dimanche 30 août 2020

La vision alarmiste de l’épidémie imposée en France est dangereuse (suite)

De plus en plus de voix s’expriment sur la manipulation de la population par des informations anxiogènes. D’une épidémie du COVID-19, qui s’est déroulée de mi-mars à mi-juin, on est passé à une épidémie de l’angoisse. Dans l’article précédent j’ai tenté de quantifier un signal d’alerte crédible pour sortir d’un sentiment d’inquiétude basé uniquement sur la croyance que l’Etat ne peut pas nous tromper à ce point. Il est de plus en plus évident que la politique de gestion de ce qui n’est finalement qu’une épidémie de type grippal par un virus encore inconnu, comme l’ont démontré de nombreux pays comme la Suisse, le Danemark, les Pays-Bas, la Grèce, a été très mal gérée par la France dans sa première phase. De plus dans la phase suivante l’objectif n’est plus la santé publique mais l’application d’une politique de coercition menée de façon autoritaire en faisant de moins en moins appel à la responsabilité individuelle. On décide des mesures locales ciblées pour le port obligatoire du masque, le temps de démontrer que cela pose des problèmes d’application et on passe très vite à une généralisation du port du masque dans les villes.

Ceci est d’autant plus facile que la population est sensible à l’angoisse diffusée par l’accroissement des cas positifs. Il faut lui donner des chiffres qui parlent. On ne parlait que de centaines de décès par jour dans la première phase, et pas de tests évidemment puisque on n’avait que peu de moyens d’en faire par manque de matériels de prélèvement et de réactifs pour les exploiter. Puis les chiffres se sont mis à parler en milliers de cas et on allait de record en record, 4854 cas le 10 août, 4897 le 23 août, 6111 le 27 août ! Bingo ! On jouait toujours gagnant puisque le gouvernement demandait toujours plus de tests jusqu’à 1 million/jour. Mais des âmes mal intentionnées contestaient le lien entre la reprise d’activité du virus et le nombre de cas constatés. Qu’à cela ne tienne on a profité d’un pic de décès journaliers pour reparler des décès le 27 août avec un chiffre angoissant de 32 morts en 48 heures ! Voilà, notre mouton, à qui les mêmes âmes perfides allaient jusqu’à lui dire que le masque ne se justifiait plus, le ramène prestement sur son nez et se dit qu’heureusement l’Etat fait bien son travail d’information.

32 morts en 2 jours, la belle affaire, que devons-nous alors penser des 880 morts des tumeurs malignes et des 800 morts des maladies cardio-vasculaires dans le même temps, morts prévues dans les moyennes statistiques des années précédentes ? 16 morts/jour c’est un taux de mortalité de 1% toutes causes confondues. Oui le virus court toujours comme de nombreux compères que notre corps a appris depuis longtemps à gérer sans que nous nous en apercevions. C’est le fondement de l’immunisation collective. On se contamine et on contamine les autres. Alors oui le nombre de tests par jour ne cesse d’augmenter et le nombre de cas positifs aussi mais les hospitalisations restent très faibles par rapport à ce qu’elles étaient au mois d’avril. D’ailleurs le nombre de décès, qui est lié principalement au nombre d’hospitalisations même compte-tenu de progrès possibles dans le traitement du virus, ne montre plus de lien fort avec la croissance des tests et des cas même avec un décalage d’un mois. Le 29 juin on comptait 350 cas avérés et 35 décès, soit 1 décès pour 10 cas positifs, et le 25 août 3417 cas et 16 décès, soit 1 décès pour 214 cas positifs. Or si ce jour-là le nombre de décès était représentatif du nombre moyen de décès de cette période, comme on le verra sur le graphique ci-dessous, le nombre de cas ne battait pas des records par rapport à la montée en puissance des cas plutôt alors de 5000/jour.


Ceci montre déjà que nous ne sommes plus dans la première phase d’évolution de l’épidémie puisque le 23 mars on notait 3859 cas positifs, chiffre comparable au 25 août, mais cette fois avec 186 décès soit 1 décès pour 21 cas, soit 10 fois moins ! Ces graphiques ramènent les gens de bonne foi à la réalité, la situation actuelle n’a plus rien d’anxiogène et l’on voit autour de nous que cette anxiété légitime au début de l’épidémie ne cesse d’augmenter au fur et à mesure que nous reprenons une vie normale. Le discours d’abord anxiogène pour les plus jeunes, puis pour les plus vieux, est passé du confinement sans masque imposé au masque obligatoire pour éviter un rebond conduisant à un confinement qui n’aura finalement pas lieu, pas plus que l’on en voit le rebond des décès prévu. Ce discours abêtit un peuple qui ne cherche même plus à raisonner et qui dument apeuré devient obéissant, pleutre et indifférent au naufrage de l’économie nationale et à l’inévitable retour de bâton sur son niveau de vie.


Le graphe suivant ne s’intéresse plus qu’à la deuxième phase de l’évolution de l’épidémie. Dans la première phase on était en moyenne à 250 décès/jour du 1er mars au 28 juin avec des maxima de cas de 4376 cas positifs le 1er avril et de 1438 décès le 15 avril. Dans la 2ème phase on est à 13 décès/jour du 28 juin au 27 août avec un maximum de 91 décès le 14 juillet, soit 19 fois moins en moyenne que la 1ère phase ! La moyenne des décès est exactement de 12,87 décès/jour, et la droite de tendance donne une baisse de 1 décès tous les 100 jours. Même si elle n’est pas statistiquement significative, elle montre néanmoins d’une part que le rebond ne se manifeste pas sur cette période d’évolution des tests et des cas, lesquels n’ont pas cessé de croître, même avec un décalage de 15 jours ou 1 mois de durée d’hospitalisation, et d’autre part que cette situation peut durer longtemps tant le niveau de décès est faible. A ce niveau on arrive dans la marge d’erreur d’affectation au virus de certains décès constatés.

Devant un virus encore peu connu, il serait idiot de prédire l’avenir à plusieurs mois, comme la mutation saisonnière du virus. Mais la connaissance sur les coronavirus en général est déjà étayée et ne donne pas d’inquiétudes particulières sur la vitesse de propagation et leur virulence. Or pour l’instant cette épidémie ressemble à celle de la grippe saisonnière. Le moyen terme et le long terme laissent une marge d’incertitude qui pousse à rester sur ses gardes avant d’avoir passé au moins l’hiver prochain. Cela veut dire se tenir prêt à réagir très rapidement à tout signal significatif de propagation de la contagion. J’ai montré dans mes précédents articles que c’était le facteur le plus important dans la lutte à condition de disposer de moyens sanitaires adaptés et performants. Mais pour le court terme on constate que le nombre de décès n’évolue pas sur une période de 2 mois maintenant. Il n’y a plus de raison de maintenir la population dans l’anxiété avec des contraintes qui continuent en plus à peser sur l’économie. Alors il faut se poser la question de l’utilité du port du masque, vêtement qui a beaucoup plus d’inconvénients que le port d’une écharpe en cas de froidure. Les savants officiels ou subventionnés par les grands laboratoires s’opposent à des francs-tireurs sur lesquels on fait peser une suspicion de guerre d’égos et de complotistes.

