Les jeunes de France et même du monde
entier se mobilisent et défilent avec un slogan « Il est urgent de
sauver la planète ». On peut même voir dans les propos de certains
et dans les messages politiques en particulier en France que cela devient de
plus en plus urgent. Bien sûr le message est global et ne parle pas
exclusivement du réchauffement climatique, mais si on ajoute l’épuisement des
ressources naturelles, il ne reste pas grand-chose dans leur croisade qui soit novateur
par rapport à ce que les générations précédentes avaient compris et mis en
œuvre avec plus ou moins de succès. Autrefois l’écologie commençait à l’école
avec la préservation de la biodiversité et de l’environnement. Evidemment
l’homme se targuait déjà d’apporter sa contribution égocentrique en distinguant
les animaux utiles des animaux nuisibles. Remarquons qu’aujourd’hui, sous des
couverts de sauvetage global, la primauté de ce nouveau combat est bien la
survie de la race humaine. Que l’on ne me dise pas que l’implantation des ours
et des loups en pleine nature dans nos montagnes participe au sauvetage de la
biodiversité. Les loups finiront par disparaître au fur et à mesure de
l’accroissement de la population humaine et de ses besoins de territoire. C’est
une opération pour se donner bonne conscience, mais onéreuse et dangereuse. Des
évènements climatiques ou catastrophiques ont fait disparaître les dinosaures, les
brontosaures, et nous n’aurions pas pu cohabiter avec eux.
La nouvelle urgence est climatique et
la jeunesse l’affirme. Cela sous-entend que les générations anciennes ont vécu
en rendant invivable cette planète pour les générations suivantes. Il est vrai
qu’ils ont fourni des générations de mineurs et de conducteurs de machine à
vapeur, des milliers d’usines, de locomotives à vapeur, et de cheminées de
maison, crachant allègrement leurs escarbilles dans l’atmosphère. On ne se
préoccupait pas des particules fines à l’époque. On prenait de la distance
derrière les camions qui crachaient leur fumée noire nauséabonde, et après un
voyage en train on allait se laver la figure, les mains et parfois on changeait
de vêtement. Evidemment on n’avait pas fait le lien entre le CO2 et
la température, sans doute parce que pendant les hivers 41-42, 56-57 et 61-62,
on se gelait. Aujourd’hui on nous explique qu’alors la teneur du carbone
anthropique était inférieure au « bruit » de ses variations
naturelles. Mais curieusement dès 1978 le loup est sorti brusquement du bois et
la température s’est mise à grimper pendant 20 ans pour finalement s’arrêter
pendant 15 ans à +0,6°C par rapport à 1880 ou 1978. On a donc pu polluer tant
et plus sans provoquer de réchauffement. Mais aujourd’hui l’urgence climatique
est déclarée et la jeunesse en fait le but de sa génération. Question : A
votre avis ont-ils été informés du hiatus climatique des années
1998-2013 ? En ont-ils cherché la raison ? Bof l’urgence est désormais sur
les +0,3°C supplémentaires pris entre 2013 et 2018. Dès le cours élémentaire on
sait que +0,3°C en 5 ans, cela fait +1,9°C en 32 ans et nous voilà en 2050. La
revue scientifique « Nature » a publié un article d’une équipe
universitaire donnant +7°C en 2100, vous voyez que les +1,9°C sont crédibles en
2050. Toutefois un statisticien débutant a montré que les calculs scientifiques
de cette équipe étaient biaisés et les auteurs ont dû se rétracter.
