mardi 22 octobre 2019

Les bons chiffres contre les Fausses Nouvelles et la Propagande


Nous vivons dans un monde d’informations pléthoriques et d’immédiateté, une information chasse l’autre. Les médias télévisuels distillent l’information avec le chronomètre à la main et les débats contradictoires sont rares sur des sujets importants et quand ils existent, ce sont des shows où les politiques et les journalistes tiennent à y mettre leur grain de sel. Prenons quelques sujets qui sont importants pour notre vie, sociétale, économique, éducative, sociale, sociétale, etc. Le sujet des pesticides, dont on sait que nombre d’experts indépendants réfutent la nocivité officielle, est-il présenté avec des débats d’experts pour et contre ? J’ai un ami universitaire qui travaille sur le sujet. Il me dit que les pesticides répandus aujourd’hui ont une nocivité pour l’homme réduite d’un facteur 20, plus efficace et plus respectueux de l’environnement par rapport au début de leur emploi. Est-ce suffisant ? Avez-vous vu un débat contradictoire d’une heure et demie sur le sujet ? Néanmoins on vous a inculqué comme une certitude que les pesticides et les engrais étaient à proscrire dans un monde meilleur. Cette information est à prendre les yeux fermés. La terre va brûler. Avez-vous vu ou écouté une émission- débat entre scientifiques renommés d’accord ou non sur les prévisions climatiques ? Non le GIEC a dit, c’est la Bible du Climat et le tenant du consensus. Que fait-on de ce courrier envoyé à l’ONU par 500 scientifiques européens, dont 40 français, des meilleurs universités et laboratoires pour s’insurger contre les prévisions et l’urgence climatiques ? Le consensus, c’est les politiques qui s’en servent en occultant tout ce qui peut les déranger dans leurs objectifs. Les 11 vaccins sur les jeunes sont devenus obligatoires. Une bronca qui a réuni un millier de personnes a fait reculer le gouvernement italien.  En France on met sur la touche le Professeur Joyeux, cancérologue renommé, parce qu’il n’est pas d’accord. Avez-vous vu un vrai débat entre experts sur le sujet ? Non les politiques ont décidé en accord… avec les laboratoires. Un scientifique travaillant à la fabrication des vaccins m’a dit que, vu ce qu’il savait, il ne faisait pas vacciner ses enfants. Je n’ai, comme la plupart d’entre vous, aucune compétence pour défendre tel ou tel point de vue sur les vaccins à part ce qui nous reste du bon sens que l’on cherche par tous les moyens à mettre en sommeil. Nonobstant si je n’obéis pas en refusant le ou les vaccins, on a prévu une punition car la loi c’est la loi. Taisez-vous et marchez-droit, on pense pour vous. Ainsi va la France qui se moque des « votations suisses ».
 
Pour illustrer combien le monde médiatique et politique nous manipule en s’aidant de quelques chiffres-massue de son argumentaire, chiffres que peu de gens se donnent la peine ou ont le temps de vérifier, je vais vous montrer quelques chiffres que nous n’avez sûrement pas en tête parce qu’on ne vous les présente jamais ou très partiellement sur l’économie mondiale. Nous sommes dans une manipulation politique dont le secret est de changer perpétuellement de sujet pour que nous n’ayons pas le temps d’approfondir quoi que ce soit. Notre pauvre tête est bourlinguée entre la réforme des impôts si bien ficelée que chacun doit avoir un expert-comptable pour savoir s’il ne s’est pas fait gruger, l’urgence du sauvetage de la planète, la réforme des retraites comme os à ronger, et pour faire bonne mesure où l’on oublie qu’il s’agit d’abord d’un problème démographique comme je l’ai montré dans un précédent article, le problème migratoire dont l’urgence reste curieuse puisque ce sujet est urgent depuis 2005 avant qu’il touche 15% environ de la population aujourd’hui. Mais les politiques ont la solution à tout et nous concède des débats publics de concertation destinés essentiellement à vendre leur marchandise en laissant à chacun la faculté de choisir quelques friandises préparées à l’avance. Alors je gobe, nous gobons, vous gobez, on gobe sans avoir le temps d’avaler car on se dit que tout-de-même en France, ce n’est pas comme en Russie, on a la démocratie pour nous… enfin ce qu’il en reste.

