samedi 20 avril 2019

France-Allemagne : un duo mortifère


Macron est en train d’inféoder la France à l’Allemagne en laissant l’illusion que ce duo rassemble deux forces équivalentes et dirigées dans le même sens, ce qui garantit une efficacité maximum comme nous l’enseigne la physique. Hélas les deux forces ne sont pas équivalentes et orientées dans deux sens diamétralement opposés. Le résultat est que la France est traînée par l’Allemagne et doit même en adopter la vision géopolitique bon gré mal gré comme on l’a vu dernièrement dans de nombreux sujets dont le dernier est le délai accordé à Theresa May pour négocier le Brexit. Macron a affiché avec superbe que le départ du Royaume-Uni le plus tôt possible était le mieux, donc le 12 avril ou le 25 au plus tard et sans accord. Angela Merkel a eu l’attitude diamétralement opposée avec l’obligation d’une sortie avec accord ou rien, et ceci en parfait accord avec Donald Tusk et Jean-Claude Junker, les représentants de l’UE. Angela Merkel exporte beaucoup vers le Royaume-Uni, en particulier des automobiles qui remplissent les rues londoniennes, elle n’a aucun intérêt à se voir obligée de payer des droits de douane.

Theresa May mène un combat de dissolution du vote britannique pour le Brexit en jouant la lassitude et l’énervement de son peuple, amenant les uns à se sentir frustrés de leur vote et les autres de l’atermoiement dont la faute est rejetée sur l’UE, ce qui n’est d’ailleurs qu’à moitié faux. Macron lui, peu soucieux des questions économiques, à part les zones de pêche et les camps d’immigrés du Nord, voit d’un très bon œil le départ du Royaume-Uni pour être le seul et incontournable second pays de l’UE avec l’ambition de la guider à sa main, enfin celle de ses commanditaires de l’oligarchie euro-atlantique. Le résultat est un échec pour lui car non seulement la sortie rapide sans accord n’est pas actée, mais le Royaume-Uni va participer aux élections européennes, peser encore sur l’avenir de l’UE, et il doit accepter un report au 31 octobre avec le sentiment que cette date peut encore repoussée à deux ans ou plus selon les vœux de l’UE.

Voilà un exemple de capitulation de la France, mais il en va de même pour les accords commerciaux avec les Etats-Unis. La France est contre, l’Allemagne et l’UE sont pour. Résultat ? Les accords sont en cours. L’agriculture allemande est en train de prendre le pas sur la française, le glyphosate n’est donc pas prêt de disparaître. L’Allemagne maintient un haut pourcentage d’énergie thermique (lignite, charbon remplacé progressivement par du gaz) nécessaire à l’augmentation rapide de ses éoliennes et de ses panneaux solaires. Elle fabrique des éoliennes, s’est arrangée pour faire mettre des droits de douane sur les éoliennes chinoises, en violation du traité de libre circulation des marchandises, et veut être le pays leader de l’énergie électrique européen. Sa position centrale l’incite à être un véritable château d’eau de l’électricité et du gaz russe sur tout l’Est, le Centre et le Nord de l’Europe. Elle pousse la disparition de l’énergie nucléaire, fleuron de l’énergie électrique française, et l’implantation des éoliennes en France, source de profit pour ses fabricants, et diminuant la possibilité de progression de l’exportation de notre énergie électrique pour laquelle la France est encore leader. On pourrait multiplier les exemples pour montrer que les intérêts des deux pays sont non seulement différents mais souvent opposés. C’est la folie européenne de Macron, et l’idolâtrie dogmatique des français, dûment chapitrés depuis 1992 sur le catastrophisme de l’isolationnisme de la France. Cela date de François Mitterrand, encore soumis aux vieux réflexes pétainistes de sa jeune carrière sur l’idée de la faiblesse de la France sans l’Allemagne. 