Je ne suis pas un spécialiste de l’efficacité des masques en dehors de notons de physique qui me poussent à penser que, vu la taille des mailles du filet et celles des particules ultrafines dans les aérosols, celles-ci les traversent beaucoup plus facilement qu’un avion dans l’Arc de Triomphe. Il faudrait donc exclure que les virus puissent être transportés par ces particules, ce qui n’est pas démontré bien au contraire. Donc je vais me rabattre sur l’examen de ce qui se passe dans un pays n’ayant pas demandé ni le port du masque, ni le confinement généralisé à résidence, la Suède.


Après une évolution plus lente du nombre de décès, La Suède n’a eu son 1er cas que le 11 mars, soit 10 jours après nous, et l’évolution du nombre de décès a été plus lente. Son nombre de décès/habitant le 27 août est très proche de celui de l’Italie et supérieur de 25% au nôtre. Néanmoins il a atteint la 2ème phase d’évolution de la maladie le 3 août soit 37 jours après nous. Sur cette deuxième phase représentée sur ce graphe il est remarquable de constater qu’on a une situation identique à la nôtre. Depuis 24 jours le nombre de décès en Suède n’évolue pas, et cela sans le port du masque. La droite de tendance indique aussi une très légère baisse mais n’est pas significative. Compte-tenu de la différence du nombre d’habitants entre ces deux pays, on note que durant cette phase le nombre de décès à 3,04 décès/jour est plus de 50% plus important qu’en France. Puisque l’on constate que le processus d’auto-immunisation est lent, il se peut qu’il soit encore loin d’être terminé en Suède, et qu’il se fasse plus rapidement que nous avec une population non masquée et non autant régentée dans ses rassemblements comme en France. Ceci se fait alors au prix d’un nombre de décès supérieur mais qui reste néanmoins très faible avec un taux de létalité actuel < 0,02% décès dans la population totale depuis 24 jours.

Un autre pays a développé une politique basée sur la même conception de civisme, et de distanciation. C’est les Pays-Bas qui n’imposent pas le port du masque et même met en doute son efficacité. Ce pays a commencé sa 2ème phase de l’évolution du virus le 2 juillet et on observe le même phénomène qu’en France jusqu’au 28 août soit près de 2 mois. Le nombre de décès n’évolue pas et oscille autour d’une moyenne de 2 décès/jour, ce qui correspond à 7,7 décès/jour en France compte-tenu des différences de population. C’est un chiffre 50% plus faible qu’en France et le port du masque n’est même pas recommandé ! On peut faire le même constat au Danemark qui ne recommande pas le masque.

Pour les jusqu’aux boutistes de l’efficacité des masques afin d’éviter le rebond du virus, et palier à des éventuelles remarques sur le temps de recul de 24 jours trop court pour affirmer le non-rebond en Suède, on peut alors regarder la Corée du Sud. Ce pays a atteint la 2ème phase de l’épidémie le 17 avril et depuis cette date le nombre de décès n’évolue pas avec une moyenne de 0,65 décès/jour soit plus de 4 mois de recul. Pourtant depuis 11 août, compte-tenu de la détection d’un foyer de contamination, les Coréens ont lancé une opération de tests et détecté 4363 cas positifs et enregistré 11 décès pendant ces 16 jours. Depuis plus de 4 mois la Corée du Sud, le 2ème pays après la Chine touché par le virus, n’a pas connu de rebond significatif et aucun ne parait non maîtrisable.

Contrairement aux idées reçues, le port du masque n’est pas une habitude de longue date au pays du Matin calme et il a seulement été fortement recommandé par les autorités. Une Coréenne avoue : « Sauf que nous, les Coréens, nous ne sommes pas habitués à vivre notre vie en étant masqués ! Moi, par exemple, même quand il y a beaucoup de pollution, je n’en porte pas. » En réalité le port du masque est récent et n’y était pratiqué que pour se préserver de la pollution. Si le masque n’est pas obligatoire la Corée s’est penchée sur les transports en commun d’où la mise en service d’abribus anti-coronavirus. Par des rayons UV il s’attaque aux aérosols, ce qui est un aveu signifiant qu’ils considèrent que les aérosols propagent la contagion alors qu’ils sont mal filtrés par les masques. Mais il faut reconnaître qu’avec des mesures drastiques et un appel au civisme mais sans confinement généralisé du pays, la Corée a réussi un tel score sanitaire que le virus y a tué beaucoup moins de monde qu’une simple grippe en France.

En réalité entre la Suède et la Corée du Sud on est en présence de deux conceptions opposées. La première privilégie le développement des défenses naturelles en admettant que les plus fragiles, ou ceux n’ayant pas au bon moment des défenses suffisantes, peuvent en mourir. Il y a un prix à payer à la mort pour garder à une collectivité humaine les meilleures chances de survivre dans le temps long. La seconde, la Corée du Sud, privilégie la vie à tout prix et met en place tous les moyens de précaution, de prévention qui minimisent les chances d’un individu d’être infecté par la maladie. C’est la peur de la mort qui sert d’aiguillon à cette vision de la protection maximale. Ce sont les barrages artificiels à la maladie mis en place pour lutter contre l’épidémie de COVID-19. On n’accepte plus le risque. C’est une civilisation dans laquelle se protéger de la mort devient un but qui prend le pas sur l’appréciation de la vie. Ce refus de la mort entraîne alors toute un peuple dans une angoisse prête à surgir à toute occasion. On espère alors disposer très vite d’un vaccin supposé capable d’éliminer un danger que l’on n’accepte pas. On n’évalue plus le risque, on ne conçoit plus que le risque zéro. Il faut se protéger de tout. Je peux illustrer ce changement de paradigme par l’histoire vécue dans ma jeunesse sur les maladies enfantines auxquelles les jeunes n’échappaient pas, la rougeole par exemple. Nous avons été tout proche de voir le vaccin pour la rougeole, et d’autres maladies, devenir obligatoire pour les bébés. Or le médecin de famille de mes parents ne demandait pas d’isoler le premier atteint dans une chambre mais au contraire d’y mettre immédiatement les autres enfants le plus possible en contact pour en finir au plus vite avec une maladie. Elle tuait mais peu et il était vain de vouloir y échapper dans le milieu scolaire en particulier et il valait mieux l’attraper jeune qu’adulte.