Revenons à l’économie sous prétexte de répondre à cette question toute simple : finalement peut-on dire que nous devons nous féliciter d’être dans l’Union Européenne et dans l’euro ? Il y a beaucoup de facettes de ce choix à considérer mais, chacun le sait, tout est affaire de gros sous. Si ce choix n’est pas bénéfique économiquement par rapport à d’autres choix, cela aura un impact négatif sur beaucoup de sujets qui en dépendent, dont notre niveau de vie ? Le chiffre brandit par le gouvernement comme le symbole de la réussite c’est le PIB produit intérieur brut. D’ailleurs c’est par rapport à lui que l’on compare la dette française qui atteint les 100% alors que l’on admettrait plus la France dans l’UE pour être au-dessus des 60%, maximum requis pour adhérer. Pour se faire une idée de notre santé économique sur le PIB corrigé de l’inflation il n’y a que l’examen relatif qui peut nous renseigner. Pour se faire il est nécessaire de regarder l’évolution du PIB de 2004 à 2018. Cette période débute après l’euphorie de l’entrée de l’euro et inclue la crise de 2008.

Le choix des entités, pays et groupes de pays, est fait pour montrer que nous surfons sur des idées reçues. Il est ainsi clair que le PIB de la France n’a pas profité plus que l’ensemble des autres pays de l’UE et de la Zone euro. Mais l’UE elle-même n’a pas brillé par rapport au 35 pays de l’OCDE car de plus elle représente l’essentiel de l’économie de l’OCDE dont l’écart entre l’UE et les autres est encore plus marqué. « L’UE et l’euro sont bons pour la France » n’est qu’un slogan vide de réalisme. Il en est de même avec le « La France est désormais trop petite pour survivre ». Que doivent dire l’Islande, la Norvège et la Suisse ! Mais dans l’UE, la Suède et le Royaume-Uni sont plus dynamiques que la France et ont gardé leur monnaie. 


Paradoxalement on constate que le sentiment exprimé par de nombreuses personnes du « Autrefois on vivait mieux » est apparemment contredit par l’augmentation du PIB français hors inflation de 40% en 15 ans. Il va falloir constater que si la richesse du pays progresse, sa répartition a dû en oublier certains. Ce graphique nous projette en pleine figure le bon comportement de la Russie malgré les sanctions américaines, ce que la plupart des français ignorent, focalisés qu’ils sont sur les Etats-Unis. Certes elle est partie de bien bas et reste toujours avec cette image du moujik grelottant dans le froid. La Russie arrive à grands pas dans l’économie mondiale. On parle surtout de la Chine mais sans prendre réellement conscience de la vitesse de son évolution alors que le décalage de la Chine avec l’Europe est foudroyant et même avec les Etats-Unis. La Chine domine même les autres grands pays asiatiques comme l’Indonésie, l’Inde et le Japon. J’ai aussi porté le résultat de l’Islande, pays de l’EEE qui a refusé d’y entrer, pour montrer que l’argument du « La France est trop faible pour être seule en dehors de l’UE » n’est qu’un argument fallacieux, car l’Islande nous dépasse après avoir fait sa révolution pacifique des « casseroles » en mettant dehors les politiques accoquinés avec les financiers et en mettant les banquiers en prison. La France suit le chemin inverse et se couche sous les fourches caudines de l’UE, des banquiers judéo-américains et d’une Allemagne qui a effacé sa défaite de 1945. Elle relance la Grande Allemagne d’abord à l’Est mais désormais les yeux tournés vers la France par le traité d’Aix-la-Chapelle… un symbole fort et annonciateur. La France va se faire tailler des croupières par les Etats-Unis et n’a toujours pas compris l’importance de liens forts avec la Russie pour l’ancrer aussi à l’Ouest en pays d’équilibre entre l’Europe et l’Asie. La France est économiquement, socialement, diplomatiquement dans le carcan de l’UE dont les performances ne cessent de se laisser distancer par les autres pays. L’Irlande montre une dynamique à faire pâlir tous les pays du monde hors la Chine. Sa croissance en 2015 a été de 25%. La croissance cumulée de 131% sur 15 ans reflète la nature très particulière de la croissance irlandaise, basée sur la localisation d'actifs attirés par le faible taux d'imposition de la République sur les bénéfices des entreprises (12,5 % pour les revenus commerciaux avec de possibles réductions). Beaucoup de multinationales fixent leurs opérations en Irlande pour bénéficier de ce taux, sans que les montants « basés » en Irlande ne correspondent effectivement pas à des activités réalisées dans la République. Les bénéfices de ces compagnies sont ensuite redistribués aux actionnaires qui ne sont presque jamais Irlandais. Le peuple irlandais n’en bénéficie que très peu. A l’inverse l’Italie et la Grèce n’ont aucunement profité de leur situation dans l’UE et l’euro. Mais même l’Allemagne ne peut rivaliser avec la dynamique des Etats-Unis, de la Russie, de la Suisse, de la Suède, de l’Islande et à fortiori de l’Inde et de l’Indonésie sans parler de la Chine hors d’atteinte.


