la part de l’importation soit par décision du pouvoir sur les taxes de douane, soit se montrer plus compétitif. L’augmentation des heures travaillées ne génère pas de la compétitivité sauf dans le cas d’importation de main-d’œuvre bon marché, ce qui a alors pour effet de ne pas résorber le chômage. Le travailler plus peut se justifier en cas de montée de la consommation intérieure mais elle suppose une augmentation des salaires ou une baisse des taxes. Dans un cas cela handicape la compétitivité, et dans l’autre cela réduit les recettes publiques dans un budget déjà endetté au maximum. Comme on peut le constater sur le graphique, à partir des données de l’OCDE en 2018 les pays qui travaillent peu dans l’année sont ceux dont le PIB/habitant est le plus élevé et la tendance de décrue du PIB/habitant en fonction des heures travaillées est très significative. La tendance linéaire est de 4827 dollars de perte de PIB/habitant pour 100 heures supplémentaires de travail annuel. Pour la France on constate qu’elle se trouve en dessous de la tendance générale d’environ 10% avec une perte de 5539 $. 

Ce résultat, qui présage une relation négative de cause à effet entre le nombre d’heures travaillées et le PIB/habitant, demande une autre explication. C’est l’économie du pays qui pèse sur le nombre d’heures travaillées. Autrement dit devant une économie faible l’ajustement se fait sur l’augmentation des heures travaillées. L’augmentation du nombre d’heures travaillées n’est pas un signe de richesse mais de pauvreté. Elle est le constat d’une économie en perte de vitesse. Elle n’est en aucune façon un moyen de relancer l’économie d’un pays comme on va nous le faire croire. La solution n’est pas là. Seule l’augmentation de la consommation intérieure et la compétitivité internationale de nos entreprises peuvent inverser la tendance.
 
2.      Chômage, taux d’emploi et heures travaillées

On peut penser que l’augmentation des heures travaillées peut générer du chômage à économie de niveau constant, ou à contrario que celle-ci donne un avantage économique et diminue le taux de chômage. En réalité l’étude statistique sur les pays de l’OCDE ne montre aucune tendance. Le taux de chômage est globalement indifférent au nombre d’heures travaillées. Notons que le taux de chômage au sens du Bureau International du Travail concerne en gros les demandeurs d’emploi à taux plein de la catégorie A en France. 

Il est donc important de regarder le taux d’emploi sur un grand nombre de pays pour savoir si cette indifférence du taux de chômage, en apparence curieuse, touche aussi le taux d’emploi qui couvre également les emplois partiels. Le constat est différent et significatif. Plus le nombre d’heures travaillées est élevé, plus le taux d’emploi est bas et baisse de 2 points pour 100 heures supplémentaires travaillées. Mais on constate trois groupes de pays distincts dans leur politique de l’emploi. Le premier groupe est celui des partisans de la flexibilité de l’emploi caractérisé par un fort taux d’emploi, un faible taux de chômage et une forte proportion de temps partiels. Le second est à l’inverse les pays à faible taux d’emploi, fort taux de chômage, et faible taux de temps partiels. Il est représenté par les pays du club Med, Portugal exclu. Le troisième est le groupe central le plus nombreux dont l’Allemagne, le Portugal, la Pologne et le Mexique. Ces trois groupes obéissent au même constat numérique sur la baisse du taux d’emploi avec l’augmentation des heures travaillées. De plus l’utilisation plus ou moins forte du temps partiel impacte directement sur le niveau du taux d’emploi. Si l’on regarde les deux groupes extrêmes cités plus haut, avec par exemple les couples France-Suisse et Espagne-Japon, on note une différence de 14 à 15 points sur le taux d’emploi, ce qui est considérable avec près de 20% sur une moyenne de 75 points du taux d’emploi.

Autrement dit, à nombre égal d’heures travaillées, la sécurité de l’emploi à plein temps diminue le temps de travail globalement offert et augmente le nombre de demandeurs d’emploi. C’est un choix politique fondamental. Si les 35 heures avaient été complétées par un assouplissement des conditions de licenciement ou d’aide aux CDD, l’impact économique aurait pu être nul. La France est un pays très attaché à la sécurité de l’emploi par rapport au Royaume-Uni, quitte à concéder un taux d’emploi plus faible et un taux de chômage plus élevé, donc une charge d’aide sociale plus importante, pour un PIB/habitant identique. Tout se paie.

Là encore on voit que le nombre d’heures travaillées ne peut être considéré comme un facteur influant directement sur le PIB/habitant, le chômage et le taux d’emploi, trois facteurs essentiels de la santé socioéconomique d’un pays. Ce nombre d’heures travaillées est une conséquence d’une situation économique donnée, plus elle est bonne plus le nombre d’heures travaillées à tendance à diminuer et inversement. S’en servir pour piloter l’économie est non seulement un leurre mais une erreur stratégique. Le fameux passage forcé à 35 heures ne pouvait se justifier que sur le constat d’une consommation intérieure en hausse, un solde positif du commerce extérieur, ou les deux, ce qui n’était pas le cas. On en revient à une notion de bon sens, la lionne ne peut dormir plus longtemps que si le gibier est plus abondant et plus proche. Le travailler plus demandé par le Medef n’est qu’une façon de peser sur les salaires pour diminuer le coût du travail et espérer gagner en compétitivité, ce qui jouera peu, mais surtout d’augmenter les profits dans les grands groupes internationaux. L’impact sur la richesse par habitant et l’emploi par ce facteur est nul ou négatif. 

Dans le prochain article je parlerai d’autres mensonges ou enfumages socioéconomiques du pouvoir et des stratégies payantes pour augmenter le PIB/habitant et l’emploi.
 