Dans les articles précédents on a pu voir que, tant pour le PIB/habitant, représentant la richesse du pays, que pour les ressources des ménages/habitant, la France obtenait de très mauvais résultats et qu’ils divergeaient de plus en plus par rapport à l’Allemagne et cela à notre désavantage. A titre de rappel des articles précédents, pendant la période 1999-2017 de l’euro et par rapport à l’Allemagne en monnaies actuelles, notre PIB/habitant a baissé de 6000 dollars/habitant (-5280 €/habitant), la dette publique s’est aggravée de 15000 dollars/habitant (+13200 €/habitant), les ressources disponibles des ménages par habitant se sont réduites de -17 000 €/habitant et la dette des ménages a augmenté de +15 100 /habitant. Une autre façon de constater cette perte relative est de regarder l’évolution de la production industrielle dans les quatre pays déjà évalués précédemment à savoir : France, Italie, Etats-Unis et Allemagne. Les graphiques ci-dessous donnent une autre claire démonstration de notre plongeon relatif par rapport à l’Allemagne.
Le graphique de gauche montre que la période de l’euro a été vécue de différentes façons. Si les Etats-Unis et l’Allemagne ont montré une croissance globale soutenue de l’ordre de 0,85 point/an pour les Etats-Unis et de 1,56 points pour l’Allemagne, l’Italie est la grande perdante avec une production industrielle qui a baissé de -0,85 point/an. Quant à la France on pourrait dire que l’euro ne lui a rien apporté avec même une légère baisse de -0,10 point. En 1999 la France tenait la 2ème place et finit à la dernière en 2018 alors que l’Italie qui était à la 1ère place en 1999, le reste en 2018 même si c’est ce pays pour lequel l’euro a été le plus défavorable. Pour ces quatre pays l’année 2009 a évidemment fait plonger les productions. Le graphique de gauche agrandit la période 2012-2018 et illustre de façon claire l’augmentation régulière de 2013 à 2018 de la production allemande d’une part et de décrochage de la production française. Pour les Etats-Unis, on remarque l’effet de la politique de Trump qui redonne la plus vigoureuse impulsion sur les 2 dernières années des quatre pays.

On peut mieux juger de la vitesse des évolutions sur le graphique ci-contre qui donne les variations annuelles sur les deux périodes 1999-2018 et 2012-2018. Sur la première période on constate combien l’Allemagne a bénéficié de l’euro en nous distançant en moyenne de 1,66 point d’indice/an et de 2,41 pour l’Italie. A contrario la situation change pour l’Allemagne dans la dernière période de 2012-2018 où elle ne devance plus que légèrement la France et fait jeu égal avec l’Italie pour la progression par an. Cette fois ce sont les Etats-Unis qui dament le pion à l’UE des grandes puissances. On voit donc bien que l’UE et l’euro ne sont pas en soi une protection et qu’elle est un lieu de transfert de richesses où l’Allemagne a été jusqu’ici la grande gagnante. Les choses sont donc en train de changer par appauvrissement de la France et de l’Italie et par l’utilisation de main-d’œuvre de moins en moins bon marché dans les pays satellites où elle puisait celle-ci. Le transfert de richesses vers l’Est et le Sud proche y fait donc monter les salaires.



Si l’on tient compte de l’inflation (France : 30%, Allemagne : 29%, Italie : 49%, Etats-Unis : 45%) sur la période de 1999-2018, on obtient une vue beaucoup plus contrastée. On constate que l’Italie a perdu 57% de sa production industrielle, la France 51%, les Etats-Unis 11%. La grande gagnante est l’Allemagne avec un gain de 9%. L’impact de l’UE et de l’euro est bien clairement mis en évidence. Le décalage entre l’Allemagne et le couple France-Italie est accentué par une différence d’inflation importante de l’ordre respectivement de 19% et 14%. Ceci montre que non seulement l’Allemagne exporte beaucoup mais que le coût des produits importés est à son avantage et maintient un taux plus faible d’inflation. Toutefois on note que cette période montre que, hormis pour l’Allemagne, est peu favorable à l’activité industrielle, alors que celle des Etats-Unis a fait appel à des plans de relance successifs avec un déversement de liquidités importantes par la Fed. Ceci cache une réelle baisse d’activité que n’ont pas pu compenser l’avènement des nouvelles technologies.