La démographie, très différente d’un pays à l’autre a évidemment son rôle à jouer ainsi que l’importance de départ du PIB en 2004. Pour mieux apprécier la dynamique des pays examinés, il faut regarder l’évolution du PIB/habitant PPA (parité de pouvoir d’achat) sur la période 2004-2018. Le graphique ci-dessus a été étendu à l’ensemble des pays de l’OCDE. La France s’avère moins performante que l’ensemble des pays de la Zone euro et même de l’UE. Avec une croissance du PIB/habitant de 9,24% sur 15 ans, soit 0,59%/an, la France se laisse distancer par 37 pays dans le monde sur ce critère d’enrichissement du PIB/habitant. Si elle devance les pays européens du Club Med, elle est derrière la Belgique, le Royaume-Uni, l’Autriche, la Suisse, les Pays-Bas, la Suède, l’Allemagne, et la Russie, sans parler évidemment des grands pays d’Asie. Certes il est plus facile de progresser lorsque l’on part d’un PIB/habitant faible mais notre performance par rapport à nos voisins comme la Belgique, le Royaume-Uni et particulièrement l’Allemagne montre que la France subit l’UE et l’euro, UE dont la dynamique est 50% au-dessous de celle de l’OCDE. Ce graphique montre clairement que c’est l’Allemagne qui profite de l’UE et de l’euro avec les pays de l’Est limitrophes comme la Pologne, la Slovaquie, la Tchéquie et les pays Baltes. La France, pays contributeur du budget de l’UE, s’appauvrit relativement aux autres pays du monde et sauve l’économie allemande et ses pays satellites.


Pour terminer il faut replacer la dynamique de croissance du PIB/habitant dans la situation actuelle de cet indicateur. La France n’est qu’à la 18ème place actuellement mais est destinée à reculer dans les années à venir comme elle l’a fait depuis 2004. Elle reste avec une croissance de 0,59% par an en 2018 qui n’éponge pas l’inflation. Certes l’Inde, l’Indonésie et la Chine ont encore un long chemin à faire mais avec un avantage en 2018 de 4,8% de la Chine, celle-ci aura dépassé le PIB/habitant de la France dans 8 ans soit en 2026, toutes choses égales par ailleurs ! Les chiffres parlent si on veut bien les regarder. La France est sur le « reculoir » car en 2004 son PIB/ habitant était supérieur de 1% à celui de la Zone euro, de 4% à celui de l’OCDE et de 10,2% à celui de l’UE. Mais aujourd’hui c’est respectivement -1,6%, -3,0% et +4,2%. Le tableau ci-contre montre que la France n’a pris un avantage que sur les pays du Club Med. Même notre sœur belge fait mieux. Pire elle prend du retard au sein de la zone euro. Les pays qui ont gardé leur monnaie nationale font mieux mis à part le Danemark. Mais encore une fois, les arguments tels que « la France est trop petite pour résister aux grands pays comme la Chine et les Etats-Unis » et celui de « en dehors de l’euro, point de salut » sont pris en défaut. Mais la zone euro tout entière ne résiste pas aux Etats-Unis et personne ne résiste à la Chine. Le grand pays de l’UE qui a le mieux résisté c’est l’Allemagne, l’euromark a fait son œuvre. On constate pour la France que la croissance annuelle moyenne du PIB/habitant ne couvre plus l’inflation et que le pays s’appauvrit. Même si, au rythme actuel, la Russie mettra plus d’un demi-siècle pour rattraper le PIB/habitant de la France, elle offre un dynamisme économique bien supérieur au nôtre malgré les sanctions économiques des Etats-Unis et de l’UE.

