mardi 31 mai 2016

Changer de cap mais comment ? (1ère partie)



« Hollande est une escroquerie » dit le patron de Wikileaks, ce qui n’est pas loin de notre accusation de forfaiture et de trahison du peuple français. Il ne reste plus qu’une petite minorité de nos citoyens pour accepter la politique menée. Il convient donc de lancer des idées refondatrices d’une nouvelle voie, car il ne suffit pas de critiquer, l’heure des propositions s’impose. Commençons par l’image de notre pays dans le monde. La France est désormais le pays le plus engagé dans les conflits derrière les États-Unis, la liste ci-contre est impressionnante. Ensuite dans quel domaine la France est-elle dans le trio de tête des pays exportateurs ? Les armes, ce qui ne veut pas dire que l’armée française est la mieux équipée, loin de là nos troupes de terre sont souvent mal équipées en matériel et celui-ci est souvent vétuste. Nous ne disposons même pas de l’accompagnement nécessaire pour transporter nos troupes à l’extérieur, ni des moyens radar aériens de gestion du ciel. Néanmoins notre pays devient la cible de rancœurs diverses, africaines et asiatiques, principalement musulmanes.

Il convient donc de redonner à notre pays une image du pays de la liberté individuelle et de l’union derrière son drapeau, ce qui est dans notre Constitution exprimé par une République une et indivisible associé à trois mots, liberté, égalité, fraternité. On ne peut prôner ces idéaux et en même temps se permettre de les oublier dans nos actions extérieures guerrières et commerciales. On ne peut vendre des avions à des pays musulmans, contre d’autres pays musulmans, et s’accommoder de leur violation des Droits de l’Homme. On ne peut pas considérer le droit d’ingérence comme un passe-droit délivré au nom de la démocratie, donc de la liberté des peuples de décider de leur avenir. On ne peut pas dénigrer notre pays dans son action coloniale, esclavagiste et pétainiste, et en même temps continuer à en salir son image aux yeux du monde en se proclamant gendarme du monde derrière une puissance hégémonique. 

Il faut d’abord retrouver l’élan de l’amour de notre pays et le communiquer sans relâche en redonnant le sentiment que la France a des atouts géographiques, historiques, scientifiques et culturels qui lui donnent la possibilité de briller encore dans l’avenir du monde. Il suffit qu’elle y croit et ne sombre pas dans un suivisme apeuré derrière un système mondial défendu par des puissance plus ou moins occultes qui font des Etats-Unis leur bras armé propagateur de l’hégémonie. Mitterrand n’a pas cru que la France pouvait continuer sa route seule, et il a mis le doigt dans une Europe qui donne à l’Allemagne l’occasion de la dominer avec l’aide américaine. On voit qu’un coup d’arrêt s’impose aujourd’hui. La Nation doit considérer le retour à sa souveraineté comme une action de salut public.

Les intellectuels et les politiques sont de plus en plus nombreux à rejoindre ce point de vue devant le fiasco de la politique menée depuis quarante ans et aggravée depuis 9 ans. Le souverainisme a été brocardé par la pensée unique en l’assimilant au repli sur soi, ce qui n’est évidemment pas le cas. C’est la possibilité pour une Nation de décider de son avenir en toute indépendance et en fonction de ses propres intérêts. Le mot s’insinue désormais dans les discours politiques et ne devient plus ni réservé à une minorité de vieux grognards de droite, ni tabou. Ceux, pour qui utiliser le mot était compris comme une opération suicide, viennent récemment de le prononcer. Marine Le Pen en premier et récemment Jean-Luc Melenchon faisant suite à un courageux souverainiste de gauche, Jean-Pierre Chevènement, qui ne l’a jamais renié depuis Maastricht. Du coup l’idée fait son chemin et se « dédiabolise ». La pensée unique gauche-droite pouvait surfer sur le catastrophisme d’une sortie de l’euro mais l’arrivée d’un flux migratoire non maîtrisé dans l’UE a ouvert les yeux sur l’intérêt des frontières. 