C’était dans les années d’après-guerre mais cela persiste dans la mentalité suédoise, et est en voie de disparition dans la société coréenne. En France nous nous trouvons à mi-chemin sur la voie coréenne et, comme pour toute attitude mi-chèvre mi-chou, nous avons plus de morts que la Corée et plus de dégâts économiques que la Suède. Vouloir le risque zéro sans se donner les moyens drastiques de la Corée nous conduit dans un tunnel de peur dont nous n’osons plus sortir par manque de confiance dans le résultat. L’épidémie est finie ou tout-au-moins nous offre une trêve dont nous refusons de bénéficier paralysés par la peur que nous sommes. Le Suédois n’a pas vécu dans la peur de l’épidémie et ne se soucie pas de la reprise. Le Coréen a confiance dans l’efficacité de sa lutte contre l’épidémie et il garde une attitude sereine et civique dans une capacité de raisonnement et d’adaptation intacte. Le Français se nourrit de peur inculquée, et se résout à accepter des obligations et des pénalisations pour ne pas risquer la mort malgré un taux de mortalité (décès/habitants) du COVID-19 tombée actuellement à 0,007% ! C’est le risque de chutes et d’intoxications accidentelles que nous prenons… sans nous prendre la tête et ruiner notre économie ! Pour conclure cet article la vidéo un chercheur de l’INSERM, le Pr Laurant Tubiana, vous dira son point de vue sur la pertinence des mesures actuelles et le climat d’angoisse associé.


La France va mal et on lui fait perdre la raison.

Le virus ne donne peut-être pas la paix

Mais nous ne profitons même pas

D’une trêve depuis deux mois

Avant de noircir un avenir

Que rien ne permet

De prédire !

Claude Trouvé

29/08/20


mercredi 26 août 2020

La vision alarmiste de l’épidémie imposée en France est dangereuse

 Plus les jours passent, plus le discours dont on nous abreuve se veut anxiogène. Le nombre de cas positifs ne cesse de battre des records et au Cap d’Agde le virus profite du retour à la nature de l’homme nu.

Alors le graphe du nombre de décès par million d’habitants depuis le seuil atteint de 1 décès/habitant sur un échantillon représentatif des pays du monde devrait nous renseigner pour savoir si cette situation anxiogène pour l’avenir est ressentie partout. Il n’y a à priori aucune raison que le virus ait une action différente d’un pays à l’autre, seuls sont en cause la date d’arrivée du virus dans un espace donné, les conditions offertes à sa propagation, et la qualité et la précocité du traitement sanitaire qui est appliqué. Alors qu’observe-t-on sur cette représentation spatio-temporelle des décès dus au coronavirus ?

Les différences sur les décès constatés sont considérables entre la Corée du Sud, modèle de référence sur la bonne gestion de l’épidémie, et la Belgique qui tient encore le record du monde du nombre de décès/habitants avec 145 fois plus de décès que la Corée du Sud ! Ce pays a été en plus l’un des premiers pays touchés avec un premier cas le 22 janvier.

On distingue nettement les pays qui sont encore dans la partie évolutive de la première phase de l’épidémie de ceux qui on atteint une quasi-fin de celle-ci. La fin de celle-ci est sonnée quand on affiche 0 décès plusieurs jours dans une période d’une quinzaine de jours. Mais la bataille fait rage en France pour savoir si l’épidémie est finie ou si un rebond est en cours et s’il faut rester dans une contrainte de précaution imposant le masque dans des situations de plus en plus contraignantes. La maîtrise de nombre de personnes pouvant se rassembler, les contraintes imposées à toutes les entreprises, commerces et établissement publics diminuent la compétitivité du pays, les droits fondamentaux de notre Constitution, et tue des pans entiers de l’économie comme les professions du spectacle et bien d’autres. On sait que le port du masque n’est pas comparable à celui d’un vêtement et a des inconvénients pouvant entre autres altérer la santé et surtout celles de personnes allergiques et ayant des difficultés respiratoires. De toute évidence la communication gouvernementale est incohérente et suit une direction en zig-zag.  Elle ne fait pas taire, d’une façon claire et logique, les contestations légitimes. De plus en plus de personnes ne comprennent ni la gravité de la situation actuelle qui ne correspond pas à un nombre de décès conséquent et en augmentation, ni la nécessité de continuer à avoir peur d’un véritable rebond significatif ou toujours repoussé dans l’avenir. L’impression de décisions imposées par l’autorité sans qu’un consensus existe même au sein des sachants du monde médical, de celui des épidémiologistes et des virologues.

Il est pourtant aisé d’amener un peu de clarté pour conforter ou non l’ensemble des dispositions prises désormais sous prétexte qu’on ne dispose pas de traitement (validé) ni de vaccin et que le virus court toujours. Il faut admettre que le nombre de cas n’est pas représentatif de la contagion parce qu’il est trop corrélé au nombre de tests pratiqués et que, contrairement au début de l’après-midi le pourcentage de gens testés devant être hospitalisés est beaucoup plus faible. Cela pour deux raisons la population est plus jeune et en proportion plus asymptomatiques, et le virus semble avoir baissé de virulence. Il aurait été possible et facile de donner une preuve claire et tangible qui aurait pu permettre à chacun de comprendre en quoi la France était en passe ou non de se débarrasser du virus et de sa dangerosité ainsi que de son inquiétude du rebond.

A ce sujet le graphe présenté ici présente un classement des pays représentés plus haut en fonction de l’évolution de la gravité actuelle du virus pour la santé de leur population. Ce classement par un simple chiffre doit être évolutif chaque jour en fonction du nombre de décès journaliers. Je me permets de présenter modestement ici un tel indicateur correspondant au résultat obtenu le 24 août. Il part de l’hypothèse qu’il est assez représentatif de la situation sanitaire présente d’un pays en examinant les décès sur une période de 15 jours précédent la date d’évaluation de l’évolution sanitaire.

On calcule pour ce faire le taux de mortalité journalière sur la moyenne des quinze jours précédents. La période de 15 jours correspond à la durée de mise en quarantaine et à un délai d’hospitalisation permettant de suivre suffisamment longtemps le passage éventuel en hôpital pour garantir une tendance lourde. On peut alors définir 5 classements croissants et allant de la disparition de la dangerosité du virus, jusqu’à une virulence et une propagation très active.

  1. Pays ayant atteint depuis 15 jours au moins la deuxième phase de l’épidémie avec un très faible taux de mortalité journalière <= 0,2 décès/million d’habitants
  2.  Pays arrivant en 2ème phase de l’épidémie et ayant ou non un léger rebond de la mortalité > 0,2 et <= 0,5 décès/million d’habitants
  3.  Pays en évolution lente de la mortalité ou ayant des rebonds de décès encore en cours > 0,5 et <= 1 décès/million d’habitants
  4.  Pays encore en 1ère phase de l’épidémie mais à évolution lente ou rapide mais maîtrisée >1 et <= 5 décès/million d’habitants
  5.  Pays à évolution rapide du nombre de décès non encore maîtrisée > 5 décès/million d’habitants

Dans la 1ère catégorie on trouve les pays suivants dans l’ordre croissant de taux de mortalité : Corée du Sud, Danemark,   Allemagne, Hongrie, Royaume-Uni, Irlande, Autriche, Suisse, Grèce, France, Pays-Bas. Le chiffre donné pour le Royaume-Uni est donné sur 8 jours seulement car ce pays a fait juste avant une très importante correction du nombre de décès. Dans ces 11 pays l’épidémie peut être considérée comme terminée et aucun symptôme de rebond significatif des décès ne se fait sentir. La propagation du virus y continue à un rythme lent et le taux de létalité (décès/cas) y est beaucoup plus faible que dans la 1ère phase.