Le GIEC a dit que les prévisions climatiques des modèles mathématiques prévoyaient la poursuite du réchauffement jusqu’à la fin du siècle et Jean Jouzel prévoit +4°C en 2080. Le GIEC est censé représenter un consensus scientifique, mais en son sein, seul le groupe 1 est constitué de scientifiques capables de lire les articles publiés par toutes les instances scientifiques de ce monde et d’en faire une synthèse mais avec l’objectif de prévisions du réchauffement climatique. Les publications n’allant pas dans ce sens ne sont donc pas retenues. On en arrive ainsi à une dichotomie entre les scientifiques tenants du carbone anthropique comme cause du réchauffement posé en certitude, et les climato-sceptiques qui ont des interrogations sur ces affirmations et sur les prévisions. Les premiers d’entre eux ont l’aura de la version officielle et la gloire par les médias et les politiques, les seconds se voient vilipendés et ont toutes les peines du monde à voir leurs études sortir d’un microcosme de spécialistes. C‘est pourquoi des scientifiques interpellent l’Onu et dénoncent la tyrannie du politique et du médiatique. Ils sont 500, ils enseignent dans les institutions les plus prestigieuses du monde et ils sont très en colère. Ils dénoncent les fausses informations de pseudos experts et demandent à l’Onu un travail sérieux. Pour la France, le CNRS et l’Académie des sciences se mobilisent, et il est difficile de les présenter comme d’obscurs crétins ; parmi eux Sylvie Brunel, Jean-Louis Butré, Philippe Colomban, Vincent Courtillot, Pierre Darriulat, Bruno Durieux, Philippe de Larminat. Voici ce qu’ils disent :
Les modèles de circulation générale du climat sur lesquels la politique internationale est actuellement fondée sont inadaptés. Il est donc cruel aussi bien qu’imprudent de préconiser le gaspillage de milliers de milliards de dollars sur la base des résultats de modèles aussi imparfaits. Les politiques climatiques actuelles affaiblissent inutilement le système économique, mettant des vies en danger dans les pays à qui est refusé l’accès à une énergie électrique permanente et bon marché.
Le GIEC a dit que les prévisions climatiques des modèles mathématiques prévoyaient la poursuite du réchauffement jusqu’à la fin du siècle et Jean Jouzel prévoit +4°C en 2080. Le GIEC est censé représenter un consensus scientifique, mais en son sein, seul le groupe 1 est constitué de scientifiques capables de lire les articles publiés par toutes les instances scientifiques de ce monde et d’en faire une synthèse mais avec l’objectif de prévisions du réchauffement climatique. Les publications n’allant pas dans ce sens ne sont donc pas retenues. On en arrive ainsi à une dichotomie entre les scientifiques tenants du carbone anthropique comme cause du réchauffement posé en certitude, et les climato-sceptiques qui ont des interrogations sur ces affirmations et sur les prévisions. Les premiers d’entre eux ont l’aura de la version officielle et la gloire par les médias et les politiques, les seconds se voient vilipendés et ont toutes les peines du monde à voir leurs études sortir d’un microcosme de spécialistes. C‘est pourquoi des scientifiques interpellent l’Onu et dénoncent la tyrannie du politique et du médiatique. Ils sont 500, ils enseignent dans les institutions les plus prestigieuses du monde et ils sont très en colère. Ils dénoncent les fausses informations de pseudos experts et demandent à l’Onu un travail sérieux. Pour la France, le CNRS et l’Académie des sciences se mobilisent, et il est difficile de les présenter comme d’obscurs crétins ; parmi eux Sylvie Brunel, Jean-Louis Butré, Philippe Colomban, Vincent Courtillot, Pierre Darriulat, Bruno Durieux, Philippe de Larminat. Voici ce qu’ils disent :
Les modèles de circulation générale du climat sur lesquels la politique internationale est actuellement fondée sont inadaptés. Il est donc cruel aussi bien qu’imprudent de préconiser le gaspillage de milliers de milliards de dollars sur la base des résultats de modèles aussi imparfaits. Les politiques climatiques actuelles affaiblissent inutilement le système économique, mettant des vies en danger dans les pays à qui est refusé l’accès à une énergie électrique permanente et bon marché.
Nous
vous exhortons à suivre une politique climatique fondée sur une science solide,
sur le réalisme économique et sur une attention réelle vis-à-vis de ceux qui
sont frappés par des politiques d’atténuation coûteuses et inutiles.
Nous
vous demandons d’inscrire cette Déclaration à l’ordre du jour de votre
prochaine session à New York.
Nous
vous invitons également à organiser avec nous début 2020 une réunion de haut
niveau, constructive, entre des scientifiques de réputation mondiale des deux
côtés du débat sur le climat. Cette réunion rendra effective l’application du
juste et ancien principe, aussi bien de bonne science que de justice naturelle,
selon lequel les deux parties doivent pouvoir être pleinement et équitablement
entendues. Audiatur et altera pars !