Le constat est amer pour la France qui s’enfonce vers la Grèce et voit même s’éloigner l’Islande. Il l’est d’autant plus que le couple franco-allemand, le moteur de l’UE, est désormais en retrait de l’évolution européenne et mondiale. L’Allemagne est particulièrement touchée par la concurrence asiatique sur son marché automobile. Le couple franco-allemand ne peut que s’isoler du reste des pays de l’UE et l’Allemagne a tout à y gagner pour rester en leader de l’UE et profiter de ce que la France peut encore lui apporter sur le plan économique, géopolitique et stratégique. Le Brexit n’arrangera rien car l’Allemagne a un solde du commerce extérieur très positif avec le Royaume-Uni. tMais il faut bien voir que l’Allemagne est un tigre de papier car l’essentiel de son commerce extérieur, apparemment très lucratif, se fait essentiellement dans l’UE. Or une bonne partie des paiements des acheteurs se stockent dans la Banque Centrale Allemande, qui paie le vendeur, sous la forme de créances sont à risque élevé et certaines non solvables, d’où l’inquiétude allemande pour son avenir. De plus en perdant le Royaume-Uni la France se retrouve seule face à l’Allemagne et subira son poids plus lourdement sur la politique européenne. Objectivement il est impossible de défendre l’appartenance de la France à l’UE et à la Zone euro pour de nombreuses raisons : 

Le lien de subordination aux Etats-Unis empêche la Russie de jouer son rôle entre l’Europe et l’Asie.

La France s’appauvrit avec une croissance du PIB/habitant qui ne couvre plus l’inflation.

Le couple franco-allemand, scellé par le traité d’Aix-la-Chapelle, ne performe plus.

L’appartenance à l’UE implique celle à l’OTAN sous maîtrise américaine

La France est en recul par rapport à l’UE et désormais à la Zone euro

Les pays européens ayant gardé leur monnaie réussissent mieux. 
 
Seul le matraquage médiatique et politique cache encore 

L’implacable vérité de la réalité des chiffres officiels !

 
Claude Trouvé 
22/10/19

jeudi 17 octobre 2019

Attention à l’information alarmiste sur le climat

La NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration | U.S), qui fait référence pour les mesures satellitaires de température, vient de publier le chiffre de la température globale (terres et océans) de septembre 2019. Avec une augmentation de température de +0,95°C par rapport à 1880. Ce mois détient le record d’augmentation de la température du globe pour un mois de septembre. Le titre à la une peut être : « Septembre 2019, le mois de septembre le plus chaud depuis 1880 ! ». C’est la stricte vérité et c’est une occasion d’enfoncer le clou du réchauffement climatique. Mais, si l’on se penche sur les chiffres et l’historique des températures mensuelles et annuelles du globe, il en ressort deux bémols à cette envolée médiatique. D’abord ce record a été atteint aussi en septembre 2015 ; ce mois de septembre 2019 est donc ex-aequo et non le seul. Ensuite le vrai record global mensuel, tous mois confondus, a été atteint, toujours selon la NOAA, en mars 2016 avec +1,31°C. Il s’agit évidemment non pas d’écart par rapport à l température moyenne de 1880, mais d’écart par rapport à la température du mois considéré en 1880, ce qui tient compte des variations saisonnières. En conclusion si le mois de septembre a été aussi chaud en 2015 qu’en 2019, cela ne prouve en rien le réchauffement climatique puisque l’écart n’a pas évolué. De plus  ce record, tous mois confondus, a été largement battu en mars 2016 avec +1,31°C et même en mars 2019 avec +1,10°C. Comme tout le monde se réjouit d’avoir un peu de chaleur au mois de mars, la propagande climatique se garde bien d’en faire un grand battage. Elle porte beaucoup mieux en période de canicule lors du mois de juillet 2019 avec +0,93°C en température globale ! Mais le ressenti en France une vague de chaleur sur l’Europe de l’Ouest occultait le froid ressenti en Russie et en Finlande durant la même période. Ce deuxième constat n’a donné lieu à aucune information modératrice du public sur l’évolution climatique mais bien au contraire a répandu une peur des catastrophes à venir