La manipulation des informations même chiffrées 

L’utilisation de raisonnements trop primaires

Le matraquage incessant par les médias 

L’intérêt général, soumis au profit,

Nous entraîneront vers le bas 

Et les puissants vers le haut

Inexorablement !

Claude Trouvé 
30/06/20

mercredi 24 juin 2020

COVID-19 : La désinformation continue. Nouveau bilan

Après avoir répandu des flots de peur avec un tableau journalier des décès et une injonction à se confiner à résidence bloquant ainsi 80% de la vie économique du pays, après avoir exigé que le port du masque soit d’abord interdit puis imposé, après avoir agité la peur du rebond après le déconfinement, le pouvoir continue la désinformation. Il se saisit d’une communication allemande de son institut comparable à l’institut Pasteur sur un certain nombre de cas nouveaux pour aussitôt répondre une nouvelle peur dans la population qui ne sait plus si on peut se détendre un peu ou continuer à raser les murs. J’ai examiné la communication de cet institut et il en ressort que son sérieux n’est pas mis en cause. Il y a bien un rebond mais très localement et sur un nombre de cas tellement faible que cela ne peut en aucune façon servir à une prédiction sérieuse. Une vaguelette ne prédit pas la tempête ou le tsunami. De plus l’ensemble de la population allemande ayant été peu confrontée au virus, il est normal que certains foyers de contamination se constituent ici et là. Les pompiers le savent bien et parlent de résurgences du feu, lesquelles sont immédiatement prises en charge jusqu’à extinction définitive. L’Allemagne confine large avec deux cantons mais pas à résidence pour leurs habitants.

Cette comparaison avec les incendies nous amène à une deuxième information anxiogène, celle du rebond saisonnier soi-disant probable qui va justifier encore à la volonté du pouvoir des mesures contraignantes, retardatrices d’un retour complet à la normalité, mesures à faire accepter par la peur. Il faut maintenir le peuple dans celle-ci le plus longtemps possible, car le pouvoir a lui-même peur des mouvements sociaux qui vont prendre toute leur ampleur en octobre après la rentrée quand la population va vraiment mesurer l’ampleur de la catastrophe économique et sociale que le confinement, prolongé à résidence sur tout le territoire, a engendré. Il est peu probable que nous ayons l’attaque du même virus, mais il se peut que comme la grippe, il y ait une mutation de celui-ci. Si l’on en parle ainsi avec insistance, c’est que le vaccin va être proposé comme la solution annuelle contre ce nouveau danger en nous disant bien que ce danger nouveau n’empêche pas les vaccinations habituelles dont celle de la grippe. Les laboratoires se frottent les mains à l’avance et le pouvoir agit pour nous y amener par la peur. Dans le Colorado on parle déjà de le rendre obligatoire alors qu’il n’a reçu aucune validation. On nous annonce que la France va favoriser la production en masse d’un médicament très efficace pour les malades en réanimation. On ne parle pas là pour lui d’une étude sérieuse de validation avec groupe témoin comme on a reproché au Pr Raoult d’avoir utilisé l’hydrochoroquine sans cette validation. Quand il y a deux poids, deux mesures c’est qu’il y a un loup dont les intentions sont cachées. Tirer un trait sur l’hydroxychloroquine et faire place au vaccin.


Ce COVID-19 mérite-t-il une telle catastrophe économique par sa dangerosité ?


Les précautions prises ne se justifient à ce prix que si le virus est très dangereux et très contagieux. Prenons le cas de la Belgique qui a procédé aux mesures de gestion de l’épidémie parce que c’est la championne du monde du nombre de décès/million d’habitants avec 849 décès/million d’habitants le 19 juin 2020. Ceci aurait représenté 57 000 décès en France au lieu de 30 000. On pourrait donc d’une part se réjouir d’avoir échappé à un tel bilan, car ce taux belge de mortalité aurait déjà correspondu à 6,5 millions de décès dans le monde à cette date, ou à 3 millions de décès sur la population mondiale de 1968 où la grippe H3N2 dite de Hong-Kong n’avait fait que 1 million de morts. Cela voudrait donc dire que ce virus est particulièrement dangereux. Seulement voilà la situation mondiale du COVID-19 le 19 juin est de 461 000 décès, nombre comparable à la grippe H1N1 de 2009. De plus on n’a jamais autant testé pour une épidémie de type grippale, ni autant mis d’acharnement à compter le nombre de cas et de décès.


Certes la propagation de l’épidémie n’est pas terminée partout et certains pays sont encore en pleine évolution comme le Brésil. Comme on le constate néanmoins ce pays ne présente pas une évolution aussi importante que la France même si on ne sait pas encore quand va commencer à s‘infléchir la courbe des décès. Mais un pays comme la Hongrie est totalement débarrassé du virus qui n’a pas laissé plus de traces qu’une grippe saisonnière. Il a réagi très tôt et fermé ses frontières. Ce n’est pas le cas de la France et de la plupart de nos pays frontaliers. Les pays occidentaux y compris les Etats-Unis sont le siège d’un nombre de décès qui les placent de loin dans les pays les plus touchés hormis la Suisse et l’Allemagne, mais ils ont pratiqué la même politique de confinement généralisé et à résidence de façon tardive déclenchée seulement quand les hôpitaux des premiers foyers se sont avérés sous-équipés, d’où en France la panique des masques pour les soignants. Il faut dire un mot de la Suède qui n’a pratiquement pris aucune précaution particulière en dehors de gestes banals et qui va finir avec un nombre de décès/million situé entre la France et l’Italie, les deux pays ayant le plus détruit leur économie, alors que la Suède sort économiquement intacte. Une leçon à méditer. Le confinement tardif à résidence et généralisé à tout un pays est le meilleur moyen de tuer un pays économiquement. Seule une zone de confinement, rapidement délimitée autour des foyers de contamination avec le respect dans celles-ci de la distanciation physique et d’un dépistage-tri, sont les mesures de bon sens nécessaires. Le confinement à résidence n’a de sens que pour l’isolement des contaminés et les masques peu efficaces pour la population sont inutilement contraignants, paralysent le fonctionnement de l’économie et présentent en eux-mêmes leurs propres dangers (blocage des miasmes, baisse de l’oxygénation, incommodités de ventilation et de chaleur, et buée sur les lunettes).