Dans le souverainisme il n’y a pas le rejet de l’Europe mais celui du fonctionnement de l’UE imposé aux peuples européens et dont le véritable but est masqué. Mais dans le souverainisme, il y a la volonté d’un peuple de lutter sans complexe dans un monde où aucune puissance ne doit se permettre de dominer tous les autres. La montée des BRICS montre que la France, avec d’autres pays européens peut jouer un rôle stabilisateur préservant la paix. C’est donc une autre Europe qu’il faut construire, celle rassemblant des nations qui mettent en commun, en toute indépendance, des actions bénéfiques pour chacun d’entre elles et avec l’assentiment explicite de leurs peuples. Le premier facteur d’indépendance est la monnaie, le second est la maîtrise des frontières. La nouvelle Europe doit exclure ces deux dépendances. Par contre à contrario, la politique de défense peut être commune entre les nations qui considèrent que leurs intérêts géopolitiques sont convergents. Dans ce cas, l’union fait la force et permet d’échapper à la puissance de l’OTAN par exemple. Sous prétexte de garantir la sécurité de l’UE, l’OTAN la met sous dépendance et sans défense réelle, donc à la merci des États-Unis.

Sortir de l’euro et renier le traité de Schengen apparaissent comme les deux actions qui conditionnent toutes les autres. Le catastrophisme de la sortie de l’euro doit être combattu par les exemples de pays qui ont leur propre monnaie et qui sont prospères, Islande, Norvège, Suisse, Suède. Il doit faire table rase de l’argumentation de la dette qui subirait le choc d’une dévaluation éventuelle de la monnaie nationale. On sait que la loi internationale de la « lex monetae » réduit l’impact d’une dévaluation à quelques % de la dette française. Le reste est une dette en monnaie nationale. Renier le traité de Schengen, c’est retrouver la maîtrise de nos frontières. Or nous l’avons perdue, la fermeture de celles-ci n’est possible que pour un temps limité sous contrôle de Bruxelles. On ne peut pas fermer ou entrouvrir une porte quand celle-ci n’existe plus, alors la maîtrise du flux migratoire ne nous appartient plus. 

Comment agir pour parvenir à réaliser ces deux actions ? On peut agir seul ou avec d’autres nations, je pense à l’Italie avec laquelle nous représentons une force économique importante comparable à l’Allemagne. Mais il faut bien comprendre que nous nous opposerons aux Etats-Unis qui ont justement fait éclore l’UE pour que les peuples européens perdent leur indépendance, que les nations disparaissent et que l’ensemble devienne beaucoup plus manipulable. De Gaulle s’est battu seul contre les Etats-Unis et grâce à lui nous avons un siège au Conseil de Sécurité de l’ONU. Nous avons donc un poids propre que n’a pas l’Italie ainsi que l’arme nucléaire. Les armes nucléaires stockées en Italie sont des armes américaines, entreposées contre toutes les conventions internationales. Pas plus que l’Iran, l’Italie ne devrait avoir ces armes sur son sol. La France doit avoir le courage d’agir seule si elle ne veut pas se retrouver dans des discussions et des pressions interminables qui mineront petit à petit sa volonté de briser l’étau.

On voit que la récupération de notre indépendance ne peut s’accommoder de notre participation à l’OTAN. Cela fait beaucoup de sorties à mettre en œuvre et la question d’une sortie pure et simple de l’UE est posée. Sans doute le meilleur moyen serait de rassembler un certain nombre de pays pour sortir ensemble avec un nouveau projet d’Europe bâti sur les intérêts économiques d’abord. Le noyau de base des nations aurait des capacités d’agrégation à la demande d’autres peuples. Des accords multilatéraux pourraient se mettre en place au fur et à mesure des consensus. Une Europe à géométrie variable est possible et sa souplesse lui garantirait une adaptabilité aux changements économiques et monétaires mondiaux. L’Europe du pas à pas permet aux peuples de se rassembler volontairement en prenant le temps de se comprendre et d’unifier leurs politiques économiques et sociales.

