mardi 31 mars 2020

Coronavirus, zéro mort en vue ?


Dans le vent de panique que l’on souffle en permanence avec des statistiques de contaminés et de morts qui s’accumulent, et des délais de confinement qui s’allongent, le moral des troupes est maintenu à la baisse. On nous dresse le tableau d’une pandémie qui a manqué ravager la Chine, ravage l’Europe, progresse dans des pays peuplés comme l’Iran, et les Etats-Unis, et s’attaque désormais à l’Afrique dont on nous dit que les structures médicales sont incapables de juguler l’épidémie. Sous ce flot de mauvaises nouvelles où pourrait émerger une lueur d’espoir avec la fin de l’épidémie, on en remet une couche en faisant fuiter que la Chine a eu beaucoup plus de morts que ceux déclarés aux médias. Intox chinoise ? Peut-être mais le nombre de morts annoncé sur une population confinée de 70 millions est plausible avec le taux de mortalité connu. N’aurait-on pas le dépit de devenir un pays à aider ?

Reprenant mes connaissances sur les modèles mathématiques, et mes travaux statistiques avec des équipes médicales de haut niveau, je vais vous donner une vision plus optimiste de l’avenir en prenant le risque d’une prévision à court terme. Je ne vais pas chasser le dahu mais le zéro mort. Si je vous disais que le zéro mort est tout proche de nous, vous pousseriez un cri de joie puis tout aussitôt vous prendriez cela pour une fausse nouvelle. Je ne vais pas vous ennuyer avec la méthode de prévision utilisée mais vous donner les résultats de mon travail et croyez-moi il va vous surprendre. Les prévisions présentées sont des prévisions « optimistes » car elles sont basées sur la diminution relative de morts dans la dizaine de jours précédant le 30 mars. Or lorsque l’on s’approche du zéro mort il y a un effet de « traîne » qui peut allonger le délai pour y parvenir mais alors nous serons dans un nombre de morts proche de l’unité ou de la dizaine. Le graphique ci-dessous donne l’évolution réelle jusqu’au 30 mars et prévisionnelle du nombre de décès dans les prochains jours. Dernière précaution, il s’agit d’une prévision du nombre de morts et non de contaminés. La durée de contamination peut être différente. 

Le premier constat est que toutes les prévisions montrent que l’on arrive dans les jours qui viennent à un maximum du nombre de morts sauf celle du Royaume-Uni mais les données ne sont pas suffisamment parlantes pour que l’on puisse prévoir au-delà de quelques jours pour ce pays. De même la prévision pour les Etats-Unis est à prendre avec précaution car le nombre de jours prévisionnels est trop important par rapport aux données réelles pour que leur probabilité de vraisemblance diminue fortement quand on s’éloigne du 30 mars. Les nombres finaux de morts de l’Italie et de l’Espagne sont très élevés par rapport à celui de la France mais ils sont atteints entre le 5 et le 6 avril. Il en est de même pour l’Allemagne dont on note un formidable décalage avec les 3 autres pays du « Club Med » comme disent les allemands. Ce constat ne peut être dû au hasard alors que les politiques de confinement, et les moyens de dépistage, de tri et de soins hospitaliers, sont différents d’un pays à l’autre. Il n’est pas idiot de penser que le virus vit sa vie avec comme nous une durée de vie limitée, on parle d’ailleurs de grippe saisonnière et qu’il est en train d’entrer dans une phase d’endormissement. L’hypothèse est hardie, car elle signifie plusieurs choses :
  • Le confinement national peut diminuer le nombre de contaminés mais détruit l’économie et réduit l’auto-immunisati
  • Le confinement ciblé et circonscrit a pour but de soulager certaines structures médicales sous-dimensionnées
  • Le nombre de contaminés va s’éteindre naturellement
  • La poursuite du confinement n’a pas d’intérêt à se prolonger longtemps après le jour du 0 mort.
L’hypothèse est hardie et les affirmations ci-dessus vont évidemment heurter et j’en suis conscient. Pourtant je ne vais que faire parler les chiffres réels actuels. On verra bien plus tard si on n’en viendra pas à ce constat.