Alors pourquoi ces pays occidentaux persistent-ils dans l’erreur ?


C'est la bonne question. En effet les disparités entre pays frontaliers ne sont pas dues à un racisme du virus qui préfèrerait un pays plus qu’un autre. Cela est dû à une intervention humaine. Sur le graphique les disparités dans les trois couples européens frontaliers Belgique-Pays-Bas, Espagne-Portugal et France-Allemagne n’ont pas d’autre explication. Deux de ces pays ont réussi un taux de mortalité de l’ordre de la grippe saisonnière au prix d’un sacrifice moindre de leur économie et le bon résultat du Portugal n’est sans doute pas étranger à l’officialisation de l’utilisation de l’hydrochloroquine dont on peut penser que le meilleur résultat final obtenu par la France par rapport à l’Italie pourrait bien avoir pour cause l’utilisation officieuse mais importante de ce médicament depuis début avril dans nombre d’hôpitaux vu le décrochage  brutal d’une croissance des décès moins rapide à la baisse à partir seulement du 10 avril. Alors pourquoi la politique des Pays-Bas basée sur le respect de la distanciation sociale a-t-elle beaucoup mieux réussi que celle de la Belgique voisine copiée sur la France ? Dans le cas néerlandais on a respecté la liberté des citoyens et on leur a fait confiance. Dans l’autre cas belge, comme en France, on a imposé le confinement à résidence sur tout un territoire par le maniement de la peur.

Or on savait depuis le traitement du virus en Chine, à Taïwan et en Corée du Sud que le confinement généralisé n’était pas la bonne solution. Seulement 3 à 5% de la population chinoise a été confinée à résidence et la Corée du Sud a montré que seuls les contaminants devaient être isolés et assignés à résidence. Ce dernier pays en intervenant immédiatement sur les premiers foyers et en y mettant tous les moyens disponibles pour un dépistage massif, avec tri et diagnostic ont montré la voie à suivre et obtenu des résultats spectaculaires. Pourtant fortement impactés après la Chine, les sud-coréens ont montré au monde entier que l’épidémie était maîtrisable. Alors pourquoi ne l’a-t-on pas maîtrisée en France et a-t-on détruit notre pays socialement et économiquement ? Pourtant dans les directives écrites depuis 2017 par l’OMS on lit ceci :


" Sur un territoire donné, la lutte contre une pandémie abordera trois aspects.

    En premier lieu, éviter d'importer des cas pathologiques nouveaux, ce qui implique de fermer et filtrer les transferts de cas potentiellement contaminent, en maîtrisant les frontières.

   Sur le plan médical, détecter et soigner au mieux les victimes de l'infection.

   Imposer en tant que de besoin des dispositions de distanciation à l'ensemble de la population, y compris d'isolement ou de quarantaine, aux cas suspects »


Apparemment tout était écrit et il n’y avait plus qu’à suivre. On ne l’a pas fait en France mais on a suivi les atermoiements dans les messages de l’OMS dont on a vite compris que son indépendance dépendait de la Chine et de Bill Gates qui y fournit près du tiers des ressources. Malgré les informations de première main dont disposait la France avec sa participation dans l’Institut de virologie de Wuhan depuis décembre, la France n’a aucunement anticipé au niveau des équipements sanitaires pour ses professions de santé, et a finalement décidé tardivement un confinement strict à résidence sur l’ensemble du territoire. Non seulement cela a eu pour effet de plomber l’économie mais a permis une contamination plus importante dans les zones très urbanisées dès l’apparition d’un cas de contamination. C’est une erreur criminelle qui n’a que comme seule raison celle de cacher une peur de voir le pays s’enflammer devant des mesures économiques à prendre relançant les Gilets Jaunes. En effet la situation économique générale mais particulièrement en France s’aggravait depuis le dernier trimestre 2019. Il fallait rendre le peuple docile d’autant plus qu’une prise en main des peuples était dans les vues des grandes puissances financières qui veulent créer un monde à la dimension de leur soif de pouvoir et d’argent. On ne peut pas occulter la déclaration de Bill Gates disant que l’on peut diminuer la population de 10% à 15% par la vaccination.


Deux axes du pouvoir : Désinformer et parquer !


Il faut donc maintenir la population en dépendance par la peur et cela continue avec les informations en boucle sur le rebond possible demain ou dans les mois qui viennent. Toute petite vaguelette de contamination en Allemagne, en Chine ou en Corée du Sud fait la une des médias. Mais par ailleurs on montre la force du pouvoir en s’affichant comme le maître du virus… à condition que la population suive sans broncher ses privations de liberté. C’est ainsi qu’on lâche tout pour la fête de la Musique, il faut une soupape vite refermée, et qu’on va faire un 14 juillet au rabais pour éviter tout rassemblement dont on craint que les spectateurs manifestent leur hostilité au pouvoir. Les rassemblements sont interdits sauf quand l’intervention policière pourrait embraser une révolte contre le pouvoir. On le laisse alors se dérouler, car il montre que le danger d’emballement existe et alimente la peur du plus grand nombre devant l’action des communautés de la diversité dont la lutte des noirs d’origine américaine et l’envahissement de l’Europe par les musulmans.