Dans la 2ème catégorie on trouve les 4 pays suivants : Italie, Portugal, Suède, Espagne. On note que la Suède présente depuis le début de l’épidémie les conditions les plus favorables à la propagation du virus et sans doute une meilleure immunité collective en n’ayant recommandé que la distanciation physique. Ces pays sont dans la phase terminale de la l’épidémie mais doivent encore rester vigilants pour éviter tout foyer de propagation non maîtrisé.

Dans la 3ème catégorie ces 5 pays sont dans une première phase à évolution lente et maitrisée de l’épidémie ou font face à un rebond significatif demandant une phase active de traitement des foyers de contagion. On y trouve les pays suivants : Inde, Belgique, Russie, Maroc, Andorre. Andorre est cité pour introduire un petit pays proche de nous et lié à la France servant de transit entre l’Espagne et nous. Ces pays doivent encore continuer la lutte contre le virus par dépistage, tri, confinement des contaminants et traitement hospitalier.

Dans la 4ème catégorie se trouve des pays en pleine 1ère phase active du virus avec des évolutions diverses soit lentes soit rapides mais continues et maîtrisées ou en cours de l’être. Ces pays ne sont pas sortis de la propagation active du virus et de sa virulence mais apparaissent avoir un système sanitaire en phase de maîtrise de la situation. Ce sont les 4 pays suivants : Iran, Etats-Unis, Mexique et Brésil.

Dans 5ème et dernière catégorie on ne trouve qu’un seul pays, le Pérou. Ce pays présente une situation inquiétante d’évolution rapide des décès et le système sanitaire ne semble toujours pas en mesure de maîtriser la situation. Dans les prochains jours il va ravir à la Belgique la 1ère place du classement mondial pour la mauvaise gestion de l’épidémie. Il serait temps que les chercheurs et l’OMS se penchent sur ce pays se posent la question pourquoi ?

Conclusion

Ce regard sur l’évolution de l’épidémie dans les 25 pays examinés et suivis ici montre que d’une part on peut quantifier facilement et journellement la situation de dangerosité dans laquelle se trouve un pays un jour donné. Pour la France il est indubitable que cette dangerosité, tant dans le nombre moyen de décès par jour sur une période représentative de 15 jours ou l’ampleur d’un rebond, est inférieur à un seuil qui marque la fin de l’épidémie. C’est d’ailleurs le cas de quatre autres pays voisins, Irlande, Royaume-Uni, Allemagne, Suisse. Il reste l’Italie et l’Espagne mais qui ne sont pas loin d’être dans la même situation. Ni par le niveau de décès journaliers, ni par son voisinage avec des pays présentant un risque élevé, la France ne peut justifier le climat anxiogène dans lequel elle maintient sa population.

Même le port obligatoire du masque n’apporte pas de vérification sur son utilité, hors exceptions dont professions de santé et impossibilité de distanciation physique prolongée. En effet les Pays-Bas, le Danemark, sont sortis de l’épidémie, et la Suède y arrive dans les jours qui viennent. On est en phase d’immunisation de la population encore non immunisée. Selon des études menées hors de l’IHU de Marseille le Pr Raoult dit début juin que 40% à 70% de la population était immunisée avant le départ de l’épidémie en France. D’ailleurs à la date du 25 août et sur les 15 jours précédents on ne déplore qu’un total de 135 morts pour 32936 cas positifs soit un taux de létalité de 0,41% alors qu’elle a été jusqu’à 15,69% le 18 mai. L’objection sur le décalage entre les cas positifs détectés et les décès tombe puisqu’on est dans cette situation depuis un mois et demi. 99,59% des cas positifs détectés aujourd’hui ne vont pas en mourir. L’important ce n’est pas le nombre de tests, ni le nombre de cas, mais le nombre de décès.

Ce climat anxiogène est délibérément choisi par Macron en détournant la communication sur le nombre de cas qui n’est pas représentatif ni de la propagation du virus, ni de sa dangerosité car il mélange désormais les asymptomatiques, les symptomatiques et les hospitalisés. Ceci a non seulement des répercussions sur la liberté de se déplacer et de se réunir mais impose un sentiment de peur que le port du masque rapidement préjudiciable pour la santé en soi, ne fait qu’amplifier. Comme dit très justement le Pr Raoult : « Aujourd’hui c’est de la peur que j’ai peur » en ciblant des comportements d’autosurveillance et de panique collective qui rappellent de mauvais souvenirs. D’ailleurs ce climat de peur que développe la France, en recherchant tout ce qui peut alimenter cette peur du lendemain avec le rebond toujours possible mais qui n’arrive pas, est pris en compte par nos pays voisins comme le Royaume-Uni et l’Allemagne qui nous classent comme des populations à risque. Le Royaume-Uni déconseille les voyages en France, et impose une quarantaine aux Français arrivant chez elle. L’Allemagne déconseille les séjours en France et impose une quarantaine à ses ressortissants lors de leur retour au pays.

Alors on ne peut pas éviter de se poser la question du Pourquoi. De toute évidence on a affaire à une politique répressive dont la fin est toujours repoussée devant nous. Les consignes de verbalisation des contrevenants au port du masque ou au non-respect de la distanciation physique va de pair avec la commande massive de drones et l’incitation à la détection des porteurs de virus proches par une application sur les mobiles. Macron ne peut ignorer que cette politique autoritaire de contraintes physiques aura encore un fort impact sur notre économie puisqu’il a renoncé au confinement à la demande du Medef. Il semble même avoir lâché sur la vaccination obligatoire contre le virus même si on la présente comme l’arme salvatrice qui justifierait de continuer dans la peur avant son arrivée. Il ne reste donc que la volonté de tenir le peuple en main dans la préparation de la prochaine élection présidentielle et de contrer tout mouvement contestataire rassemblant une partie significative de la population. Les régimes au faciès autoritaire ne craignent que cela. On est bien loin de la préoccupation de la santé des français mais plus proche d’une manipulation de l’opinion qui a d’autres objectifs que celle-ci.

Dans ce contexte de manipulation de la peur

La France se tire une balle dans le pied.

Non seulement elle paie très cher

La 1ère gestion de l’épidémie

Mais elle l’aggrave encore.

Le trou dans l’économie

Continue de croître.

Le virus s’éloigne

Nos sous aussi !

Claude Trouvé

26/8/20

dimanche 23 août 2020

Le coupable de la catastrophe du COVID-19 ? Virus ou Macron ?

