La
NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration | U.S), qui
fait référence pour les mesures satellitaires de température, vient de publier
le chiffre de la température globale (terres et océans) de septembre
2019. Avec une augmentation de température de +0,95°C par rapport à 1880.
Ce mois détient le record d’augmentation de la température du globe pour un
mois de septembre. Le titre à la une peut être : « Septembre
2019, le mois de septembre le plus chaud depuis 1880 ! ». C’est la
stricte vérité et c’est une occasion d’enfoncer le clou du réchauffement
climatique. Mais, si l’on se penche sur les chiffres et l’historique des
températures mensuelles et annuelles du globe, il en ressort deux bémols à
cette envolée médiatique. D’abord ce record a été atteint aussi en septembre
2015 ; ce mois de septembre 2019 est donc ex-aequo et non le seul.
Ensuite le vrai record global mensuel, tous mois confondus, a été atteint,
toujours selon la NOAA, en mars 2016 avec +1,31°C. Il s’agit évidemment
non pas d’écart par rapport à l température moyenne de 1880, mais d’écart par
rapport à la température du mois considéré en 1880, ce qui tient compte des variations
saisonnières. En conclusion si le mois de septembre a été aussi chaud en 2015
qu’en 2019, cela ne prouve en rien le réchauffement climatique puisque l’écart
n’a pas évolué. De plus ce record, tous
mois confondus, a été largement battu en mars 2016 avec +1,31°C et même en mars
2019 avec +1,10°C. Comme tout le monde se réjouit d’avoir un peu de chaleur au
mois de mars, la propagande climatique se garde bien d’en faire un grand
battage. Elle porte beaucoup mieux en période de canicule lors du mois de
juillet 2019 avec +0,93°C en température globale ! Mais le ressenti en
France une vague de chaleur sur l’Europe de l’Ouest occultait le froid ressenti
en Russie et en Finlande durant la même période. Ce deuxième constat n’a donné
lieu à aucune information modératrice du public sur l’évolution climatique mais
bien au contraire a répandu une peur des catastrophes à venir.
Encore
une fois on ne peut pas parler des variations du climat en regardant seulement
la France et (ou) une période particulière. Les plus petits cycles climatiques
durent quelques années au moins, des dizaines d’années pour ceux qu’une vie
humaine peut percevoir, mais des siècles et des millénaires pour les
climatologues qui veulent approfondir leurs connaissances. La météorologie
et la climatologie ne travaillent pas sur le même espace-temps. C’est de l’arnaque
de faire parler des météorologistes sur les variations climatiques, ce n’est
pas leur métier et leurs avis n’ont pas plus de valeur que celui d’un
scientifique travaillant dans l’agriculture. Pour le moins l’information
disponible qui peut être commentée par des spécialistes doit s’abstraire des
variations saisonnières. On ne regarde pas l’évolution de la banquise entre la
saison hivernale et estivale en disant que les glaces fondent. Il faut prendre
en compte une année et regarder l’évolution sur des dizaines d’années au
minimum pour se hasarder en dehors d’un simple constat à émettre des prévisions
d’évolution.
Un
grand et gros morceau de la calotte glaciaire de l’Antarctique est parti à la
dérive cette année et les médias ont propagé immédiatement la preuve du
réchauffement climatique laissant supposer que ce n’est que le début, comme les
prévisions du GIEC le laissent penser, mais ce phénomène est un évènement
naturel même si la taille de l’iceberg est impressionnante. Qui peut affirmer
que cela ne s’est jamais produit avec des tailles de glace similaires ? Personne,
car on ne dispose pas de cette information. Je rappelle qu’Al Gore en 2003
prévoyait un Pôle Nord sans glace en 2013 et que l’on allait passer de
l’Atlantique au Pacifique par le détroit de Behring. L’expérience a été tentée
avec un brise-glace russe au moment le plus favorable, alors pas de quoi
apporter la moindre preuve de réchauffement. On peut aussi citer l’ours blanc à
la dérive sur une plaque de glace et promis à la mort, alors qu’il s’agit d’une
technique de pêche ancestrale chez ces animaux. On peut citer aussi
l’information relatant des incursions fréquentes d’ours dans des zones habitées
à la recherche de nourriture, donc affamés, alors qu’il s’agit d’une population
croissante d’ours qui les pousse à aller hors de leur territoire de chasse, ce
qui n’est pas la même chose.
Quand
j’étais sur les bancs de l’école primaire, et cela fait plus de ¾ de siècle, on
me montrait des cartes postales des années 20 grâce auxquelles je pouvais constater
le recul des glaciers et on ne parlait pas alors de réchauffement climatique dû
aux émissions de CO2 anthropique. Les glaciers alpins reculent depuis
bien longtemps, ce qui n’est d’ailleurs pas vrai dans l’Himalaya. On peut aussi
parler de la montée des eaux qui est notée d’une façon fiable depuis 1850 et
qui a monté ensuite d’une façon régulière alors que l’industrialisation de
certaines parties du monde était encore restreinte. Pour redonner du poids à
l’argument et entonner le catastrophisme de l’immigration climatique, on a
avancé que la vitesse de montée des eaux avait augmenté alors que les calculs
sont mis en doute sur cette accélération dans des publications scientifiques
récentes. On oublie au passage que certaines cavités ayant été exposées à l’air
libre ont été découvertes à 100m de profondeur en mer Méditerranée dans les
falaises près de Cassis. Ce catastrophisme de propagande n’a pas plus de valeur
que l’augmentation de la fréquence et de la force des tornades et ouragans pour
lesquels pourtant le GIEC dit ne pas pouvoir se prononcer dans son rapport
scientifique. Il n’y a qu’une seule certitude c’est que la température a
augmenté de moins d’un degré depuis 1880, et que depuis 1978 on observe une
croissance de 0,02°C/an en moyenne sans que l’on puisse en déduire qu’elle va
se poursuivre et qu’il y a un lien entre le CO2 émis dans l’air et
la température globale sans qu’il soit parfaitement sûr que le CO2
soit la cause et non l’effet. De très nombreux scientifiques de renom
estiment que l’influence du soleil a été minimisée, et que les cycles solaires
ne sont pas pris en compte. De plus les océans ont un rôle primordial dans
l’absorption du CO2 et on est loin de tout connaître sur leur influence. On
peut aussi se poser la question de l’influence de la vapeur d’eau et du méthane
présents en pourcentage plus élevé et à effet de serre plus important.