Ce qu’on nous cache


Cette désinformation permanente conduit notre pays vers une dépendance au pouvoir et une privation de liberté de plus en plus importante qui va être aggravée par la crise économique. Du coup le désastre social qui commence va pousser à la révolte donc à la réponse par l’intervention policière et la restriction des libertés, plus des ponctions sur le pouvoir d’achat se traduisant par une pauvreté croissante. C’est un peuple de mains tendues vers l’aumône du pouvoir que le pouvoir a voulu depuis le début de l’épidémie, épidémie que Bill Gates avait annoncée depuis 2017 et dont on a fait une répétition en octobre-novembre dernier… pour se tenir prêt au cas où disait-on. Tout montre que l’on est devant une mascarade macabre dans une désinformation programmée qui nous fait prendre des vessies pour des lanternes dans un climat d’inquiétude générale. L’Europe et particulièrement la France est l’objet d’une attaque frontale de la part d’un Etat profond américain sous influence des puissances financières. L’attaque virale, la gestion catastrophique de celle-ci, mais aussi les mouvements communautaires se servant d’un racisme instrumentalisé et d’une prédominance religieuse, n’ont pas une concomitance due au hasard. On y trouve des collusions entre le Nouveau Monde du pouvoir mondialisé et l’expansionnisme religieux avec l’exploitation des idéologies antiracistes mobilisant des populations en difficulté financière et d’intégration. Les financements de beaucoup des participants n’est pas exclu en particulier par le Qatar, l’Arabie Saoudite, et Israël en collusion avec l’Etat profond américain. L’action de victimisation des noirs, des musulmans, des juifs, et la stigmatisation de l’ordre policier leur servent à dégrader l’image d’une France qui ne serait pas sortie du colonialisme. 


Notre liberté et notre pays sont en danger


Devant cette désinformation programmée et l’entrée dans la phase 3 de l’action pour un nouveau monde concoctée aux Etats-Unis depuis longtemps, le peuple doit respirer sous anesthésie. A lui d’enlever le masque mis sur sa bouche et ses yeux, car ce masque est en effet un symbole d’aliénation. En vous empêchant de respirer normalement, il est le symbole du grignotage de nos libertés. Nous venons d’échapper récemment à une loi Avia, qui en était un nouveau pas, grâce au Conseil Institutionnel, mais cela n’est qu’un retard mis à la direction voulue par le pouvoir. Il est encore temps de réagir mais quand l’anesthésie aura fait son effet, le peuple sera endormi et Bill Gates pourra faire modifier notre ADN par le vaccin comme prévu.


Nous entrons dans la phase finale de décomposition 

Celle où le peuple se recroqueville sur la peur,

Peur pour sa santé et pour sa sécurité. 

Bientôt devant la catastrophe

La pauvreté s’installera 

Comme une lèpre

Et notre France 

Sera à vendre.

Dites NON ! 

Plus fort !
 
Claude Trouvé 
24/06/20

jeudi 18 juin 2020

Un des plus gros scandales d’Etat avec la gestion de la crise sanitaire

Quel culot de Macron dans son discours électoraliste et bourré d’autosatisfaction quand il emploie un « nous » inclusif de lui-même pour se féliciter de la magistrale action de l’appareil de santé, des responsables politiques et administratifs à tous les échelons, des personnels soignants rémunérés et bénévoles, et du remarquable comportement d’une population qu’il n’a cessé d’affoler ! NON le résultat de la gestion de la crise sanitaire est désastreux malgré les résultats remarquables obtenus à Marseille par le Professeur Raoult et la « désobéissance » de nombreux médecins hospitaliers outrés de voir la politique leur indiquer la conduite médicale à tenir. Je n’ai pas cessé de le répéter depuis le début du confinement généralisé et tout au long de son déroulement. J’ai même osé dire qu’au vu des évènements on devait hésiter entre deux hypothèses explicatives de ce désastre humanitaire, et socioéconomique, soit nous avons affaire à un gouvernement d’ânes, soit pire encore à des responsables pourris par l’argent dans une action orchestrée vers le but constaté aujourd’hui. J’ai même donné mon choix personnel pour la deuxième hypothèse.

Sur BFMTV et dans un livre, le Pr Perronne, qui tenait jusqu’en 2016 les responsabilités du Pr Solomon qui a présidé le Conseil sanitaire de crise et informé quotidiennement la population par une litanie de décès et de commentaires anxiogènes, jette un énorme pavé dans la mare. Oui il y a eu un manquement d’actions salutaires dès le constat des premiers cas d’épidémie, oui on a empêché de généraliser les recommandations du Pr Raoult, oui ses résultats étaient suffisamment probants pour ne pas nécessiter en situation d’urgence une étude validant ce protocole avec un groupe placebo dont on savait qu’au mieux elle arriverait trop tard, oui il y a eu une énorme chaîne de corruption, oui on a ainsi réalisé l’un des plus mauvais scores de gestion sanitaire dans le monde ! Ecoutez-le et les commentaires chiffrés et réflexions que j’ajoute sur un dossier qui va devenir brûlant. On est devant un énorme scandale d’Etat.