 Il court, il court le virus, il est passé par ici, il repassera par là. Le message sature les ondes et nos oreilles dans une mascarade en file indienne dans un théâtre d’ombres masquées. On reconnait à peine son voisin et on a une météo au son du « protégez-vous ». Père gardes-toi à droite, père gardes-toi à gauche… tu sais les vieux sont plus vulnérables. Tu ne voudrais tout-de-même pas faire partie du 0,05% des 25% de décès des maladies respiratoires tout ça à cause du virus, ce serait trop bête. D’ailleurs pourquoi prendre ce risque de surmortalité alors que, grâce à ces précautions, le nombre total de décès journaliers toutes causes confondues est le même que l’an dernier depuis le mois de mai ? Logique non ? Enfin aussi logique que les recommandations à girouette des autorités qui suivent le sens du vent de l’électorat ou des grandes entreprises

Donc on ne confinera plus, mais le danger est toujours là. Vu le résultat obtenu, est-ce à dire que le confinement, tel que pratiqué, a été un désastre sanitaire et économique ? Macron vient d’avouer qu’il abandonnait le « quoiqu’il en coûte » et ne reconfinerait plus pour une raison de coût. Ouf !  Mais il n’abandonne pas les mesures autoritaires sur la population et surtout la possibilité de juguler tout rassemblement qui viendrait troubler la politique d’abandon de la sécurité ordinaire et de la souveraineté de notre pays, comme ce marché de dupes du dernier accord sur le plan de relance européen. En effet nous nous engageons à recevoir 40 milliards et à payer 80 milliards plus tard. La Pologne, dès la signature, va recevoir 100 milliards en une fois, soit 10 ans de subventions annuelles. Il faudra bien payer la part des 350 milliards de subventions européennes mises à disposition des commissaires européens, et on va tout droit vers un impôt européen en transférant une part de souveraineté associée au droit de lever l‘impôt. La France s’endette pour elle seule de 300 milliards et atteint 120% du PIB au moins. Pourquoi en est-on là et pourquoi demain sera pire qu’hier ? Ce sera pire demain parce que les empêchements mis encore au bon fonctionnement des productions de biens, de services et à celui des administrations ne fera que ralentir la reprise, augmenter les coûts de production, handicaper les exportations, peser sur les salaires, baisser la consommation intérieure, et accentuer les faillites et le chômage.

Alors ce fameux rebondissement dont on nous parle, vrai ou pas vrai ? Oui c’est vrai, le nombre de cas augmente mais contrairement à la période de mars-avril ces cas pour la plupart ne signifient plus forcément une hospitalisation et les réanimations se font plus rares. En effet le pourcentage de jeunes dépistés est plus important et la population testée est plus large que celle du début sur les personnes présentant des symptômes de la maladie. Certains pensent aussi que le virus est moins virulent comme cela se passe souvent dans les maladies virales. Le nombre de cas augmente certes mais il reste près de 4 fois en deçà des 15 796 cas enregistrés le 1er avril, triste poisson. Cela avait ensuite donné 1 438 décès le 15 avril. Maintenant on note 12 décès le 20 août et 19 décès le 21, avec une moyenne de 12 décès/jour depuis 40 jours. Le virus ne tue presque plus et ne représente que moins de 1% des décès journaliers toutes causes confondues (1660 décès/jour en 2017).

Alors, comme on peut toujours dire tout et n’importe quoi sur l’avenir, on met en avant le nombre de cas qui augmente comme un signe précurseur qui permet de continuer un discours anxiogène. Evidemment le virus étant nouveau la connaissance est limitée. Pourtant la comparaison avec d’autres coronavirus et les maladies virales en général ne permet même pas de parler de probabilité de rebond. Ce serait nouveau. Pour avoir plus de recul dans le temps il peut être intéressant de regarder ce qui se passe en Corée du Sud qui reste un des cas de référence dans la bonne gestion de l’épidémie et l’un des premiers pays touchés. On constate un léger rebond des cas entre le 7 mai et le 7 août, puis une croissance très rapide et importante jusqu’à aujourd’hui mais dans ces deux périodes on ne note aucune incidence notable sur les décès qui reste de l’ordre de 1 décès/jourLa Corée du Sud, ayant eu son pic de décès au mois et demi avant nous, n’apporte pas d’information prévisionnelle alarmiste sur un rebond dans le prochain mois en France.


Mais peut-on s’alarmer au vu des décès dans les autres pays proches de nous ? Regardons la Belgique, le pays ayant encore actuellement le record mondial du nombre de décès/habitants. La première phase de l’épidémie s’est terminée vers le 20 juin, soit 8 jours avant nous. La période suivante montre un accroissement des cas/jour encore plus important qu’en France et culminant le 14 août. En août le nombre de décès a légèrement augmenté mais avec 9 décès/jour le 21 août on est très loin du maximum de décès de la période précédente à près de 500 décès/jour. Il y a rebond des cas donc sûrement des tests mais pas des décès. On ne peut pas parler de rebond de l’épidémie en Belgique.

 

Si cela ne suffit pas à convaincre que le rebond n’est toujours pas là mais qu’il faut néanmoins porter des masques, on peut jeter un coup d’œil sur le Danemark. C’est l’un des pays européens ayant le mieux géré l’épidémie (17 décès/million d’habitants pour 455 en France) et n’imposant pas le port du masque à sa population. La première période de l’épidémie s’est terminée à la fin juin. Depuis on assiste à une très forte augmentation du nombre de cas manifestement due à une politique de dépistage à grande échelle avec un point culminant le 10 août coïncidant d’ailleurs à cette date à un léger pic de décès. Il peut s’agir d’un foyer détecté dans une maison de retraite donc à forte mortalité. Cependant la mortalité n’augmente pas depuis la mi-juin et se situe à moins de 1 décès/jour soit 25 fois moins que le maximum de décès journaliers début avril. Au Danemark non plus il n’y a pas de signe annonciateur d’un départ de rebond du virus et cela sans port du masque !

La politique alarmiste développée par les autorités gouvernementales n’a guère de sens alors que l’on est dans une période de trêve de l’activité du virus comme on pouvait s’y attendre. On ne peut pas exclure que le virus mute pour devenir saisonnier mais la date qu’il choisira pour revenir sous une forme voisine ne nous est pas connue, pas plus que la dangerosité qu’il aura alors. Une politique de dépistage ciblée sur les symptomatiques et l’isolement des contaminants serait celle du bon sens comme celle de prévoir la mobilisation générale des hôpitaux publics et privés, des médecins généralistes, et l’approvisionnement au fil de l’eau des moyens nécessaires en cas de démarrage brutal d’une nouvelle épidémie en fin d’année ou au début de l’autre. Dès septembre le retour des vacanciers va limiter le brassage de population et la contamination va naturellement régresser. Or c’est une politique de repli sur soi que la France met en place avec le port de masques et les mesures contraignantes pour nos entreprises, nos services, nos administrations et même nos écoles. Aujourd’hui ce n’est pas le virus qui est responsable, il n’agit presque plus, mais bien le pouvoir.

Le résultat global de la politique de gestion développée jusqu’à aujourd’hui se décline en un mauvais résultat sanitaire et un très mauvais résultat économique. Avec -18,9% de perte de croissance sur le 1er semestre 2020 par rapport au 4ème trimestre 2019 la France fait moins bien que la Zone euro et même l’ensemble de l’UE. Cette perte de croissance est même de -19,7% par rapport à l’année 2019 ou au 1er semestre 2019. Seuls l’Espagne et le Royaume-Uni font plus mal que nous. Notre perte de croissance est supérieure de 50% à la perte allemande. Mais on ne peut pas ignorer le résultat économique remarquable de la Suède avec une perte de croissance plus de 2 fois inférieure à la nôtre, même si son nombre de décès par habitants est proche de celui de l’Italie. Or la Suède est le pays qui a pratiqué une politique totalement différente dans le souci d’utiliser l’immunisation collective et n’a pratiqué ni confinement ni imposé des masques pour la population.