Encore une fois on ne peut pas parler des variations du climat en regardant seulement la France et (ou) une période particulière. Les plus petits cycles climatiques durent quelques années au moins, des dizaines d’années pour ceux qu’une vie humaine peut percevoir, mais des siècles et des millénaires pour les climatologues qui veulent approfondir leurs connaissances. La météorologie et la climatologie ne travaillent pas sur le même espace-temps. C’est de l’arnaque de faire parler des météorologistes sur les variations climatiques, ce n’est pas leur métier et leurs avis n’ont pas plus de valeur que celui d’un scientifique travaillant dans l’agriculture. Pour le moins l’information disponible qui peut être commentée par des spécialistes doit s’abstraire des variations saisonnières. On ne regarde pas l’évolution de la banquise entre la saison hivernale et estivale en disant que les glaces fondent. Il faut prendre en compte une année et regarder l’évolution sur des dizaines d’années au minimum pour se hasarder en dehors d’un simple constat à émettre des prévisions d’évolution.

Un grand et gros morceau de la calotte glaciaire de l’Antarctique est parti à la dérive cette année et les médias ont propagé immédiatement la preuve du réchauffement climatique laissant supposer que ce n’est que le début, comme les prévisions du GIEC le laissent penser, mais ce phénomène est un évènement naturel même si la taille de l’iceberg est impressionnante. Qui peut affirmer que cela ne s’est jamais produit avec des tailles de glace similaires ? Personne, car on ne dispose pas de cette information. Je rappelle qu’Al Gore en 2003 prévoyait un Pôle Nord sans glace en 2013 et que l’on allait passer de l’Atlantique au Pacifique par le détroit de Behring. L’expérience a été tentée avec un brise-glace russe au moment le plus favorable, alors pas de quoi apporter la moindre preuve de réchauffement. On peut aussi citer l’ours blanc à la dérive sur une plaque de glace et promis à la mort, alors qu’il s’agit d’une technique de pêche ancestrale chez ces animaux. On peut citer aussi l’information relatant des incursions fréquentes d’ours dans des zones habitées à la recherche de nourriture, donc affamés, alors qu’il s’agit d’une population croissante d’ours qui les pousse à aller hors de leur territoire de chasse, ce qui n’est pas la même chose.

Quand j’étais sur les bancs de l’école primaire, et cela fait plus de ¾ de siècle, on me montrait des cartes postales des années 20 grâce auxquelles je pouvais constater le recul des glaciers et on ne parlait pas alors de réchauffement climatique dû aux émissions de CO2 anthropique. Les glaciers alpins reculent depuis bien longtemps, ce qui n’est d’ailleurs pas vrai dans l’Himalaya. On peut aussi parler de la montée des eaux qui est notée d’une façon fiable depuis 1850 et qui a monté ensuite d’une façon régulière alors que l’industrialisation de certaines parties du monde était encore restreinte. Pour redonner du poids à l’argument et entonner le catastrophisme de l’immigration climatique, on a avancé que la vitesse de montée des eaux avait augmenté alors que les calculs sont mis en doute sur cette accélération dans des publications scientifiques récentes. On oublie au passage que certaines cavités ayant été exposées à l’air libre ont été découvertes à 100m de profondeur en mer Méditerranée dans les falaises près de Cassis. Ce catastrophisme de propagande n’a pas plus de valeur que l’augmentation de la fréquence et de la force des tornades et ouragans pour lesquels pourtant le GIEC dit ne pas pouvoir se prononcer dans son rapport scientifique. Il n’y a qu’une seule certitude c’est que la température a augmenté de moins d’un degré depuis 1880, et que depuis 1978 on observe une croissance de 0,02°C/an en moyenne sans que l’on puisse en déduire qu’elle va se poursuivre et qu’il y a un lien entre le CO2 émis dans l’air et la température globale sans qu’il soit parfaitement sûr que le CO2 soit la cause et non l’effet. De très nombreux scientifiques de renom estiment que l’influence du soleil a été minimisée, et que les cycles solaires ne sont pas pris en compte. De plus les océans ont un rôle primordial dans l’absorption du CO2 et on est loin de tout connaître sur leur influence. On peut aussi se poser la question de l’influence de la vapeur d’eau et du méthane présents en pourcentage plus élevé et à effet de serre plus important.