Si l’on s’intéresse à la période proche de nous depuis le mandat de Hollande, donc après la crise de 2008, le constat sur notre production industrielle est encore plus amer.

En grisé on voit ce qu’il reste de l’évolution de notre production industrielle depuis 2012, pratiquement rien. C’est la stagnation alors que même l’Italie fait mieux. On retrouve les Etats-Unis derrière l’Allemagne qui tire toujours le meilleur parti de sa présence dans la zone euro. Il est donc évident que plus nous serons attachés à l’Allemagne par la monnaie, les traités commerciaux, et les normes européennes bâties à sa main, plus nous paierons la richesse allemande. Ce n’est pas la faute de l’Allemagne évidemment, mais la nôtre puisque nous nous prêtons à ce jeu avec complaisance. Mais devant une situation qui ne cesse de s’aggraver, on est devant des décisions politiques clairement édictées non pour le bien de notre pays mais pour une oligarchie euro-atlantiste et une hégémonie allemande.

La production industrielle totale reste un facteur très important de la variation de notre PIB et sa croissance est essentielle pour pouvoir espérer une amélioration du niveau de vie des Français. Force est de constater que nous prenons le chemin de l’Italie et que nous nous éloignons des performances allemandes. Cette dernière a puisé dans l’euro une dynamique qui l’a fait passer de la dernière place des 4 grands pays considérés à la première, et même de loin si l’on tient compte de l’érosion de l’inflation. Ce renforcement de puissance de l’Allemagne lui permet de plus en plus de mener l’UE à sa guise sur tous les plans. Elle s’intéresse désormais de près à la géopolitique mondiale puisque sa puissance s’est affirmée sur l’UE et elle veut se donner tous les moyens d’une grande puissance en s’appuyant sur les atouts restants de la France tout en continuant à lui mettre la tête sous l’eau. La monnaie euro tient une grande part dans la situation actuelle de la France, mais il faut comprendre pourquoi. Il ne suffit pas de dire que nous ne sommes plus compétitifs, il faut aller plus loin pour rechercher la cause des causes. C’est ce que je vous propose de lire dans le prochain article sur ce sujet.

Tous les Français qui croient encore à l’euro 

Ne cessent de créer leur propre malheur.

Ceux qui en tirent profit aujourd’hui 

Seront moins nombreux demain.

La France lie son propre destin 

A une Allemagne dévorante

Dans un tel masochisme 

Devenu pure idéologie

Que toute vessie


Est lanterne !


Claude Trouvé 
20/04/19

jeudi 18 avril 2019

Seuls les politiques savent tout, le doute n’est pas permis aux autres



Billet d’humeur
Je ne veux pas épiloguer sur la catastrophe advenue sur notre patrimoine et sur l’un de ses joyaux le plus sentimentalement attaché à notre identité nationale, civilisationnelle et spirituelle. Si je comprends et si je m’associe à la profonde tristesse de tous ceux qui pleurent la blessure profonde de Notre-Dame de Paris, je ne peux suivre ceux qui font une comparaison avec le drame du World Trade Center en septembre 2001 qui a fait des milliers de morts et ravagé une importante zone de Manhattan. En toutes choses il faut raison garder. Le lieu de notre chère cathédrale restera sacré ou comme un symbole marquant de notre civilisation tant que celle-ci perdurera, ce qui n’est pas sûr dans l’avenir cosmopolite qui se dessine en Europe. Mais dans l’état actuel, cette catastrophe mobilise l’ensemble de notre peuple, de toutes les confessions, croyants ou non. C’est un moment de communion nécessaire à l’unité nationale alors que le corporatisme, le clivage entre les niveaux de vie, le régionalisme sont en train de déchirer la notion de nation, de patrie et de souveraineté nationale dans une nébuleuse européenne qui échappe totalement aux peuples et à la démocratie. Mais au-delà des réactions de tous nos compatriotes, on est sidéré par la manière dont le monde politique se comporte devant une catastrophe matérielle si symbolique de notre histoire et de notre culture.