Sur les 10 pays pour lesquels on dispose le 21 août des variations de la croissance semestrielle, 8 ont appliqué la même stratégie mais pas avec la même intensité et la même autorité. Les résultats sanitaires et économiques diffèrent mais les deux sont liés à la façon de traiter les malades du virus et sa propagation. Il est remarquable qu’un lien indirect existe entre nombre de décès/habitants et la perte économique comme le montre clairement les graphiques dessous.

 

Ils représentent la croissance du PIB en fonction du nombre de décès/million d’habitants. Celui de gauche comporte les 10 pays. On note une nette tendance baissière de la croissance avec l’augmentation du nombre de décès. Un pays se distingue nettement, la Suède dont la stratégie différente la distingue des neuf autres. Il en est de même avec les Pays-Bas qui ont eu une politique basée sur le même principe mais avec une politique de dépistage plus performante. Les Pays-Bas montrent qu’avec une politique de santé plus souple on peut en même temps avoir 21% de moins de décès du COVID-19 que la France et 48% de moins de perte de croissance. Celui de gauche avec les 8 autres pays permet de quantifier l’effet de la stratégie de confinement, plus ou moins stricte, et de la qualité des services sanitaires, sur le nombre de décès et sur l’impact indirect sur l’économie représenté par la perte de croissance. C’est ainsi que l’on peut dire qu’une politique de gestion de l’épidémie, qui provoque 500 décès dus au COVID-19 par million d’habitants, soit 0,1% de décès du COVID-19 dans la population, est lié à une perte de croissance de près de 10%. C’est que l’on peut évaluer entre la France et l’Allemagne. On peut même en déduire que la Lituanie a eu une politique de santé moins contraignante pour la population et l’économie, et le vérifier sur son plan d’action précoce avec fermeture des frontières. La Lituanie fait partie des pays les plus performants dans la lutte épidémique.

Ce constat statistique de l’énorme impact économique du taux de mortalité global à ce jour de 0,046% de décès COVID-19 amène à le comparer au taux de mortalité toutes causes confondues stable depuis plusieurs années à 0,91% de la population française, soit 5% des décès totaux. Autrement dit avec un taux de mortalité 5 fois plus faible que l’ensemble des causes de décès, les décès du coronavirus ont gravement plombé l’économie française. On peut aussi se demander pourquoi on continue à paralyser l’économie, à traumatiser les français par le port du masque alors que l’épidémie est finie depuis un mois et demi, que le nombre moyen de décès sur cette période rapporté à l’année ne représente plus qu’un taux de mortalité COVID-19 actuel de 0,0065% ou 0,71% des décès toutes causes confondues ! C’est 2 fois moins que les suicides en 2019, suicides qui ne vont pas cesser d’augmenter dans les mois qui viennent avec les faillites et les pertes d’emplois. On est en droit de se poser la question suivante : « cela en valait-il la peine et désormais y-a-t-il une autre raison que sanitaire pour continuer ? » et, en ce qui concerne la France, de mettre en accusation le pouvoir pour avoir mal géré cette épidémie sur le quadruple plan sanitaire, économique, psychologique et sociologique. Le pire c’est que Macron continue !

Ce qui va le plus tuer la France ce n’est pas le virus

Mais l’incroyable incompétence du pouvoir.

Le virus somme toute n’a eu ailleurs

Que les décès d’une simple grippe

Et pourtant le pouvoir en a fait

Cette machine infernale

Broyant nos libertés

Tuant plus encore

Et appauvrissant

Notre pays.

Claude Trouvé

21/08/20

samedi 22 août 2020

Les grandes questions sur la gestion sanitaire de l’épidémie (4ème partie)

 Le battage médiatique culmine pour alarmer les français sur la chanson bien connue « Il court, il court… le virus » toujours prêt à rebondir d’une clôture à l’autre. On croise désormais des ombres aux yeux meurtris dont on espère un signe de reconnaissance bien loin de l’incognito du masque carnavalesque. Nous ne sommes plus à l’époque des réjouissances mais à celle de la jouissance morbide que procure le masque en se disant que l’on défit la mort dans une sorte de danse macabre. Nous en sommes revenus au stade de l’enfance où l’on nous dit « si tu touches encore au pot de confiture, je t’enferme dans ta chambre ». Mais là le message est clair et fort bien compris hormis que l’enfant n’a qu’une idée en tête, c’est de le faire encore une fois. L’enfant est rebelle par nature et est prêt à prendre un risque pour satisfaire son goût de vivre et de celui des confitures. L’adulte a pris conscience du risque de la désobéissance, et il n’est plus loup épris de liberté mais chien docile. Il aboie mais ne ronge plus ses liens. L’image de la France d’aujourd’hui n’est plus celle des loups affamés de vivre et de reconstruire un pays comme en 1945, c’est celui du chien qui se préoccupe de sa propre pitance en léchant les pieds de son maître. La France est globalement devenue sourde et aveugle, elle ne croit plus à rien sauf à sauver ce qui peut l’être dans un monde dont lui dit qu’on ne lui veut que du bien et que sans son maître il est perdu.

L’épidémie du COVID-19 aura servi de révélateur à cette nouvelle France du déclin. On l’avait oublié depuis l’acceptation sans broncher du traité de Lisbonne, copie conforme du projet de Constitution européenne qu’il avait refusé démocratiquement. On pouvait y voir un changement profond de docilité, mais on l’avait oublié. En réalité cette France de la collaboration se prépare depuis Maastricht signé par Mitterrand en 1972 par un homme qui savait pourtant bien ce que l’on pouvait espérer tirer de la collaboration avec l’Allemagne par son passé mitigé. Il ne croyait plus à la France, celle d’une grande puissance mondiale. Depuis nous avons commencé le chemin du retrait, du recul dans l’histoire du monde cédant le pas à une Allemagne conquérante, et à un Royaume-Uni encore fier de son histoire et de nouveau prêt à jouer seul son rôle historique. Ceci m’amène à vous parler de l’histoire de la lutte contre le COVID-19 vécue différemment en Allemagne et en France avec des résultats sanitaires et économiques différents mais désastreux pour nous. Pourtant non seulement nous sommes voisins géographiquement mais le couple franco-allemand est l’épine dorsale de l’UE.

Le couple Allemagne-France

Allemagne

L’Allemagne a détecté le 1er cas le 28 janvier, soit 4 jours seulement après la France, mais il semblerait qu’elle ait été tenue au courant du risque révélé en Chine à Wuhan en même temps que la France. La suite est très différente puisque le 1er décès s’est produit le 9 mars, et en France le 16 février. L’Allemagne se singularise par le plus long délai de latence entre le 1er cas et le 1er décès parmi tous les voisins de la France avec 41 jours pour 23 jours en France.  C’est une énorme différence qui traduit un empêchement de propagation du virus ou une stratégie de traitement sanitaire bien meilleure qu’en France.

