dimanche 15 mai 2016

L’Europe ? Cacophonie antidémocratique, antisociale et meurtrière (7ème partie)



Pour examiner l’histoire récente à partir de 2010, il convient de clôturer le chapitre précédent de l’immigration en cherchant les solutions susceptibles de rendre ce phénomène supportable. Il ne s’agit pas de jeter les migrants à la mer comme disent ceux qui veulent stigmatiser tous ceux qui n’acceptent pas le laxisme de nos gouvernements. La première chose est de redonner sur ce point au moins, la liberté d’action des nations et le problème des frontières est au centre du débat. Même si les frontières de l’UE étaient difficilement franchissables clandestinement, ce qui n’est pas le cas actuellement, elles ne seraient jamais totalement imperméables. De plus le traitement des immigrés dans les différents pays ne sera jamais le même si l’UE n’est pas devenue une union fédérale. Auquel cas la libre circulation permet à ceux-ci de se concentrer sur tel ou tel pays selon leur choix. D’ailleurs la politique des quotas ne veut absolument rien dire puisqu’une fois arrivés dans l’espace Schengen les migrants peuvent aller où ils veulent dans cet espace.

Nous sommes dans une telle cacophonie migratoire qu’elle ne peut être due au hasard. C’est bien là le principal problème. L’immigration est encouragée. Si telle n’était pas la volonté politique, son contrôle s’imposerait de lui-même et pas seulement à cause du terrorisme. Que dit-on d’un gouvernement qui empêche les français revenant de Syrie de sortir du pays ? Sinon d’augmenter les chances que ces individus n’aient qu’une chose en tête, celui de faire un attentat. Quand ils étaient 40 ou 50 par an, on pouvait espérer les contrôler, mais à 700 ou 800 aujourd’hui, c’est quasiment impossible. Le fait de voir que le nombre d’attentats déjoués est en progression n’a rien de rassurant, c’est normal et les services de renseignement font leur travail. Ce ne sont pas eux qu’il faut blâmer, mais c’est le Parlement, dont les politiques… que nous avons élus ! Que dit-on d’un gouvernement qui octroie des permis de séjour à des clandestins et donne le titre de français par le mariage ou qui fait entrer dans sa « maison » le petit qu’ils ont enfanté ?

Les élites gouvernementales ne font pas grand-chose pour protéger la France. Elles ont même couvert l’immigration d’un manteau de bons sentiments. Ce n’est pas la France qui est protégée mais l’immigration. La politique qu’ils mènent ne peut mener qu’à l’affrontement de deux communautés qui sont comme l’huile et le vinaigre, munis d’une non miscibilité générique. Il faut continuellement œuvrer pour que l’ensemble ne se sépare pas. Plus on ajoute du vinaigre, plus l’ensemble est difficile à homogénéiser. Plus on laisse reposer le tout, plus il se sépare. A vouloir mettre en avant l’immigration et lui donner plus de droits que de devoirs, à vouloir plier notre identité vers la leur, on engendre l’effet inverse et ce d’autant plus vite que cette immigration est fortement représentée. Déjà son arrivée dans les rouages ministériels et politiques, c’est pire en Belgique, laisse pressentir que la partie sera très difficile. Le nombre de représentants d’une communauté sont sensibles au nombre d’électeurs qui la représente et les lois de la République sont ensuite sensibles au nombre de ceux de cette communauté qui les votent ou les proposent.

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On peut mettre désormais droite et gauche dans le même panier et les accuser de complicité active dans un grand projet de disparition de la Nation par le gommage de son identité due au multiculturalisme et par l’immigration de plus en plus massive grâce à l’ouverture des frontières. Des mesures comme le renvoi de tout individu formé au djihad en France ou ailleurs, de tout individu clandestin ou sous carte de séjour se rendant coupables d’actes racistes de dénigrement du pays d’accueil et d’atteintes physiques sur les citoyens, ne sont pas prises. Que penser d’un gouvernement qui propose un artiste pour commémorer nos morts à Verdun après avoir chanté des propos haineux contre notre pays et les « youpins » qui sont français comme toutes les autres communautés ? Que penser quand un ministre en rajoute en traitant de racistes ceux qui s’en émeuvent ? C’est tout simplement de la provocation ! Ce n’est sûrement pas l’attitude d’un gouvernement courageux et déterminé à assurer l’apaisement et la sécurité de ce pays. La preuve vient de nous en être donnée. 

Le nouveau ministre conservateur norvégien, Erna Solberg, au pouvoir après des années de politique d’immigration ouverte, a lancé un programme qui expulse les musulmans qui ont des liens avec des groupes radicaux. Ceci a été étendu à tous les musulmans qui appartiennent à des mosquées radicales, qui profèrent des menaces ou sont les auteurs de violences à l’égard des « non-croyants ». 7 100 personnes ont été expulsées en 2014, plus de 10 fois le nombre sous le précédent gouvernement. Un grand pourcentage des personnes expulsées en 2014 étaient des demandeurs d’asile musulmans qui avaient vu leur demande d’asile rejetée. Que croyez-vous qu’il arriva ? Les crimes violents sont en baisse de plus de 31 % en moins d’un an depuis le début des expulsions de musulmans du pays !

De toute évidence il n’y a aucune volonté politique en France pour réguler l’immigration, en faire une immigration choisie et non subie. Il n’y a pas plus de volonté politique pour mener une véritable politique d’assimilation à l’identité nationale, sans laquelle la paix civile sera un jour menacée. L’étendue des zones de non-droit et le reflux de la population de souche hors des rassemblements communautaires d’une autre civilisation conduiront à des espaces d’affrontement que les populations de souche auront de plus en plus de mal à gagner sans recourir aux affrontements physiques. Ceci ne peut réussir sans cesser de guerroyer en terre musulmane et se contenter de défendre notre pays mais aussi la civilisation européenne sur son territoire. Enfin les accords avec les pays migrateurs doivent comporter des clauses définissant le retour des élites formées chez nous sauf décision au cas par cas, et nos aides financières doivent être suivies et versées directement pour les investissements dans des structures visibles et utiles, lycées, hôpitaux, centrales énergétiques, routes et infrastructures en général. On peut y ajouter les aides à la formation en général sur place. La notion de quotas d’immigration n’a pas lieu d’être mais celle-ci doit se faire sur les qualifications utiles au pays d’accueil. 

Il y a longtemps que Philippe De Villiers a donné les deux principes-clés, à savoir d’une part n’accueillir que ceux qui peuvent s’épanouir dans notre pays dans l’assimilation et le travail et rejeter les autres, et d’autre part pratiquer une politique d’aide ciblée en plein accord avec les pays migrateurs concernés en vue d’encourager le maintien au pays des jeunes qui veulent s’expatrier, une véritable intention de faire face à cette invasion du nord par le sud. Sur les deux principes énoncés, on reconnaîtrait une véritable volonté d’éviter l’éclatement de notre pays, sa lente décomposition par le massacre de son identité. Ce que nous vivons et en particulier depuis la crise 2008-2009 montre que rien de cela n’est mis en œuvre. Nous en reparlerons. 

La France s’ouvre à tous vents par charité, c’est ce que croit le bon peuple 

Celui que l’on manipule pour des raisons machiavélique

Qui le font œuvrer en fait pour son malheur 

Pour sa servitude et sa disparition ! 

Claude Trouvé 
Coordonnateur MPF du Languedoc  

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