Le paramètre le plus fiable dans dette épidémie est le nombre de décès/million car il finit par être assez bien cerné et mieux que le nombre de cas qui dépend de la pratique plus ou moins intensive et plus ou moins ciblée de comptage. La France se signale toujours parmi les nations du monde ayant payé, relativement aux habitants, le plus lourd tribut aux décès. Avec une sixième place mondiale pour l’instant la France ne pavoise pas. En plus si la Suède va finir à la 5ème place entre l’Italie et la France, elle a conservé tout son potentiel économique mais a refusé l’usage de l’hydroxycholoroquine. De même les Pays-Bas qui ont misé sur la distanciation physique en impactant peu leur économie, font néanmoins 3 fois mieux que la France en nombre de décès et près de 6 fois mieux que sa voisine belge qui a confiné à résidence. De même le Portugal, qui a confiné à résidence comme l’Espagne obtient un résultat sanitaire 4 fois meilleur que cette dernière. Les Etats-Unis vont sans doute finir avec un bilan de décès proche de celui de la France et il faut arrêter d’agiter les nombres de décès sans les ramener à la population. L’Iran n’est pas encore dans la phase de régression du virus mais reste à un niveau de décès près de 4 fois inférieur à la France. La Suisse est en phase terminale sauf rebond et affiche un bilan 2 fois meilleur que la France et inférieur aux taux de mortalité d’une grippe saisonnière. C’est le cas de l’Allemagne, le Danemark, l’Autriche, la Hongrie, et des pays de l’Est européen. L’alarmisme au sujet du Brésil n’a pas lieu d’être même s’il subit la phase montante de l’épidémie mais reste à un niveau 2 fois inférieur à la France pour l’instant. Les infos qui ont couru sur une catastrophe sanitaire en Russie sont infondées, le taux de mortalité est 9 fois plus faible que celui de la France et ce pays pratique l’une des plus importantes politiques de dépistage. L’alarmisme sur la Chine n’a pas non plus lieu d’être. Les mesures y sont importantes mais ciblées, les tests pratiqués à grande échelle et le nombre de nouveaux cas est ridiculement faible par rapport à la population. 

En résumé la présentation de l’information dans les médias est surtout une propagande alarmiste pour maintenir la population française dans un état de retour vers le confinement à tout moment et le maintien de l’interdiction des rassemblements tant le pouvoir craint les manifestations probables. On se sert des gros bilans chiffrés des décès dans le monde entier et on occulte ainsi les décès/million d’habitants des pays occidentaux qui sont les plus touchés, dont la France. La probabilité d’un rebond est faible vu ce qui se passe dans les pays qui ont déconfiné bien avant nous et avec moins de contraintes, mais on l’agite sans cesse.
 
Cela amène à une réflexion mondiale sur la différence d’impact de l’épidémie sur le taux de mortalité qui reste l’indicateur le plus fiable à condition que les Etats ne procèdent pas à des manipulations des chiffres comme l’Espagne qui est passée brutalement à zéro décès pour raison cachée d’attirance du tourisme. Le graphique montre que les pays occidentaux (Europe + Etats-Unis + Canada) sont globalement 210 fois plus touchés que le reste du monde, et 60 fois plus que l’Afrique, dans laquelle certaines informations prédisaient des dizaines voire centaines de millions de morts. De plus les grands pays voisins de la France et à l’Ouest de l’Europe ont 2 fois plus de décès en moyenne que l’ensemble des pays occidentaux à la date du 12 juin. Mais les pays dont on parle beaucoup, comme la Chine et la Russie, dans les pays de l’OTAN en particulier en France, ont 37 fois moins de décès/million d’habitants. On voit combien les médias focalisent notre attention sur ce qui sert la géopolitique occidentale. Alors le continent qui devait présenter les plus grands dangers d’une pandémie qui a perdu de son importance au fil des jours, l’Afrique, est au contraire celui qui s’en tire le mieux. Pourquoi ? Simple coïncidence ou pas, c’est le continent qui utilise le plus la choloroquine pour les maladies africaines dont le paludisme. Mais ce qui apparaît clairement c’est que la stratégie du confinement généralisé à résidence n’est pas la bonne solution et même qu’elle engendre un taux de mortalité exagérément supérieur à la grippe saisonnière alors que les mesures prises dans le reste du monde ramènent ce taux très en-dessous. Pour la France ce ne serait pas près 30 000 décès que nous déplorerions aujourd’hui mais seulement 4 100, ce qui corrobore les déclarations du Pr Perronne qui parle de 25 000 décès en trop ! 

Mais la France se distingue aussi par un taux de léthalité très supérieur qui la place à la 1ère place mondiale ! Cependant comme il s’agit d’un rapport entre le nombre de décès et le nombre de cas, la donnée est moins fiable car le dénombrement des cas n’est pas identique d’un pays à l’autre.


Cette 1ère place française peut venir de 2 causes soit d’une faiblesse de la stratégie hospitalière, soit d’un dénombrement inférieur à la réalité ou par suite d’un comptage des hospitalisés pour certains pays et des cas contaminés pour d’autres. Avec une moyenne des pays occidentaux de l’ordre de 4 000 cas par million d’habitants soit 0,4%, les pays occidentaux semblent avoir largement dénombré le nombre de cas par rapport au reste du monde avec 4,4 fois plus de cas même si ce rapport n’est que de 3,6 pour la France. On voit que l’Afrique a été très peu contaminée, ce qui laisse supposer que le recensement des cas n’a pas été aussi largement pratiqué que dans le reste du monde.