Le 9 mars, 41 jours après le 1er cas, l’Allemagne compte 1 décès et 136 cas confirmés, et la France enregistre 6 décès et 286 cas. Le taux de létalité est alors de 0,74% en Allemagne et de 2,1% en France. Le 1er décès/million est atteint le 21 mars et 8 jours après la France. A ces dates l’Allemagne comptait 2365 cas pour 7 décès et la France 788 cas pour 18 décès, soit respectivement un taux de létalité de 0,30% pour l’Allemagne et de 2,28% en France. L’écart entre la France et l’Allemagne s’est encore aggravé à notre détriment depuis le 1er décès. Plusieurs explications sont possibles mais la plus probable est à choisir entre une campagne de tests beaucoup plus importante en Allemagne ou une efficacité plus grande du système de santé allemand, ou bien encore à la conjonction des deux. Le taux de guérisons aux dates respectives de publication du 1 décès/million était de 1,05% en Allemagne contre 0,33% en France, soit 3 fois plus élevé. On peut penser que la campagne précoce de tests amenait plus de patients jeunes en hôpital qu’en France engendrant un taux de létalité moindre, mais on doit y rajouter une efficacité plus élevée du système de santé allemand au vu des taux de guérison.

De toute évidence la France a réagi plus tard avec des moyens sanitaires moins performants. Ceci est un fait avéré par la différence de taux de létalité entre les deux pays, et par le fait que les premières mesures allemandes ont été prises dès la fin janvier. Un dépistage massif a commencé sur toute personne revenant de zones à risques, la Chine, l’Italie ou le Tyrol autrichien et ensuite, de toute personne présentant des symptômes de Covid-19, même bénins, ou ayant été en contact avec un malade. Le 7 avril on dénombrait un rythme de tests entre 300.000 et 500.000 par semaine, ceci gratuitement dans les hôpitaux, les cabinets médicaux mais aussi sur les parkings. L’Allemagne dénombrait alors plus de 100.000 personnes diagnostiquées positives au Covid-19. La capacité de tests a été rapidement portée à 200.000 par jour. Cette politique de dépistage a pratiqué 9,3 millions de tests à ce jour soit 11% de la population testée.

Si l’Allemagne n’est pas le pays ayant déclenché le plus tôt son plan d’urgence, elle a réagi massivement sans traumatiser autant la population dans le confinement beaucoup moins strict qu’en France. En particulier la prise en compte du besoin d’aération de la population a laissé la pratique du sport et les parcs ouverts. La distanciation a été la base des actions et de la communication. De plus le fédéralisme allemand a conduit à des actions géographiquement adaptées aux conditions locales de propagation du virus. Enfin la bonne coordination entre les moyens sanitaires publics et privés s’est établie très vite. Précocité de l’action, dépistage massif, moyens sanitaires publics et privés adaptés et suffisants, précautions prises sur les inconvénients du confinement, sont les facteurs de réussite de la lutte allemande contre le virus. Sur le plan économique les mesures de contrainte économique ont été assouplies très rapidement, et ceci d’autant plus facilement que les moyens sanitaires n’ont jamais été débordés.

France

Presque sur tous les points évoqués plus haut la France a plus mal réagi. Avec un premier cas détecté le 24 janvier, soit 4 jours avant l’Allemagne, avec un premier décès le 16 février, soit 22 jours avant l’Allemagne, avec un taux de mortalité de 1 décès/million d’habitants atteint le 13 mars, soit 8 jours avant l’Allemagne, la France n’a déclenché son plan d’urgence que le 17 mars, soit 5 jours après l’Allemagne. La France n’a pas tenu compte des signaux forts envoyés par la Chine, Taïwan, et la Corée du Sud sur la propagation rapide de l’épidémie. Elle a pris un retard considérable par rapport à sa voisine qui avait déjà pris des actions avant même la décision fédérale d’urgence et cela depuis la fin janvier.

La France n’a surtout pas profité de ce délai depuis fin janvier pour approvisionner les moyens sanitaires nécessaires et à gréer préventivement les hôpitaux d’un nombre de lits supplémentaires. Elle s’est trouvée devant une pénurie de masques qui a donné une communication aberrante sur l’inutilité du masque pour le rendre ensuite obligatoire dans une grande partie des activités humaines. L’approvisionnement des tests n’a pas été une priorité pour une politique de dépistage précoce comme en Allemagne. La France avait réalisé un total de 725 000 tests entre le début de l'épidémie et le 28 avril, soit environ 11 tests pour 1 000 habitants, quand l’Allemagne en était à 300.000 à 500.000 tests par semaine !

Mais il y a eu une façon autoritaire de gérer la situation qui a exclu de privilégier l’autodiscipline des français par une communication de confiance, mais a pratiqué des mesures autoritaires par un confinement généralisé partout sans savoir si elle ne favorisait pas ainsi la contamination entre les membres d’une même famille. Elle est allée jusqu’à demander à chacun de justifier officiellement sa propre autorisation de circuler. Elle a géré sa population par la peur dans des communiqués alarmistes quotidiens sur le nombre de décès et a prolongé le confinement plus tard que l’Allemagne sous une forme plus stricte et généralisée depuis le début. Ce faisant elle a plombé son économie sur tout le territoire et engendré une perte du PIB impressionnante de -5,94% dès le 1er trimestre, soit la plus lourde de tous les pays de l’Espace Economique Européen.

La politique de la France basée sur le confinement strict à résidence, généralisé à tout le territoire, de tous les membres d’un même foyer, a montré qu’il était finalement nocif s’il est déclenché alors que la propagation s’est déjà bien développée. Valable dès le début février, elle ne l’était plus le 18 mars. La manipulation du peuple par la peur et le manque de confiance dans son sens civique sont des marqueurs politiques qui ont différencié profondément les deux pays voisins. Le manque de dépistage précoce est aussi un facteur prépondérant jusqu’en mai. Ce n’est que depuis le 11 mai, que chaque Français qui présente des symptômes évocateurs du Covid-19 peut, après consultation de son médecin traitant, se voir prescrire par ordonnance un test de dépistage du coronavirus Sars-CoV-2.

Alors que toute la population était confinée, les hôpitaux de l’Est et de l’Ile-de-France se sont trouvés débordés alors dans le reste de la France il ne se passait pas grand-chose. Les hôpitaux étaient à l’arrêt, et on retardait les opérations pour conserver la capacité d’accueil des malades du COVID. Les patients ne se déplaçaient même plus dans les hôpitaux de peur d’être contaminés. La communication anxiogène bloquait même le système normal de santé. Cet engorgement des hôpitaux dans les premières zones contaminées a amené une désorganisation hospitalière et c’est ainsi que notre taux de létalité (décès/cas) est encore globalement de 11,31% le 19 août pour 4,00% en Allemagne, même s’il a atteint 15,69% le 18 mai.