La voie serait alors tracée, claire, compréhensible et il appartiendrait aux politiques de persuader les citoyens que les buts sont atteignables et que les difficultés peuvent être maîtrisées par une volonté sans faille. Persuader le peuple que nous sommes sous une emprise destructrice et que la France doit croire en elle parce qu’elle en a les moyens, cesser de s’auto-flageller, est la première des missions de celui qui devra diriger la France. « Ralliez-vous à mon panache blanc » et « Qui m’aime me suive » sont les slogans qui montrent que la France n’exclut personne mais peut faire cavalier seul. C’est cette volonté qui force le destin. Sortons l’Europe de ses barbelés. Nous reparlerons du reste des actions dans l’article suivant. 

Il n’y a pas de libertés qui résistent à la dépendance 

Il n’y a pas d’indépendance sans monnaie gérée

Il n’y a pas de nation sans ses frontières 

Il n’y a pas de sécurité réelle

Confiée aux autres ! 

Claude Trouvé
Coordonnateur MPF du Languedoc-Roussillon

lundi 30 mai 2016

Mise à mort avant 2017 ?



Lorsque François Hollande s’est présenté comme candidat à la Présidentielle de 2012, j’ai d’abord cru qu’il ne gagnerait pas l’élection. Puis j’ai découvert les recommandations de Terra Nova, le think tank (laboratoire d’idées) socialiste, qui demandait de miser sur la jeunesse, sur la base électorale de l’Éducation Nationale et des fonctionnaires en général bien sûr, mais aussi sur la « diversité » dont on sait qu’elle est à majorité musulmane. Puis cette dernière recommandation a été mise en œuvre par le candidat avec des visites dans les banlieues « sensibles ». A partir de ce moment ses chances se trouvaient beaucoup plus assurées, car cette « diversité » croyait dans l’aide de la gauche, historiquement favorable à l’émigration, et dans la promesse de vote des étrangers. Le retard de la droite pour durcir sa position sur ce sujet de façon à surfer sur la peur de l’envahissement d’une civilisation fut trop tardive. On connait la suite d’autant plus que le centre s’est divisé en votes à droite et à gauche ne pesant plus sur le résultat.

Hollande élu, j’ai pensé qu’il ne finirait pas son mandat. La raison ? Elle est simple, un élu qui préside un Conseil départemental avec des résultats aussi mauvais n’a pas les qualités nécessaires pour diriger un pays. Ma culture de grande entreprise m’a indiqué que le niveau intellectuel d’un homme ou d’une femme n’a rien à voir avec sa capacité à diriger des hommes et les conduire avec une vue à moyen et long terme en franchissant les obstacles levés par le court terme et la peur du changement. Certains ne peuvent que travailler seuls, d’autres avec un petit groupe, d’autres enfin ne savent pas mobiliser sur des buts clairs, compréhensibles et atteignables. Ceux qui savent le faire sont des « managers » et, au sommet des grandes entreprises, on les paye à prix d’or… trop selon beaucoup. C’est un autre problème qui ne tient pas aux hommes mais au fait que ces derniers travaillent désormais, et ce n’était pas le cas autrefois, non pour le profit à partager, entre eux, le personnel et les actionnaires, mais pour la seule spéculation des actionnaires. Les gains spéculatifs sont devenus énormes avec la monnaie de singe des banques centrales, et les salaires ou stocks options ou retraite dorée des managers, qui font bondir le smicard, sont finalement très petits par rapport à ces spéculations. Cette évolution n’est que l’une des conséquences de la mondialisation et légiférer pour diminuer les émoluments de ces managers ne ferait soit que recruter des seconds couteaux ou pousser ces entreprises à délocaliser leurs sièges, ce qui d’ailleurs est en cours. 