En fait la seule information dont on est sûr avec une petite marge d’erreur c’est la température globale car les valeurs des mesures des stations terrestres, des ballon-sonde et des satellites ont tendance à se rapprocher, même si les stations terrestres sont de plus en plus approchées par l’extension des villes, elles-mêmes plus chaudes que les campagnes. Par ailleurs si la météorologie nationale peut intéresser le public en donnant la température mensuelle moyenne pour la France, les températures globales ne devraient être diffusées au grand public qu’avec une moyenne sur une année pour montrer la variation relative d’une année sur l’autre et par rapport à 20 ans en arrière. Ceci permettrait à chacun de mieux différencier ce qui relève de la météorologie d’une part et de la climatologie d’autre part. Je vais publier tous les mois un graphique illustrant d’une part les différentes prévisions du changement climatique et l’évolution mensuelle d’une année glissante. Par exemple le graphique a été renseigné sur septembre 2019 en portant la moyenne des températures globales mensuelles d’octobre 2018 à septembre 2019. Ceci donne un effet de lissage qui permet de mieux visualiser les évolutions sur une cinquantaine d’années. La conclusion aujourd’hui c’est que les prévisions du GIEC de 2010 sont hautement improbables, que celles de 2015 entraîneraient une accélération de la montée des températures, et l’étude du GIEC de 2018 a montré que la valeur du bilan carbone encore à disposition pour ne pas dépasser les 1,5°C a largement augmenté, ce qui veut dire que le GIEC a commencé à tenir compte du décalage entre les mesures et les prévisions. En d’autres termes cela signifie que les prévisions non avouées d’augmentation des températures sont en réalité plus faibles que prévu. 



Ce graphique montre que le doute ne pourra pas être levé avant quelques années sur la validité des dernières prévisions. Toutefois la situation actuelle limitée à un degré au plus n’a rien d’alarmant et a même globalement des effets bénéfiques sur la végétation et donc l’alimentation des peuples qui ont connu autrefois de grandes famines dues au refroidissement climatique de l’époque. A l’inverse si Hannibal a pu faire franchir les Alpes à ses éléphants, c’est que la température qui y régnait était beaucoup plus élevée qu’aujourd’hui. L’énergie au sens large dépensée actuellement pour limiter le réchauffement n’a toujours pas de justification sérieuse scientifique car elle est basée sur des prévisions qui n’ont pas encore prouvé que la réalité des mesures les avait validées. L’impression visuelle que l’on tire du graphique ci-dessus vaut mieux que toutes les informations catastrophiques déversées à foison par les médias et les politiques. Cette vision n’est pas angoissante et ne réclame aucune urgence vu l’ignorance dans laquelle se trouve encore la science pour faire des prévisions sérieuses. Mais le principal enseignement est qu’il est urgent d’attendre… encore quelques années pour mieux comprendre les changements climatiques… en ne faisant rien ! Mais que les jeunes se rassurent il y a beaucoup à faire dans l’écologie raisonnable et de bon sens en dehors de l’idolâtrie d’une jeune illuminée poussée en avant par les puissances financières qui s’engraissent au passage des centaines de milliards dépensés pour ce combat inutile ou prématuré.


Pour terminer, certains lecteurs pourraient se demander ce qui m’autorise à donner un avis sur le changement climatique car je ne suis pas climatologue. Le seul avantage que j’ai sur la plupart des gens c’est que je suis physicien et spécialiste des modèles mathématiques. C’est pourquoi je m’attache à la validation des modèles prévisionnels par leur confrontation aux mesures réelles ultérieures. La deuxième raison est que je ne fais pas cavalier seul car le consensus scientifique a volé en éclats depuis que 500 chercheurs sur le changement climatique issus des plus grandes universités européennes viennent d’écrire au Secrétaire Général de l’ONU pour leur dire leur totale désapprobation sur l’alarmisme qui n’a pas lieu d’être et qu’il n’y a pas d’urgence climatique. Ils demandent que ceci soit débattu dans le cadre de cette institution mondiale avec une confrontation d’experts travaillant sur ce sujet. Ils estiment qu’on ne peut plus fuir indéfiniment ce débat vu les conséquences que cela a sur la marche du monde et les milliers de milliards de dollars que cela engage pour l’avenir.


Ceux qui ont bien connu la propagande allemande 

Avant et lors de la deuxième guerre mondiale

Savent combien l’enfumage des peuples 

Est une constante d’autant plus efficace

Que les médias ont un pouvoir accru. 

L’effet du catastrophisme climatique

 S’est nourri de celui du nucléaire. 

La peur est l’opium du peuple

Et l’étouffoir du bon sens ! 

Les manipulateurs

Le savent !

Claude Trouvé 
17/10/19