Pour tenter une meilleure approche de la qualité de l’intervention hospitalière en France, on peut procéder à une correction des taux de léthalité en ramenant l’ensemble des taux examinés à une moyenne de 2507 cas/million pour tous. On obtient le graphique ci-contre. L’Afrique apparaît effectivement comme une sous-estimation des cas de contamination par rapport aux pays occidentaux exagérant de ce fait le taux de léthalité. Le couple Russie-Chine montre que, soit le nombre de cas est aussi un peu sous-estimé, soit le traitement hospitalier laisse à désirer. Mais par rapport à l’ensemble des pays occidentaux le taux de léthalité montre une mauvaise prise en charge hospitalière malgré tout le dévouement des équipes de santé qui n’est pas en cause comme tous les français le savent.

Quelle que soit la façon dont on regarde les données sanitaires, la France apparaît pour l’instant comme le pays ayant le moins bien géré l’épidémie sur le plan sanitaire. A titre d’information après la querelle sur le manque de masques et sur le traitement à appliquer, j’attire votre attention sur la comparaison du taux de mortalité entre la France et l’Italie. Jusqu’au 40ème jour après le dépassement du 1 décès/million d’habitants les deux pays ont suivi très exactement la même évolution du nombre de décès/million. Après ce 40ème jour qui correspond au 11 avril pour la France, l’évolution de la mortalité chez nous est décalée à la baisse de l’évolution italienne. Il s’est donc passé quelque chose. Quoi ? On peut penser évidemment à une amélioration du traitement hospitalier en particulier pour le traitement en réanimation. Mais en fait, compte-tenu d’une hospitalisation d’une dizaine de jours pour les malades évitant la réanimation, ceci nous ramène à fin mars début avril, époque où la querelle avec le protocole du Pr Raoult commence à impressionner les médecins hospitaliers dont un bon nombre tentent le traitement sur leurs malades et cela non plus sur les cas graves en réanimation mais sur tous les entrants. On est en droit de penser qu’à partir de cette décision les hôpitaux ont probablement évité de l’ordre de 8 000 décès supplémentaires. Si la relation cause à effet peut prêter à contestation, la raison du décrochage devra être expliquée. 

L’autosatisfaction affichée par Macron dans son discours de dimanche ne résiste pas à une comparaison avec les autres pays du monde. La France se place pour l’instant dans le peloton de tête de la mauvaise gestion de la crise sanitaire, et s’ajoute à cela qu’elle est pour l’instant en tête de l’effondrement économique constaté au 1er trimestre sur le PIB et en tête sur les prévisions pour le 2ème trimestre. Le retard pris par la France dans la prise en compte dans l’approvisionnement des matériels sanitaires de gestion d’épidémie depuis la fin de l’année 2019, dans les décisions d’intervention, dans le choix en urgence d’un traitement efficace disponible, dans le confinement globalisé à résidence qui devenait non seulement inutile mais dangereux pour la santé et ravageur pour l’économie, dans l’implication des médecins généralistes et des cliniques privées, dans les ordres et contre-ordres sur les masques au lieu de concentrer les efforts sur le respect de la distanciation, etc., sont autant d’erreurs qui ont conduit la France à une situation scandaleuse dont les responsables au pouvoir ou auprès du pouvoir devront rendre compte sur fond de corruption des grands laboratoires dont le profit pour un vaccin obligatoire était en fait la motivation. La peur du rebond instillée dans les esprits promet une campagne de vaccination dont parle déjà Bill Gates avec un vaccin expérimental modifiant l’ADN ! L’arrêt décrété le 18/06 par l’OMS d’arrêter l’étude sur l’hydrochloroquine ouvre la voie au vaccin. Le Dr Folamour est parmi nous pour une guerre cette fois-ci bactériologique, et avec une force financière de persuasion à laquelle il devient de plus en plus difficile de résister.
 
Le plus grand scandale français se déroule sous nos yeux 

Que le pouvoir a su fermer en masquant et confinant

Par un discours anxiogène et déboussolant. 

Le joyeux petit timonier se congratule

Tout tendu vers la présidentielle. 

Le peuple devra travailler plus,

Panser et ramasser un Etat 

Meurtri, cassé en miettes.
 
Claude Trouvé 
18/06/20

mercredi 3 juin 2020

Dès sa campagne présidentielle le candidat Donald Trump a soulevé une bronca haineuse unanime des médias français aux ordres du pouvoir, de notre « intelligentsia » dont le plus beau spécimen est BHL, de l’élite de gauche et de droite, et de ce peuple gaulois à qui on a donné une tête de turc. Que n’ai-je entendu sur ce personnage rustre, franco-incompatible aux allures de cow-boy et affublé d’une coiffure qui ravissait les caricaturistes ? Oui c’est vrai cet homme n’a rien ni du français moyen ni de l’élite politico-intellectuelle, et il n’aurait eu aucune chance d’être élu en France. Dans notre pays c’est l’élection du splendide couple Obama, noir de surcroît, qui a fait se pâmer la gauche française, et une bonne partie de la droite qui ne juge que par le look, la prestance et les diplômes. 

Pourtant le binôme Obama-Hillary Clinton, qui surfait sur l’Obamacare d’une part, et la domination militaire d’autre part, a laissé un Etat justement dans un bien plus piteux état que son prédécesseur et enflammé plus que lui la terre entière de soulèvements et de guerres sans précédent. Il a laissé à son successeur un pays encore plus endetté, avec plus de chômeurs et moins d’industries. Il a épuisé son pays en interventions coûteuses un peu partout dans le monde dans une guerre en Irak et en Syrie où il a joué un double rôle honteux en luttant contre Daesh et en l’armant en sous-main pour faire perdurer le conflit jusqu’à la destruction de la Syrie. Le but visé était son partage territorial entre Israéliens et Turcs, l’implantation de bases américaines et la récupération des ressources énergétiques tout en s’approchant un peu plus des frontières russes. Ceci ne faisait que succéder à la destruction de la Libye en poussant la France à intervenir et en l’y aidant. On peut ajouter beaucoup d’autres actions dont celle du soulèvement en Ukraine pour y placer un homme-lige américanisé par son entourage dûment choisi. La pièce maîtresse de cette action guerrière était menée par Hillary Clinton aux mains de l’Etat profond, au sens où il représente une puissance financière et économique de poids mondial agissant toujours dans l’ombre. C’est celui-ci qui a armé Hitler alors que le peuple américain l’a combattu en y sacrifiant ses Gis. 