Pourtant le monde écologique, politique, médiatique,
scolaire, mobilise la jeunesse pour une deuxième croisade : « L’urgence
est climatique et il faut sauver la planète » pour la version
officielle où l’ennemi est le carbone. L’activité humaine est mise en cause,
mais heureusement pas notre respiration, car certains calculs montrent que nous
« polluons » autant que l’industrie tout entière. On oublie que les
variations du CO2 naturel et de la température sont cycliques et que
tout se mélange aujourd’hui entre le CO2 naturel et l’anthropique.
Nos jeunes ont-ils eu cette information qu’illustrent les graphiques ci-contre
sur 400 millénaires. Indéniablement il y a corrélation entre la teneur en CO2
et la variation de température. Mais à l’œil nu pouvez-vous dire si la
variation de la teneur en CO2 précède ou suit celle de la
température ? Autrement dit le CO2 est-il la cause ou l’effet ?
Certains scientifiques pensent que c’est un effet. On parle actuellement d’une
teneur de CO2 proche de 400 ppm dans l’atmosphère, or les graphiques
nous donnent des variations maximales de température de 10°C (-8°C à +2°C) pour
moins de 100 ppm (180 ppm à 280 ppm). Ces valeurs donnent une relation entre
les variations du CO2 et de la température beaucoup plus importante
que celle observée actuellement. On ne voit guère d’explication ailleurs que
dans l’hypothèse que le CO2 naturel est un effet et non une
cause des températures… mais je ne suis pas un climatologue. Je veux simplement
montrer qu’il faut toujours se poser des questions où le bon sens doit être
utilisé pour poser les bonnes questions.
De plus si l’on revient à une époque plus contemporaine, un travail récent de Ernst-Georg Beck (2006), Université de Freiburg, Allemagne, a consisté à analyser les mesures faites, par des chercheurs de plusieurs disciplines (biologie, médecine…), en ce qui concerne le CO2, depuis deux cents ans. Elles contredisent les conclusions tirées à partir des seules carottes glaciaires. Leurs analyses chimiques précises du CO2 dans l'air depuis 180 ans, basées sur plus de 90 000 mesures, montrent une évolution différente de ce qu'annonce le GIEC. Depuis 1829, la concentration en CO2 dans l'air dans l'hémisphère nord a baissé, à partir d'une valeur d'environ 400 ppm, jusqu'en 1900, à une valeur d'environ 300 ppm. Elle a augmenté ensuite jusqu'en 1942, à plus de 400 ppm. Après ce maximum, elle est retombée à 350, pour remonter ensuite à 380 ppm aujourd'hui. La précision sur ces mesures est d'environ 3 ppm. Il n'existe donc aucune croissance exponentielle du CO2 depuis l'âge préindustriel. Mais au fait pourquoi s’intéresse-t-on tant au CO2 qui n’est présent dans l’air qu’à hauteur de 3,6% et non à la vapeur d’eau, autre gaz à effet de serre, présent à 95% et au troisième, le méthane dont on parle pourtant en accusant les émissions de gaz par les intestins de nos bovins ? Ajoutons à cela que les océans contiennent 50 fois plus de CO2 que l'atmosphère, mais les différents processus physico-chimiques sont mal connus et non validés. Pour un mathématicien, une tentative de résolution d'un problème fondée uniquement sur la variable secondaire et négligeant la variable principale est une absurdité, une aberration : si l'on veut un jour comprendre l'effet de serre et ses variations, il faudra commencer par étudier la vapeur d'eau. Les volumes de CO2 brassés et les échanges entre l’air et les océans sont tellement plus importants que ceux provenant du CO2 anthropique deviennent dérisoires… et remettent en cause toute la théorie officielle actuelle.