En
fait la seule information dont on est sûr avec une petite marge d’erreur c’est
la température globale car les valeurs des mesures des stations terrestres, des
ballon-sonde et des satellites ont tendance à se rapprocher, même si les
stations terrestres sont de plus en plus approchées par l’extension des villes,
elles-mêmes plus chaudes que les campagnes. Par ailleurs si la météorologie
nationale peut intéresser le public en donnant la température mensuelle moyenne
pour la France, les températures globales ne devraient être diffusées au grand
public qu’avec une moyenne sur une année pour montrer la variation relative
d’une année sur l’autre et par rapport à 20 ans en arrière. Ceci permettrait à
chacun de mieux différencier ce qui relève de la météorologie d’une part et de
la climatologie d’autre part. Je vais publier tous les mois un graphique illustrant
d’une part les différentes prévisions du changement climatique et l’évolution mensuelle
d’une année glissante. Par exemple le graphique a été renseigné sur septembre
2019 en portant la moyenne des températures globales mensuelles d’octobre 2018
à septembre 2019. Ceci donne un effet de lissage qui permet de mieux visualiser
les évolutions sur une cinquantaine d’années. La conclusion aujourd’hui c’est
que les prévisions du GIEC de 2010 sont hautement improbables, que celles de
2015 entraîneraient une accélération de la montée des températures, et l’étude
du GIEC de 2018 a montré que la valeur du bilan carbone encore à disposition
pour ne pas dépasser les 1,5°C a largement augmenté, ce qui veut dire que le
GIEC a commencé à tenir compte du décalage entre les mesures et les prévisions.
En d’autres termes cela signifie que les prévisions non avouées d’augmentation
des températures sont en réalité plus faibles que prévu.
Ce
graphique montre que le doute ne pourra pas être levé avant quelques années sur
la validité des dernières prévisions. Toutefois la situation actuelle limitée à
un degré au plus n’a rien d’alarmant et a même globalement des effets
bénéfiques sur la végétation et donc l’alimentation des peuples qui ont connu
autrefois de grandes famines dues au refroidissement climatique de l’époque. A
l’inverse si Hannibal a pu faire franchir les Alpes à ses éléphants, c’est que
la température qui y régnait était beaucoup plus élevée qu’aujourd’hui. L’énergie
au sens large dépensée actuellement pour limiter le réchauffement n’a toujours
pas de justification sérieuse scientifique car elle est basée sur des
prévisions qui n’ont pas encore prouvé que la réalité des mesures les avait
validées. L’impression visuelle que l’on tire du graphique ci-dessus vaut
mieux que toutes les informations catastrophiques déversées à foison par les
médias et les politiques. Cette vision n’est pas angoissante et ne réclame
aucune urgence vu l’ignorance dans laquelle se trouve encore la science pour
faire des prévisions sérieuses. Mais le principal enseignement est qu’il
est urgent d’attendre… encore quelques années pour mieux comprendre les
changements climatiques… en ne faisant rien ! Mais que les jeunes se
rassurent il y a beaucoup à faire dans l’écologie raisonnable et de bon sens en
dehors de l’idolâtrie d’une jeune illuminée poussée en avant par les puissances
financières qui s’engraissent au passage des centaines de milliards dépensés
pour ce combat inutile ou prématuré.
Pour
terminer, certains lecteurs pourraient se demander ce qui m’autorise à donner
un avis sur le changement climatique car je ne suis pas climatologue. Le seul
avantage que j’ai sur la plupart des gens c’est que je suis physicien et
spécialiste des modèles mathématiques. C’est pourquoi je m’attache à la validation
des modèles prévisionnels par leur confrontation aux mesures réelles
ultérieures. La deuxième raison est que je ne fais pas cavalier seul car le
consensus scientifique a volé en éclats depuis que 500 chercheurs sur le
changement climatique issus des plus grandes universités européennes viennent d’écrire
au Secrétaire Général de l’ONU pour leur dire leur totale l’alarmisme n’a
pas lieu d’être et qu’il n’y a pas d’urgence climatique. Ils demandent que
ceci soit débattu dans le cadre de cette institution mondiale avec une
confrontation d’experts travaillant sur ce sujet. Ils estiment qu’on ne peut plus
fuir indéfiniment ce débat vu les conséquences que cela a sur la marche du
monde et les milliers de milliards de dollars que cela engage pour l’avenir.
Ceux
qui ont bien connu la propagande allemande
Avant
et lors de la deuxième guerre mondiale
Savent
combien l’enfumage des peuples
Est
une constante d’autant plus efficace
Que
les médias ont un pouvoir accru.
L’effet
du catastrophisme climatique
S’est
nourri de celui du nucléaire.
La
peur est l’opium du peuple
Et l’étouffoir
du bon sens !
Les
manipulateurs
Le savent !
Claude
Trouvé
17/10/19
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