Confondre urgence et précipitation
On n’avait pas encore de certitude sur toutes les conséquences de l’incendie et de l’action des pompiers sur cette structure complexe que Macron savait déjà qu’il fallait retrouver un édifice visitable pour les Jeux Olympiques et une durée de 5 ans était fixée pour les travaux. On croit rêver devant tant de précipitation et de désir d’exploiter ce drame sentimental pour des raisons politiques. J’ai passé ma carrière professionnelle dans une industrie du long terme, où les chantiers étaient forcément longs et complexes. Jamais je n’ai vécu une telle précipitation et une telle certitude immédiate de réussite, de timing et de coût sur un projet nouveau complexe ou innovant. Il est très différent de dire, comme De Gaulle pour l’obtention de la bombe A, « je mettrai tous les moyens nécessaires, scientifiques, techniques et financiers, pour que le but soit atteint le plus vite possible », et l’affirmation jupitérienne « Nous reconstruirons cette cathédrale en 5 ans et je la veux plus belle qu’avant ». Quel orgueil ! Quel mépris des réalités ! Quel enfumage politique alors que notre pays s’appauvrit tous les jours et qu’une partie du peuple est dans la rue depuis 22 semaines. Un Conseil des Ministres au lendemain de la catastrophe n’est certes pas choquant, il y a une coordination nécessaire entre les Services de l’Etat et la Mairie de Paris, pour l’investigation des tâches urgentes à accomplir et pour le déroulement de l’enquête et de la sécurisation de l’édifice. C’est en effet une tâche urgente et compliquée.

Utilisation politique du patrimoine national   
Mais se permettre de donner déjà une feuille de route alors que rien n’est encore sûr tant sur les causes de l’incendie, que sur la solidité de l’édifice relève d’une simple manipulation de l’opinion dans une valse de prédictions non fondées et une manipulation de chiffres de dons où l’on parle plus de quelques grands donateurs que du simple salarié qui va pour cela se restreindre sur la nourriture. Ce conglomérat de vitesse et de précipitation est indécent, comme l’est d’ailleurs ce mépris de ceux qui s’interrogent sur les causes d’un tel incendie en ne se contentant pas de la déclaration officielle. S’interroger est le droit le plus strict du citoyen et ne pas considérer une première déclaration officielle comme une vérité définitive, est une réaction salutaire des citoyens, sûrement meilleure que la réaction moutonnière. D’abord, toute importante que soit Notre-Dame de Paris, elle n’est qu’une petite partie de notre patrimoine historique et culturel. Cette catastrophe devrait faire naître surtout une grande réflexion sur sa dégradation globale proclamée par les historiens de l’art et les architectes des bâtiments historiques. Un hôtel n’est pas rénové parce que le hall d’entrée est flambant neuf. Au-delà de l’urgence, c’est une réflexion de fond sur le patrimoine auquel le gouvernement aurait dû être convié. On doit comprendre qu’une action spectaculaire sur Notre-Dame est opportunément saisie pour mettre l’action gouvernementale dans une lumière beaucoup plus voyante que le patrimoine dispersé sur nos territoires.

Stigmatiser le doute en complotisme
Si j’écris ce billet d’humeur, c’est que le comportement gouvernemental et médiatique stigmatise toute réflexion qui s’éloignerait de près ou de loin de la version officielle qui tient lieu de vérité, laquelle ne peut donner une autre vérité que par le bon vouloir de la puissance politique. Toute autre pensée est cataloguée « complotiste » et ce concept est relayé par les médias, avec un opprobre jeté sur les réseaux sociaux à priori. Or justement nous avons, pour la plupart d’entre nous, assisté en direct à la première propagation de l’incendie de la cathédrale et le témoignage visuel contient des informations primordiales. Force est de constater que la propagation des flammes a été très rapide et peu en accord avec la lenteur de combustion de poutres en chêne. On aurait dit que celles-ci étaient d’un bois de sapin, ou d’un résineux quelconque. Certes il y a un temps long de combustion lente, où le bois se consume sans flamme, mais ceci n’implique pas ensuite une propagation rapide. Un court-circuit sur une ligne électrique parcourant la charpente sur toute sa longueur peut-il en être la cause ? Peu probable car, d’une part la chaleur émise n’est pas suffisante pour enflammer du chêne, mais on conçoit mal qu’une telle imprudence ait pu être commise par les personnels chargés de la sécurité de l’édifice. Une explosion d’une bouteille de gaz, d’un combiné oxygène-hydrogène utilisés par le personnel de rénovation, est possible mais elle n’expliquerait qu’un trou béant dans la toiture mais toujours pas la vitesse de propagation.