Cette manipulation par la peur a continué après le déconfinement tardif avec le port des masques qui sont devenus tout-à-coup utiles puis obligatoires. Le fait que certains pays, comme les Pays-Bas, le Danemark, la Suède et la Finlande, considèrent que la preuve de leur efficacité n’est pas faite, n’a donné lieu à aucun débat scientifique officiel en France. Mais la peur maintenue par une communication anxiogène sur le nombre de cas et de foyers infectieux agit toujours sur les français qui sont devenus en majorité prêts à le porter tout le temps sauf dans leur espace privé. On peut toujours claironner que les danois ne sont pas masqués dans le pays considéré comme le pays du monde où l’on peut le mieux bien vivre, cette crécelle ne produit aucun effet car on n’en parle surtout pas dans les médias même si le nombre de décès/habitant aux Pays-Bas est plus de 4 fois plus faible qu’en France.

La manipulation de la peur a en plus été orchestrée sur la perspective d’un rebond significatif de la punition par la re-confinement. Le rebond ne se manifeste encore aujourd’hui que par un rebond de la politique de dépistage et des cas automatiquement engendrés avec forcément un R0 supérieur à 1 (1 contaminé en contamine plus d’un) puisque l’on teste préférentiellement dans les foyers infectieux découverts. La publication incessante sur le R0, les cas, les hospitalisations, ne peut que rendre la nation globalement anxiogène. D’ailleurs on ne parle plus des décès qui sont au plus bas depuis un mois et demi. L’augmentation depuis deux mois des dépistages dans les pays européens donnent tous le même constat hormis au Royaume-Uni qui termine la première phase de la contamination. On a encore plus de recul et le même constat avec la Corée du Sud qui est en plus une référence mondiale de bonne gestion de l’épidémie.

Mais l’économie reprend ses droits sous la pression du Medef et devant le résultat de la croissance du 1er semestre qui nous place en 3ème position des pays les plus touchés après l’Espagne et le Royaume-Uni avec une décroissance de -18,93% ! Alors tout de go Emmanuel Macron déclare que le re-confinement n’aura pas lieu, comme par hasard, alors que le confinement des contaminants aurait un sens même aujourd’hui. Encore une volte-face qui montre combien la politique de gestion de la crise est aléatoire et au jour le jour sans axe défini. Il en est de même de la gestion des frontières qui se fait selon des critères de géopolitique et non comme dans les Pays Baltes ou la Lituanie accueille ou non les ressortissants étrangers sur le critèr

e pratique du nombre de décès/habitants du pays concerné. La France sort de cette gestion de la crise avec un nombre de décès/million d’habitants 4 fois plus important que l’Allemagne et une perte de croissance de 59% plus élevée qu’elle à la fin du 1er semestre. Nul doute que cet écart va s’aggraver au 3ème trimestre. La généralisation du confinement non ciblé sur les contaminants, et généralisé à tout le territoire en est la cause première car décidé trop tard et mal utilisé.

La comparaison est terrible pour la France qui va s’endetter de 300 milliards et voir sa dette passer en un an de 100% à au moins 120% de son PIB hypothéquant gravement son avenir. L’Allemagne et la France sont apparemment partis sur la même stratégie mais elle a été jouée très différemment et le résultat montre que la nôtre a été très mal gérée. Il nous reste à voir justement ce que donne des stratégies sanitaires et des résultats économiques complètement différents entre deux autres pays, l’Italie et la Suède.

La comparaison est terriblement défavorable à la France

Mais c’est le retard pris au départ de l’épidémie

Pour y préparer tous les moyens sanitaires

Qui a engendré l’essentiel de ce résultat.

Pénurie de tests, de gants, de blouses,

De lits, d’appareils respiratoires,

Ont primé sur un confinement

Après l’installation du virus.

Sa généralisation a de plus

Bloqué notre économie.

Là sera la catastrophe

La plus terrible !

Claude Trouvé

20/08/20


samedi 15 août 2020

Stop à la manipulation des français par la menace du rebond de l’épidémie du COVID-19

 

Stop à la manipulation des français par la menace

du rebond de l’épidémie du COVID-19 

  • Oui le nombre de cas et foyers de contamination détectés chaque jour augmente avec le nombre de tests et la période estivale de déplacement de la population en vacances.
  • Mais le nombre de décès journaliers reste faible et stable à moins de 14 décès/jour depuis 1 mois 1/2 !
  • Entre le 1er mai et le 20 juillet 2020, 123 104 décès sont enregistrés en France à la date du 31 juillet, soit 3 % de moins qu’en 2019 et 1 % de moins qu’en 2018 selon l’INSEE. Durant cette période on a subi une moyenne de 69 décès/jour dans une mortalité journalière globale de 1520 décès par jour, donc seulement de 4,5% de décès dus au COVID-19.
  • Depuis un mois et demi ce pourcentage de décès dus au COVID-19 est tombé à 0,88% du total des décès toutes causes confondues. Il est à comparer aux 25% de décès dus aux tumeurs malignes, (27,6 % des décès), aux maladies de l’appareil circulatoire (maladies cardio-vasculaires 25,1 %), aux maladies de l’appareil respiratoire (6,6 %)

Il n’y a pas de raisons valables de contraindre les français au port obligatoire du masque partout ni de limiter les rassemblements à 10 personnes puisque que l’épidémie ne progresse pas aux Pays-Bas et en Suède, pays qui n’imposent pas ces contraintes.

Il est clair que le but recherché par la manipulation gouvernementale de la peur n’est plus la santé des français, c’est :

  • Empêcher le peuple de se rebeller contre l’atteinte à la démocratie et à l’économie du pays qui s’amplifie
  • Endetter le pays pour le mettre à merci des grandes puissances financières agissant par la troïka BCE, UE, FMI comme expérimenté avec succès en Grèce qui ne travaille que pour payer des intérêts usuraires sous le prétexte du remboursement de sa dette reporté loin devant elle.
  • Mettre la main sur l’épargne des français, la baisse des salaires horaires et des prestations sociales et la ponction sur les retraites en leur refaisant payer une partie de celles-ci.
  •  Détruire à terme la nation française qui doit se fondre dans un magma européen régionalisé et fédéralisé comme cela commence à se mettre en place avec la constitution des grandes régions et l’augmentation de leurs pouvoirs délégués pour l’instant, mais destinés à être attribués dans un avenir proche.
  • Mais aussi donner aux grands laboratoires le temps de peaufiner un vaccin dont on commence à susurrer qu’il pourrait devenir obligatoire… un de plus dont le peuple ignorera la composition et les effets secondaires.

Le proverbe chinois « Quand le sage montre la lune, l’idiot regarde le doigt » est toujours vrai, nous sommes globalement l’idiot. Mais cette fois c’est l’Etat qui nous conduit au précipice et nous écoutons, apeurés et sages, leurs incantations et leur catastrophisme pour suivre le chemin qui y mène. 4ème puissance mondiale en 1992, lors du traité de Maastricht, le FMI nous prédit une 10ème place en 2050. Où sont les promesses qui ont fait voter le peuple français pour ce traité ?

Claude Trouvé

Le 15 août 2020