De plus si l’on revient à une époque plus contemporaine, un travail récent de Ernst-Georg Beck (2006), Université de Freiburg, Allemagne, a consisté à analyser les mesures faites, par des chercheurs de plusieurs disciplines (biologie, médecine…), en ce qui concerne le CO2, depuis deux cents ans. Elles contredisent les conclusions tirées à partir des seules carottes glaciaires. Leurs analyses chimiques précises du CO2 dans l'air depuis 180 ans, basées sur plus de 90 000 mesures, montrent une évolution différente de ce qu'annonce le GIEC. Depuis 1829, la concentration en CO2 dans l'air dans l'hémisphère nord a baissé, à partir d'une valeur d'environ 400 ppm, jusqu'en 1900, à une valeur d'environ 300 ppm. Elle a augmenté ensuite jusqu'en 1942, à plus de 400 ppm. Après ce maximum, elle est retombée à 350, pour remonter ensuite à 380 ppm aujourd'hui. La précision sur ces mesures est d'environ 3 ppm. Il n'existe donc aucune croissance exponentielle du CO2 depuis l'âge préindustriel. Mais au fait pourquoi s’intéresse-t-on tant au CO2 qui n’est présent dans l’air qu’à hauteur de 3,6% et non à la vapeur d’eau, autre gaz à effet de serre, présent à 95% et au troisième, le méthane dont on parle pourtant en accusant les émissions de gaz par les intestins de nos bovins ? Ajoutons à cela que les océans contiennent 50 fois plus de CO2 que l'atmosphère, mais les différents processus physico-chimiques sont mal connus et non validés. Pour un mathématicien, une tentative de résolution d'un problème fondée uniquement sur la variable secondaire et négligeant la variable principale est une absurdité, une aberration : si l'on veut un jour comprendre l'effet de serre et ses variations, il faudra commencer par étudier la vapeur d'eau. Les volumes de CO2 brassés et les échanges entre l’air et les océans sont tellement plus importants que ceux provenant du CO2 anthropique deviennent dérisoires… et remettent en cause toute la théorie officielle actuelle.
J’en viens donc à notre jeunesse car elle est prise
dans des incantations qui confinent à une attitude quasi-religieuse. Dûment
chapitrée, cette jeunesse se croit investie d’une mission divine de rédemption des
péchés humains. La taxe carbone est d’ailleurs une repentance comme au temps
des indulgences d’Urbain II. Elle s’investit en toute bonne foi et en toute
crédulité dans une croisade inutile, dangereuse et coûteuse. Elle est inutile
parce que la vérité officielle ne s’appuie sur rien pour valider les prévisions
et ignore le caractère cyclique des variations naturelles du CO2
liées à la variation de l’inclinaison de l’axe de la terre. Les deux petits
schémas présentés montrent combien la prévision quasi linéaire actuelle peut
être prise en défaut, et en 2100 la température peut être inférieure à celle
d’aujourd’hui. La seule différence est que le premier graphique démarre en
1910, le second en 1880. Elle est inutile parce que l’impact des émissions de
CO2 par la France sur les émissions mondiales est de 1,5% mais celle du CO2
anthropique est de 0,013% selon les calculs du polytechnicien et
professeur Janovici. Cette croisade est dangereuse parce qu’elle obscurcit le
nécessaire doute qui doit subsister dans l’esprit des gens et en particulier de
la jeunesse pour conserver un esprit critique et s’abstraire de l’idolâtrie,
source de dérives conduisant aux dictatures. Cette forme d’écologisme y
conduit.
Or c’est la jeunesse qui est prise en otage dès le parcours scolaire entamé. Pendant ses études, l’élève a appris de la physique, de la chimie, tout un ensemble de connaissances qui l’ont laissé avec la conviction que ses connaissances lui permettaient de maîtriser le monde. Peut-être ne sait-il pas tout sur tout, mais presque ! Pour lui, la physique de l’atmosphère ne fait pas partie des interrogations. Il a acquis un savoir clos, fermé, bien protégé, que viennent conforter chaque jour un peu plus la presse et les médias. Il est piégé dans un nuage de certitudes qui n’ont plus à être mises en doute. Il est savant, il est puissant, et donc il est responsable. Sa responsabilité, il la revendique haut et fort : cela concerne les déboisements en Amazonie, l’appauvrissement des énergies, les rejets de gaz à effet de serre, et tout ce que l’on voudra. Il n’y a pas de limites à ses convictions. Je ne résiste donc pas à vous faire part d’un texte relevé dans la presse contestataire :
Or c’est la jeunesse qui est prise en otage dès le parcours scolaire entamé. Pendant ses études, l’élève a appris de la physique, de la chimie, tout un ensemble de connaissances qui l’ont laissé avec la conviction que ses connaissances lui permettaient de maîtriser le monde. Peut-être ne sait-il pas tout sur tout, mais presque ! Pour lui, la physique de l’atmosphère ne fait pas partie des interrogations. Il a acquis un savoir clos, fermé, bien protégé, que viennent conforter chaque jour un peu plus la presse et les médias. Il est piégé dans un nuage de certitudes qui n’ont plus à être mises en doute. Il est savant, il est puissant, et donc il est responsable. Sa responsabilité, il la revendique haut et fort : cela concerne les déboisements en Amazonie, l’appauvrissement des énergies, les rejets de gaz à effet de serre, et tout ce que l’on voudra. Il n’y a pas de limites à ses convictions. Je ne résiste donc pas à vous faire part d’un texte relevé dans la presse contestataire :
