On ne peut pas fermer
un rapide survol de la période récente jusqu’à la crise 2007-2008-2009, sans se
pencher sur une plaie qui gangrène le « vivre-ensemble » et qui
touche à l’identité française, l’immigration. En effet contrairement à ce que
nous laisse croire le battage médiatique, ce ne sont pas les évènements de
novembre 2015 qui sont les premiers signes révélateurs d’une évolution des
problèmes d’une population qui n’a pas réussi à faire son assimilation. C’est
bien en octobre-novembre 2005 que les premiers signes de l’impasse, dans
laquelle nous nous engagions, se sont révélés avec l’affaire du transformateur
qui a tué deux jeunes immigrés poursuivis par les forces de police. Si l’affaire
a pris de telles proportions par la suite, c’est qu’il était associé à cette « bavure »
de l’autorité policière une affaire de « gazage de la mosquée Bilal »
trois jours plus tard. La grenade n’y avait pas été tirée intentionnellement,
la police ignorait que l’entrepôt était un lieu de culte mais fait aggravant c’était
en période de ramadan. Cette affaire embrasa tout le pays dans les quartiers
sensibles et l’état d’urgence avait été décrété.
Les
zones de non-droit, les agressions des personnels de santé, des pompiers, et
évidemment des forces de l’ordre n’ont cessé de montrer leur refus de l’intégration.
Depuis la jeunesse ne cesse de se radicaliser, et une partie défie le pouvoir
par les attentats et les violences dans les manifestations. Les élites
politiques, culturelles et universitaires enfourchèrent la politique de
victimisation de la population de la « diversité », terme choisi pour
ne plus parler d’immigration. Pour mieux nous faire accepter celle-ci, elles y
associent un matraquage pour la repentance de la population de « souche ».
Celle-ci se voit décrite comme raciste, xénophobe, islamophobe, pétainiste, fasciste,
colonialiste tueur, avec tendance au nazisme. C’est peut-être ce qui va arriver
en continuant cette politique et en augmentant l’immigration que l’Europe ne
cesse d’appeler de ses vœux dans un grand élan de multiculturalisme. Le mythe
de la France black-blanc-beur a commencé avec la victoire de la France en Coupe
du Monde de 1998. Ce fut une magnifique occasion pour les politiques de nous
faire croire à ce rêve. Pourtant l’équipe de France a montré, 12 ans plus tard
en Afrique du Sud et lors de la Marseillaise sifflée avant un France-Algérie de
football, que le « vivre-ensemble » était totalement à construire.
Toute
cette manipulation de l’opinion pour nous faire passer pour des bourreaux
reçoit le soutien de l’Europe. Mme Merkel après avoir avoué l’échec du
multiculturalisme accueille un million de migrants pour des raisons économiques
et démographiques. Les français n’ont jamais été consultés sur l’immigration,
déni évident de démocratie, mais ils sont coupables quand ils s’inquiètent de l’arrivée
de migrants dont la civilisation différente rend plus difficile l’assimilation.
D’ailleurs on n’emploie plus ce terme car on sait que l’assimilation, qui
inclut l’intégration culturelle, ne peut être atteinte que par un nombre
restreint d’immigrés. C’est pourquoi le langage évolue au fur et à mesure que l’objectif
devient de plus en plus illusoire. On est passé de l’assimilation à l’intégration,
qui ne suppose plus l’acquisition d’un bagage culturel et permet de garder sa
propre culture sans concession. Puis est venu le terme d’insertion qui suppose
que l’objectif est d’être accepté dans le pays d’accueil avec des droits au
moins égaux aux autochtones. On en est désormais à l’inclusion, le forçage de l’immigration
de gré ou de force par les quotas qui engage le pays au meilleur accueil sans
engager à quoi que ce soit l’arrivant.
La France
est protégée par le fait que son attirance est moindre que celles de l’Allemagne
et du Royaume-Uni mais elle subit l’entassement des candidats au départ dans
les zones putrides de Calais où le problème n’est évidemment pas réglé. Les
affrontements y continuent et continueront tant qu’ils seront là. De toute
évidence plus la population en grande partie musulmane croit, plus les besoins
et les revendications croissent pour que les lois françaises évoluent dans le
sens des « accommodements ». Tout doit se plier à l’objectif du
multiculturalisme en agissant sur tous les leviers permettant à cette
population de vivre autrement dans ses propres codes de vie et d’accéder même à
des droits spécifiques comme par exemple la discrimination positive. Peu
importe que cela viole l’un des trois grands principes de la République, l’égalité
de ses citoyens devant la loi. Ceci est particulièrement vrai pour tout ce qui
touche à l’enseignement, en particulier pour l’histoire et le français. La
réforme avortée de l’orthographe n’était pas innocente.
Ce
problème majeur de l’immigration n’est pas déconnecté de la poussée à la
mondialisation qui veut la liberté des échanges économiques, humains et des
capitaux. L’idéologie du multiculturalisme est une idée de la gauche
traditionnelle, mais elle convient à la droite qui y voit une possibilité de
disposer d’un matériel humain ramenant sur l’Europe une main-d’œuvre bon
marché. La droite s’est convertie aux bienfaits de l’immigration et la gauche
au libéralisme. Les deux prônent désormais les vertus du mondialisme piloté par
la finance, les multinationales et les banques, c’est-à-dire le monde voulu par
le Nouvel Ordre Mondial. L’immigration massive à laquelle on assiste désormais
n’est qu’un volet d’une politique étasunienne qui vise à créer une civilisation
européenne sans identité réelle, où les nations qui détenaient des identités
différenciées ont disparu, où la masse des travailleurs est de plus en plus
surdimensionnée par rapport au travail proposé, où les laisser pour compte
seront malléables, à la merci de la pauvreté, des vaccins et des maladies
provoquées, et où les riches seront de plus en plus riches.
L’envahissement
de l’Europe par l’Afrique est de plus en plus conforté par des traités bilatéraux
qui facilitent l’immigration et l’arrivée aux gouvernements de politiques
représentant une autre culture garantit une dérive lente mais vers une perte d’identité
progressive. Mme Najat Belkacem est aussi l’émissaire marocaine du roi pour la
représentation de la civilisation de ce pays. Tout se fait dans une perte de
démocratie évidente dans toute l’Europe, car toutes les grandes décisions comme
l’agrandissement de l’UE, l’immigration et les guerres se font désormais par
voie parlementaire au mieux. On constate que le référendum est boudé par les
politiques nationaux et les instances européennes, car à toutes les occasions
données au peuple pour s’exprimer, celui-ci manifeste son désir d’identité
nationale et de refus de la politique de ses élites. Il n’est pas jusqu’aux nouvelles
régions en France qui ont échappé à la démocratie mais quand on a donné le
choix des noms au peuple, il a choisi un nom lié à son identité, comme les
Hauts de France, et a rejeté toutes les propositions de noms incluant le mot « Europe ».
Dans le domaine de l’immigration, comme dans les autres, l’UE ne se construit
pas pour les peuples, mais contre les peuples. L’UE ne se construit pas pour
enrichir la culture européenne de sa diversité, mais pour en faire un peuple déculturé,
sans racine, sans identité et malléable.
L’Union européenne initiée par Jean
Monnet
N’est qu’une production étasunienne
Pour un Nouvel Empire romain
Transatlantique cette fois
De maîtres et d’esclaves !
Claude
Trouvé
Coordonnateur MPF du
Languedoc-Roussillon
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