Ce n’est pas une fin mais un commencement
Il est normal de considérer l’accident de chantier comme la cause la plus probable dans un premier temps même si elle ne semble pas contenir réellement une explication plausible. Il est néanmoins anormal de considérer les doutes exprimés par nombre de personnes sur la toile comme émanant de complotistes ne méritant que la désapprobation. La thèse officielle n’a pour elle que d’être officielle mais aucun droit de s’approcher plus près de la vérité que toute autre analyse de cet incendie. D’autant plus que des experts comme l’ancien architecte responsable de la maintenance de l’édifice, et de surcroît responsable d’un grand plan de sécurisation électrique, affirme non seulement ses doutes sur la thèse d’un court-circuit électrique mais aussi sur la version accidentelle. Le doute est non seulement permis mais il est même indispensable à une saine réflexion à moins que l’on redoute de connaître la vérité. Empêcher l’expression d’un doute, ne fait que faire peser un autre doute sur la sincérité des propos officiels, vite représentés comme cherchant à cacher la vérité, ou utilisés à des fins de propagande de l’action présidentielle. L’heure est aux remerciements aux pompiers qui ont fait leur devoir certes mais avec une compétence, un sang-froid et un courage que l’on doit saluer et reconnaître qu’ils ont droit d’être bien payés car ils risquent leur vie plus que les fonctionnaires de Bercy. L’heure est à la recherche des causes et à l’exploration de l’édifice dont on peut toujours craindre encore qu’il s’auto-détruise après les deux chocs thermiques subis par les pierres proches ou au contact de l’incendie. Le basculement de la flèche a fragilisé une partie importante de l’édifice dont on dit qu’il a bougé.

Une belle occasion d’enfumage
On est bien loin des fanfaronnades jupitériennes et impératifs de silence des complotistes. Une fois encore le peuple est pris en otage, incité à verser de l’argent pour un avenir de l’édifice encore inconnu en profitant de ce premier moment de sidération et d’élan patriotique pour donner au Président les moyens d’en faire une affaire politique sans grand risque financier apparent, et une continuation de sa campagne électorale sur le mode sentimental, second moteur de la mobilisation après celle du catastrophisme, utilisé pour la sortie de l’UE et pour le sauvetage de la planète. Je ne doute pas que cet incendie ait touché une fibre du cœur de Macron mais celui-ci a vite repris ses réflexes de conquête du pouvoir sur le mode utilisé du « Pensez printemps », « Demain elle sera plus belle, je m’y engage » comme le fait qu’il n’y aura plus de sans-abris et que le chômage aura largement baissé. J’ai bien peur que beaucoup se laissent prendre par le cœur, la peur et les bonnes paroles, c’est malheureusement la recette qui bloque l’esprit critique de nous tous. C’est un effort de s’en abstraire, effort que tout le monde ne fait pas dans un deuxième temps, celui de la réflexion et du bon sens.

Soyons solidaires quand un malheur nous frappe au cœur 

Mais ne laissons pas au vestiaire notre esprit critique

C’est sous son aile que nous avons la force 

De voir la réalité en face sans les fards

De la propagande et de l’enfumage. 

Lui seul peut sauver le peuple,

La démocratie et le pays !

Claude Trouvé 
18/04/18