« Tous les jours, la presse le
conforte dans ses convictions, qu’elle nomme responsabilités, et les
politiciens la sollicitent. Il ouvre un blog interactif ; il anime une
association ; il milite pour la taxation des profits des compagnies
pétrolières. Allez donc dire à ce crétin boutonneux, qui se croit chargé d’une
mission universelle relative aux écosystèmes galactiques, que son rôle se
limite à descendre la poubelle de sa salle de bain, et que la planète ne lui a
jamais rien demandé ! Il ne pourra pas vous croire : toute son éducation va à
l’encontre de propos aussi déprimants. Il est important, il veut rester
important, même au prix de péchés importants. »
Loin de moi l’idée d’accuser cette jeunesse qui croit pouvoir sauver la planète, car dans le contexte actuel je ne suis pas sûr qu’à leur âge je n’en aurai peut-être fait partie. C’est si motivant surtout quand on marche derrière la jeune activiste écologiste suédoise de 16 ans, Greta Thunberg, la grande prêtresse d’un mouvement international de lutte contre le réchauffement climatique, lutte aussi verte que les dollars qui la financent. Largement soutenues et promues dans les médias, les manifestations qui déferlent dans les grandes métropoles du monde depuis plusieurs mois sont en partie subventionnées par de richissimes personnalités, dont certaines appartiennent à d’illustres familles américaines. Le Climate Emergency Fund (CEF), un fond qui finance la désobéissance civile pour le climat, a été lancé en juillet dernier par trois multimillionnaires pour arroser « des activistes disruptifs », dixit Trevor Neilson, un des co-fondateurs. « L’investissement le plus intelligent pour les philanthropes vise cette nouvelle génération de militants qui refusent d’accepter les excuses des adultes dont l’approche paresseuse face au climat nous mène dans le précipice, a-t-il ainsi confié au New York Times. L’ère du gradualisme dans l’activisme environnemental est terminée. »
Loin de moi l’idée d’accuser cette jeunesse qui croit pouvoir sauver la planète, car dans le contexte actuel je ne suis pas sûr qu’à leur âge je n’en aurai peut-être fait partie. C’est si motivant surtout quand on marche derrière la jeune activiste écologiste suédoise de 16 ans, Greta Thunberg, la grande prêtresse d’un mouvement international de lutte contre le réchauffement climatique, lutte aussi verte que les dollars qui la financent. Largement soutenues et promues dans les médias, les manifestations qui déferlent dans les grandes métropoles du monde depuis plusieurs mois sont en partie subventionnées par de richissimes personnalités, dont certaines appartiennent à d’illustres familles américaines. Le Climate Emergency Fund (CEF), un fond qui finance la désobéissance civile pour le climat, a été lancé en juillet dernier par trois multimillionnaires pour arroser « des activistes disruptifs », dixit Trevor Neilson, un des co-fondateurs. « L’investissement le plus intelligent pour les philanthropes vise cette nouvelle génération de militants qui refusent d’accepter les excuses des adultes dont l’approche paresseuse face au climat nous mène dans le précipice, a-t-il ainsi confié au New York Times. L’ère du gradualisme dans l’activisme environnemental est terminée. »
Seulement voilà, ce pour quoi se bat la jeunesse
française aujourd'hui représente un millionième de la composition atmosphérique
: si nous cessions complètement toute émission de CO2 par nos
industries, la composition atmosphérique mondiale varierait au mieux d'un
millionième. Devant la puissance de nuisance de pays comme la Chine, les
Etats-Unis et bientôt l’Inde, l’inutilité du combat est évidente et le danger
de mobiliser une jeunesse dans un combat sans fondement scientifique avéré,
sinon par un blocage de toute contestation par la pression médiatique et
politique, ce combat devient dangereux en déviant les forces vives de notre pays
des actions d’innovation et de production. La jeunesse en est le moteur
essentiel sans lequel les progrès cessent et la croissance s’effondre. Derrière
l’affaire du climat, il y a les grandes fortunes et les banquiers, et des
centaines de milliers de dollars à prendre à l’image d’Al Gore, grand manageur
de la taxe carbone, dans sa villa de 20 pièces et 8 salles de bains. Il touche
au passage une dîme sur les transactions d’échange des droits à polluer entre
les sociétés. Il avait prédit que les glaces auraient disparu du Pôle Nord en
2013, et il savait pourquoi cela allait lui rapporter ! L’Allemagne a déjà
dépensé plusieurs centaines milliards dans les énergies renouvelables sans pour
autant diminuer sa pollution carbone due à la production électrique.