La première partie de l’action de Hollande comme Président, s’est soldée par une action de conquête de l’électorat traditionnel avec l’augmentation des fonctionnaires. On se souvient des 60.000 postes dans l’Éducation Nationale et on voit aujourd’hui le résultat, la baisse continue de notre enseignement dans les classements internationaux. On a beau reprendre le traditionnel discours sur les difficultés sociales auxquelles sont confrontés les enfants de la « diversité », la France creuse l’écart des inégalités de résultats beaucoup plus que la plupart des pays européens eux-mêmes confrontés à ces difficultés. Pour avoir les coudées franches pour dépenser, Hollande a fait progresser les impôts plus qu’ailleurs dans l’UE tout en bloquant les salaires des fonctionnaires. Il a ainsi amorcé un double clivage entre d’une part les fonctionnaires qui voyaient leur pouvoir d’achat diminuer, et d’autre part les entreprises qui subissaient les contraintes induites sur la consommation, l’euro cher, et les charges patronales trop lourdes.

Pour noyer le poisson, Hollande s’est engagé dans des réformes sociétales promulguées en force en refusant tout référendum sur le mariage pour tous, et en lançant des réformes dans l’enseignement qui touchent non seulement à l’histoire, mais au « vivre ensemble » et aux bases sociétales comme la théorie du genre. Tout ceci amène des clivages inutiles et surtout montre au peuple que sa voix ne touche qu’un autiste sûr de sa majorité au Parlement et dans les collectivités territoriales. Son aura est assurée par une victoire facile au Mali, soutenue en plus par la droite, alors que le peuple se laisse abuser par ce combat qui ne peut finir par une résolution des problèmes ethniques et civilisationnels. Ceux-ci sont toujours là et notre présence militaire ne cesse de s’élargir jusqu’à la Libye au Nord et au Nigeria au sud. Pendant ce temps la France a toujours un commerce extérieur largement déficitaire pendant que l’Allemagne engrange des centaines de milliards d’euros depuis 2012 et le chômage n’a cessé de progresser, les impôts et taxes de progresser sauf pour certaines catégories très défavorisées. La classe moyenne est mise principalement à contribution car les impôts des riches ne rapportent que globalement peu et ceux-ci disposent en plus de nombreuses possibilités d’échapper à l’impôt. 

La fin 2013 a marqué notre intervention militaire bloquée en Syrie sur ordre d’Obama sans que l’opinion se rende compte que nous étions passés à deux doigts d’un conflit généralisé voire mondial. Les forces de l’OTAN et de la Russie étaient face à face le doigt sur la détente. Les quelques missiles lancés d’Italie sont finalement tombés dans la mer sans doute par brouillage de leur téléguidage par les forces russes. Mais Hollande a surfé sur la lutte pour la démocratie en stigmatisant le boucher Bachar el-Assad, en faisant croire qu’il était l’auteur de 250.000 meurtres alors qu’il s’agissait du total des victimes d’une guerre civile fomentée par les USA et non d’assassinats. Désormais il surfe sur la lutte contre les djihadistes et déclare le pays en guerre suite aux attentats. Il oublie que c’est lui qui a porté la guerre au Moyen-Orient et que les djihadistes invoquent donc la vengeance. Par ailleurs il sait qu’il ne fait que suivre, voire devancer les ordres des États-Unis, qui ont créé, formé Daech avec l’aide de ses alliés, de l’Arabie Saoudite, de la Turquie, de la Jordanie et d’Israël. Il sait aussi que l’intervention occidentale était suffisamment molle pour ne pas détruire Daech dont on attendait toujours qu’il tue Bachar el-Assad comme Kadhafi.