Il ne faut pas confondre l’Etat profond avec l’Amérique profonde, celle des grands espaces, des cow-boys, celle de l’esprit aventurier de ceux qui ont conquis et défriché ce pays. Lors de la dernière élection présidentielle l’Etat profond était derrière Hillary Clinton, démocrate de circonstance, comme il l’avait été avec les Bush, républicains de tradition familiale. L’Amérique profonde s’est révélée derrière Donald Trump, qui à la stupéfaction générale du monde occidental a remporté l’élection d’une courte tête. Cette élection est purement inacceptable par l’Etat profond et la hache de guerre est toujours déterrée dans une opposition frontale au Président où celui-ci se heurte non seulement à l’opposition démocrate traditionnelle mais à une partie de l’élite républicaine, toutes deux noyautées par cet Etat profond. Par ailleurs les pouvoirs du Président américain sont beaucoup plus restreints que ceux du Président français. Il doit donc lutter pied à pied pour imposer ses idées avec souvent des concessions contraires au but qu’il recherche. On le voit en Syrie où sa volonté profonde est de sortir de ce piège coûteux mais où il doit laisser remettre les troupes qu’il avait retirées sous la pression de la CIA et du Pentagone. 

Cela brouille son image, car tout est complexe dans l’action des Etats-Unis, puisque parmi les décideurs il y a des payeurs et ces payeurs sont dans l’Etat profond. Pour ce dernier l’important est de persuader le peuple qu’il est la puissance mondiale de la démocratie et que sa puissance lui donne le droit d’ingérence dans tous les pays du monde au nom du droit divin de justice et de démocratie, et de construire un monde nouveau sous la houlette des Etats-Unis, devenus gouvernement mondial. Le maniement des guerres, des pandémies, des vaccinations obligatoires, des embargos, sont justifiés parce que la fin justifie les moyens.

Donald Trump doit donc être combattu sans relâche et par tous les moyens, celui de l’assassinat devant être regardé comme un moyen ultime à employer seulement en cas de réélection après le souvenir laissé sur celui des Kennedy. Il représente une autre vision du monde, celle d’une Amérique conquérante de sa propre prospérité dans une guerre économique évitant les conflits armés et se soustrayant à tous les organismes mondiaux dont le but tend vers un gouvernement mondial. Evidemment Donald Trump se sert de sa puissance militaire au profit de sa guerre économique pour redonner aux Etats-Unis une prospérité perdue en augmentant la croissance économique, en diminuant le chômage et en augmentant la redistribution des nouvelles richesses. Mais dans son dos des force contraires sont prêtes à jouer contre lui, voire à sacrifier l’économie américaine pour enlever la carte maîtresse de Trump pour la prochaine élection américaine. Pour l’Etat profond tout peut justifier, même les actions intérieures les plus horribles, pour regagner le terrain perdu après la défaite d’Hillary Clinton. 

Vu par nous français, il ne s’agit pas de se réjouir de l’action de Donald Trump parce qu’il est plus notre ennemi économique que notre partenaire amical prêt à nous défendre. Il veut que l’Europe soit un déversoir privilégié de l’économie américaine. Pour lui l’Europe doit avoir un interlocuteur, il a choisi l’Allemagne parce que c’est l’économie européenne la plus forte et qu’il doit négocier avec elle. Il doit aussi veiller à ce que la Russie ne vienne pas lui piller des marchés sur l’Europe et il va s’opposer frontalement au projet de gazoduc North Stream II. Il doit céder malgré lui à des manœuvres militaires en Europe à la frontière russe, augmenter le nombre de ses soldats et leur armement, mais il ne veut plus payer le prix fort sur la présence de l’OTAN. Il concède aux vues militaires de l’Etat profond, mais pour poursuivre une lutte économique. Sa dernière initiative d’inviter la Russie au G7 en dit long sur sa ligne de conduite, celle d’un manager soucieux de toujours rechercher des accords commerciaux gagnants-gagnants. Il est loin des concepts idéologiques français dans lesquels l’argent sale fait partie.

C’est la raison profonde du désamour des français pour Trump après Obama. Ils ont adoré l’emblème supposé de la négritude reconnue au plus haut niveau, le discours construit sur les bancs d’une université prestigieuse, la beauté d’un couple, et surtout l’apparente lutte pour la « démocratie » dont ils ne pouvaient pas admettre que ce n’était qu’un leurre commode pour un autre but. Ils ont même pensé que les dégâts guerriers des Bush allaient pouvoir cesser puisqu’il s’agissait du parti de l’opposition qui leur succédait. Avec l’appui inconditionnel des médias, les français se sont bercés d’illusions pour lesquelles ils ne sont toujours pas informés parce que le but de l’Etat profond n’est pas poursuivi qu’aux Etats-Unis mais aussi dans le monde occidental par une idéologie financière apatride et mondialiste. En réalité Trump se rapproche de la vision des BRICS, où l’union ne peut pas se faire en détruisant la souveraineté des pays. En particulier une entente se crée entre Poutine et Trump au grand dam de l’Etat profond qui instrumentalise des attaques pour haute trahison. La preuve est que malgré la présence des russes et des américains face à face en Syrie, cela ne tourne pas au vinaigre malgré plusieurs incidents qui auraient pu y conduire. Même la Chine de Xi Jinping voit à présent s’ouvrir à elle l’opportunité de rejoindre cette alliance américano-russe dans un nouveau jeu des trois plus grandes puissances du monde, afin de sortir elle aussi de l’influence subversive qui a prétendu l’instrumentaliser depuis plus d’un siècle jusqu’à présent…Le Royaume-Uni est sollicité pour y participer avec son ancienne expérience de puissance dominante. 