Pendant que nous envisageons d’arrêter les deux réacteurs nucléaires de Fessenheim, qui ne produisent pas de CO2 et dont l’arrêt n’est pas demandé par l’Autorité de Sûreté Nucléaire, la Chine a démarré et exploité à pleine puissance depuis juin son 1er réacteur EPR en partenariat avec EDF à 30%, et le second a démarré en septembre sur le site de Taishan. Ceci montre la perte de savoir-faire de notre ingénierie pour l’EPR de Flamanville mis en chantier deux ans plus tôt en 2007. Le site Taishan délivre une puissance utile équivalente à celle de 2300 éoliennes de 5MW d’une façon constante contrairement à celle des éoliennes qui est intermittente et aléatoire. Pour respecter la distance de 400m entre les éoliennes, le parc éolien couvrirait plus que la surface de Paris et du Val-de-Marne soit 368 km2 à comparer a la superficie de 0,55 km2 des 2 réacteurs de la centrale nucléaire du Tricastin. La Chine a 23 réacteurs en prévision de construction, le Japon a redémarré 9 réacteurs et prévoit la construction d’un nouveau réacteur à eau bouillante. La Bulgarie a clôturé le 19 août 2019 un appel à projets afin de relancer la construction d’une deuxième centrale nucléaire sur le Danube, au nord du pays, pour accueillir deux réacteurs de 1000 MW. Sept investisseurs ont été retenus, dont un russe (Rosatom), un coréen (KHNP), et un chinois (CNNC). En Ouzbékistan, le ministre de l’Énergie Alicher Soultanov a annoncé que la première centrale du pays sera construite dans l’optique d’accueillir non pas deux réacteurs, comme initialement prévu, mais quatre ! Ce projet de 13 milliards de dollars a été remporté par le groupe russe Rosatom. En Slovénie, le Premier ministre Marjan Šarec soutient le projet de construction d’un second réacteur nucléaire afin de répondre aux besoins énergétiques croissants du pays. Dans les années 80 nous étions le second constructeur de centrales dans le monde ! En Grande-Bretagne, alors que la construction de la centrale nucléaire Hinkley Point C a franchi le « jalon zéro » qui marque le début de la mise en place des installations hors-sol le 28 juin 2019. Le Premier ministre Boris Johnson a déclaré le 25 juillet : « Il est temps de renouer avec le nucléaire et je crois passionnément que le nucléaire doit faire partie de notre bouquet énergétique »
Pendant que nous envisageons d’arrêter les deux réacteurs nucléaires de Fessenheim, qui ne produisent pas de CO2 et dont l’arrêt n’est pas demandé par l’Autorité de Sûreté Nucléaire, la Chine a démarré et exploité à pleine puissance depuis juin son 1er réacteur EPR en partenariat avec EDF à 30%, et le second a démarré en septembre sur le site de Taishan. Ceci montre la perte de savoir-faire de notre ingénierie pour l’EPR de Flamanville mis en chantier deux ans plus tôt en 2007. Le site Taishan délivre une puissance utile équivalente à celle de 2300 éoliennes de 5MW d’une façon constante contrairement à celle des éoliennes qui est intermittente et aléatoire. Pour respecter la distance de 400m entre les éoliennes, le parc éolien couvrirait plus que la surface de Paris et du Val-de-Marne soit 368 km2 à comparer a la superficie de 0,55 km2 des 2 réacteurs de la centrale nucléaire du Tricastin. La Chine a 23 réacteurs en prévision de construction, le Japon a redémarré 9 réacteurs et prévoit la construction d’un nouveau réacteur à eau bouillante. La Bulgarie a clôturé le 19 août 2019 un appel à projets afin de relancer la construction d’une deuxième centrale nucléaire sur le Danube, au nord du pays, pour accueillir deux réacteurs de 1000 MW. Sept investisseurs ont été retenus, dont un russe (Rosatom), un coréen (KHNP), et un chinois (CNNC). En