La Russie et la Chine ont sonné l’arrêt du cavalier seul des États-Unis sur la conquête du monde. Dans l’UE c’est désormais l’Allemagne qui mène la danse diplomatique. On le voit avec la Syrie et elle prend la main maintenant en Arabie Saoudite. Valls en Israël fait un fiasco et on voit que la France n’a plus de poids hors la vente de ses avions aux pays du Golfe assortie de largesses fiscales sur les investissements de ces pays en France. Hollande et notre pays sont sur le « reculoir » et nous allons devoir absorber beaucoup plus de migrants que ce qu’on nous laisse croire ; Grande Synthe va être démantelée, l’État reprend la main aux locaux et à Médecins Sans Frontières ; on peut s’attendre au pire. A l’extérieur Hollande est brûlé et les États-Unis ont appuyé pour que la récompense du meilleur président 2015 du monde lui soit décernée ; c’est un au revoir pour bons et loyaux services. Désormais c’est le couple Merkel-Obama contre le reste du monde. Le Nouvel Ordre Mondial veille au grain. 

Le revirement tout pour l’entreprise de la deuxième partie du quinquennat détruit le parti socialiste. Les tergiversations sur le nucléaire divise les écologistes et décrédibilise sa politique dont il pense que la COP21 va lui permettre autre chose que de beaux discours au niveau international. De plus le scepticisme sur le réchauffement climatique ne fait que progresser et surtout sur son origine anthropique. La division règne partout, à gauche et à droite, non seulement entre les hommes mais entre leurs convictions. C’est sans doute un des points forts du FN, où, si des dissensions règnent entre les cadres, les idées restent claires et affirmées. L’initiative de Robert Ménard montre que le souverainisme fait du chemin, même si les ego s’entretuent, et il fait désormais partie du langage de Jean-Luc Melenchon. Les extrêmes se mobilisent, je dirai les « populismes ». La CGT et FO reprennent la main dans la défense des faibles, sur le terrain du FN désormais. Malgré les oppositions entre des « populismes », le pays adhère à un ras-le-bol et la loi El Khomri est finalement un prétexte. Peu de gens en effet connaissent son contenu qui n’a cessé en plus d’évoluer.

Je disais que le peuple voit son destin se profiler dans le servage aux puissants, dans une privation progressive de liberté, dans un recul de l’idée de Nation et dans un envahissement inéluctable d’une autre civilisation de remplacement, alors que le chômage est à son plus haut. Comme le taureau dans l’arène, qui sait qu’il lutte pour sa vie, le peuple n’a plus qu’une solution c’est d’encorner son matador. C’est ce qui se passe aujourd’hui et la lutte contre le 49.3 c’est aussi la lutte pour la démocratie que rejette le Nouvel Ordre Mondial, son bras l’UE et son vassal Hollande. La partie est inégale car le NOM fera tout pour soutenir le gouvernement jusqu’aux élections prochaines. Hollande a le soutien de Bruxelles, des multinationales et de tout le monde bancaire occidental. Mais un peuple décidé, réuni dans sa diversité communautariste malgré son individualisme qui soutient sa conquête de la liberté, est en train de mettre à bas un pouvoir décrédibilisé. Si le matador survit, il devra être envoyé aux urgences pour soins intensifs. L’heure du jugement a sonné. A défaut de référendum, le peuple à 70% soutient passivement ou activement ce qui est en train de se passer. C’est ce que Bourdin a dit à Manuel Valls sur BFMwc montrant ainsi la non-représentativité d’un Premier Ministre et la perte de respect du pouvoir que se permet désormais le journalisme qui n’est plus un informateur de l’opinion mais un justicier. Ce Président a dupé son peuple et l’a vendu à l’étranger. Le peuple veut son « changement ». 

La démocratie n’a un sens que si le peuple reconnait son élu

Quand celui-ci devient son maître puis son bourreau,

 Forfaiture ne rime plus qu’avec dictature ! 

Claude Trouvé 
Coordonnateur MF du Languedoc-Roussillon