Je comprends que les français, sensibles aux valeurs de la gauche, aient vu aussi dans Obama, le tueur de la politique d’hégémonie d’un mondialisme américain, et aient applaudi son élection. Mais au bout de deux mandats de celui-ci ils n’ont pas voulu ouvrir les yeux sur la réalité, celle d’un Président continuant en fait l’œuvre précédente avec dans le dos l’Etat profond qui l’avait porté au pouvoir comme les Bush. Il leur a suffi d’un Obamacare pour l’absoudre. Le délabrement socio-économique des USA, l’engagement encore plus généralisé dans les complots de déstabilisation des pouvoirs et les ingérences armées, n’ont jamais été aussi intenses. C’est contre cette vision du Monde que Trump a été élu par l’Amérique profonde qui compte ses morts, et ses sous, et non par l’élite Newyorkaise ou la bien-pensance intellectuelle et artistique. Trump est profondément américain, c’est la puissance économique de son pays qui est son obsession, et non celle d’un pouvoir mondial dans lequel les américains finiraient eux aussi par y perdre leur âme. Il l’est à sa manière rustre de cowboy et d’affairiste, mais il y a un peu de De Gaulle dont son attachement à son pays.

Faut-il pour autant se pâmer devant Trump comme certains l’ont fait dans une Obamania hystérique ? Non Trump n’hésitera à nous tailler des croupières sur le plan économique, il fera tout pour que les pays européens achètent du matériel américain, des chasseurs US contre nos Rafale, et joue à merveille le commercial des grandes sociétés tout en payant de moins en moins pour l’OTAN. Il n’hésitera pas à nous aider militairement, mais seulement si une grande puissance met le pied sur le sol européen, ou est entrain de lui ravir des marchés essentiels à son économie. Trump a des dollars dans le cervelet, des reflexes de manager. Mais quand on a compris son mode de fonctionnement, son but, il s’avère un ennemi avec lequel on peut nouer des relations gagnant-gagnant. Plus important pour nous, c’est que si les manœuvres de l’Etat profond, par la déstabilisation socio-économique tentée en ce moment, aboutissaient à la non-réélection de Trump, nous aurions le retour à un Président, animé des mêmes intentions cachées qu’Hillary Clinton. C’est un grand couvercle qui sera mis sur la démocratie, et la continuation du but d’une puissance guerrière et financière qui voudra dominer le monde par la force et l’argent, et continuera le travail de démolition des nations. Oui les Etats-Unis continuent néanmoins cette politique, comme au Venezuela récemment, mais on doit noter que Trump ne la pousse jamais jusqu’au bout et laisse finalement arriver les pétroliers iraniens, et la Russie apporter son aide. Il doit en permanence déjouer les actions guerrières des forces manipulées par l’Etat profond par un pas concédé en avant et un pas en arrière. Ces attitudes sont incompréhensibles pour un français qui ne sait pas ce qui se joue là-bas et qui a un Président aux pouvoirs nettement plus étendus. 

Nous n’avons aucune raison de suivre Trump en vassal mais au contraire de traiter d’égal à égal dans un climat de discussion entre concurrents, et non d’aboyeurs parce qu’il a décidé que les prévisions climatiques n’ont aucune base sérieuse qui vaillent que l’on y consacre des centaines de milliards. Trump fait tout pour délivrer son pays de toutes les contraintes qui finissent par peser sur lui, toutes ses organisations où les USA ont mis beaucoup d’argent mais qui militent finalement pour cet objectif de mondialisation lequel veut finalement gommer les nations et les réunir sous la coupe des puissances de l’argent. Quand la France se soumet à des directives contradictoires de l’OMS pour une pandémie, qui n’en est pas une et seulement un danger viral comme certaines grippes, Trump comprend que l’épidémie et la peur communiquée par l’OMS va détruire son économie. Il lutte contre ce danger malgré l’opposition de nombre des gouverneurs sous influence de l’Etat profond, et finalement sort de l’OMS. Trump ne veut pas d’un pays dans une course guerrière au pouvoir mondial à partir des puissances financières judéo-américaines, il veut un pays souverain où l’augmentation de la richesse est un but nécessaire pour pouvoir améliorer la vie de ses concitoyens même s’il n’est pas suffisant. Il s’opposera au traçage et au puçage de sa population, à la censure des grands médias, et à toutes les actions des mégalomanes comme Bill Gates, et des grandes sociétés qui se sont emparées des réseaux sociaux quand ceux-ci essaient de porter atteinte à la liberté individuelle de ses concitoyens.
 
Il n’est pas dans notre intérêt de dénigrer les actions de Trump 

Si elles ne portent pas atteintes à notre souveraineté.

Même s’il s’avère un concurrent plus coriace 

Il porte une nouvelle vision du monde

Et représente un dernier rempart 

Contre un pouvoir mondialiste

Où l’argent broie les peuples !

Claude Trouvé 
02/06/20