Ouzbékistan, le ministre de l’Énergie Alicher Soultanov a annoncé que la première centrale du pays sera construite dans l’optique d’accueillir non pas deux réacteurs, comme initialement prévu, mais quatre ! Ce projet de 13 milliards de dollars a été remporté par le groupe russe Rosatom. En Slovénie, le Premier ministre Marjan Šarec soutient le projet de construction d’un second réacteur nucléaire afin de répondre aux besoins énergétiques croissants du pays. Dans les années 80 nous étions le second constructeur de centrales dans le monde ! En Grande-Bretagne, alors que la construction de la centrale nucléaire Hinkley Point C a franchi le « jalon zéro » qui marque le début de la mise en place des installations hors-sol le 28 juin 2019. Le Premier ministre Boris Johnson a déclaré le 25 juillet : « Il est temps de renouer avec le nucléaire et je crois passionnément que le nucléaire doit faire partie de notre bouquet énergétique »
Le gouvernement français, incapable
de définir une politique énergétique claire, et crédible, soumis aux directives
de l’UE et des lobbies, jouant une politique du « en même temps » de
l’écologisme et du libéralisme, trouve une manière de noyer le poisson en
décrétant une convention citoyenne sur le climat. Le Premier Ministre y voit un
essai de démocratie participative. De qui se moque-t-on ? Il s’agit d’une
simple mascarade de communication. Je ne résiste pas au plaisir de nous donner
lecture d’un commentaire pris sur le net : "La France est donc
aujourd'hui un pays où l’on croit que pour sauver la planète il faut faire
appel à des gens incompétents et un pays où rien n'est interdit, surtout quand
c'est très bête". On ne peut mieux dire. Les énergies renouvelables,
présentées comme le recours au sauvetage du climat et à la préservation des
ressources naturelles, sont en fait un tonneau des danaïdes muni d’une bonde
qui se déverse dans la poche des grandes fortunes et des lobbies. Leur nature
intermittente et aléatoire les condamne sur le plan de la réduction du CO2, car
elles doivent faire appel à des énergies pilotables de nature thermique à
combustibles fossiles polluants pour adapter la production à la consommation ou
à l’export.
Je termine en remontrant le graphique déjà publié sur
les mesures satellitaires de la NOAA en année glissante de 1948 jusqu’en août
2019. Elle montre visuellement que les prévisions des modèles mathématiques
retenus par le GIEC sont sujettes au doute car elles n’ont encore pas pu être validées
par les mesures. La dernière prévision du GIEC (SR15 2018) est exprimée dans le
rapport en bilan carbone disponible jusqu’en 2050 pour atteindre +1,5°C. Le
GIEC s’est gardé de faire savoir que ses prévisions de réchauffement sont en
retrait par rapport aux précédentes. Il a beaucoup plus tenu compte des mesures
du réchauffement depuis 1998 comme on peut le voir avec la droite de régression
statistique depuis cette date. Si vous êtes parents ou grands-parents montrez
cela et invitez les jeunes à y réfléchir avant de manifester. Et avant faites-leur
écouter Jean Gabin… « Maintenant je sais que je ne sais rien ».
L’écologie est respectable,
l’écologisme est une dictature.
La jeunesse est heureusement sensible à l’enthousiasme
La jeunesse est heureusement sensible à l’enthousiasme
C’est ce qui en fait le moteur de l’espoir et du progrès.
Mais l’utilisation de la jeunesse pour des buts
Dont la motivation est purement mercantile
Sous couvert d’actions dites vertueuses
S’appuyant sur des vérités biaisées
D’une science encore balbutiante
Est une action condamnable
Et d’endoctrinement !
Claude Trouvé
07/09/19
07/09/19
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