Pourtant si on représente le nombre de décès par million d’habitants les conclusions sont encore plus nettes. D’une part les nombres de décès/habitant de l’Espagne et de l’Italie convergent vers des valeurs très proches de 210-230 décès/million d’habitants, d’autre part la date du zéro décès est très voisine avec respectivement 7 et 5 avril. Ces 2 pays ont pratiqué un confinement national sans dépistage systématique à l’inverse de l’Allemagne qui n’a pratiqué qu’un confinement ciblé, un dépistage systématique, et un rassemblement limité à 2 personnes. Or le nombre de décès/habitants allemands est près de 40 fois moins élevé que celui de l’Italie. Mais le plus surprenant c’est que ces 3 pays ont commencé à avoir des décès à des dates très différentes pour atteindre le zéro décès à quelques jours d’intervalle. 

L’hypothèse d’un développement saisonnier du virus de type grippal paraît bien plausible et remettrait en cause les politiques du confinement national et surtout d’une poursuite du confinement plusieurs semaines après la fin des décès. Si on compare les résultats de la France et de l’Italie, l’avantage est nettement en notre faveur avec 2/3 des décès/habitant en moins malgré un confinement moins strict qu’en Italie. Deux facteurs peuvent avoir joué en notre faveur, d’une part le fait que les décès sont apparus réellement 2 semaines plus tard au moment au le Convid-19 devenait déjà moins « virulent », et peut-être une meilleure qualité d’intervention de notre système de santé. Ceci expliquerait encore mieux le fait que l’Allemagne a subi les premiers décès 3 semaines plus tard que l’Italie. 

Afin de mieux imager ce constat, le graphique ci-contre donne le nombre prévu de décès finaux/million d’habitants en fonction de la date du dépassement du nombre de 1 décès/million d’habitants sur les 6 pays étudiés. Le nombre de décès finaux est plus ou moins probable selon les fluctuations plus ou moins grandes des décès, mais la méthode de calcul est la même, et les dates sont des informations réelles. Il apparaît clairement un lien entre la date d’apparition des décès dans un pays et le nombre final de décès. On peut même donner un chiffre probable de 12,5 décès par jour d’atteinte du 1 décès/million au-delà de la date du 2 mars pour l’Italie. Ceci veut dire concrètement que si la France avait atteint le 1décès/million 11 jours plus tôt et qui a déjà 3024 décès au 30 mars y aurait été plus proche des 11591 décès italiens et finirait avec près de 14000 morts prévisionnels comme l’Italie. 

Si cette hypothèse trouve une vérification dans la semaine prochaine avec une approche réelle du zéro décès, il va nous falloir changer complètement de paradigme. Ceci voudrait dire que les différents services de santé nationaux ont des qualités de service finalement assez proches les uns des autres, que le confinement n’amène pas de changement véritable, et que le comportement du virus est comparable à la grippe par son activité saisonnière. Autrement dit suivant la date où il arrive dans un pays, il créera plus ou moins de dégâts. On en déduit que le confinement local est justifié en début d’apparition de l’épidémie et il peut provoquer un effet retard de propagation dans l’espace. Une fois le virus installé il suit son cycle de virulence autour de son point d’entrée. On peut pratiquer dès que possible un confinement ciblé seulement autour de la zone d’entrée si l’on doit soulager les services hospitaliers. Les barrages successifs de retardation de la propagation non seulement limitent le nombre de contaminés, donc de décès, mais retarde la virulence de l’agent viral jusqu’à son cycle naturel d’extinction.

Ce constat n’est pas loin des convictions du Pr Raoult à savoir non-confinement, dépistage, tri, et traitement par un médicament antipaludéen associé à des antibiotiques. Cette forme de grippe doit être soignée pour en minimiser les complications, et elle finira par disparaître au même moment sur l’ensemble de la planète. Au passage on voit combien la guerre des masques est ridicule sauf pour les personnels de santé par ce qu’ils sont l’ultime barrière pour limiter les décès. Le masque serait seulement utile pour se protéger lorsque l’on est une personne à risque de complication. Mais la paralysie presque totale d’un pays serait un non-sens en termes économiques et d’auto-immunisation des habitants mais pouvant générer ensuite des morts par traumatisme psychique post-confinement, des suicides pour raison économique, des désordres sociaux comme l’augmentation des divorces en Chine. La pertinence du confinement global est mise en cause mais l’appauvrissement général du pays est déjà lui une chose certaine.

L’atterrissage du compteur à zéro décès est proche. 

Mais il faudra un changement de paradigme

Si les dates d’obtention du 1er décès 

Et le nombre final atteint des décès

Montrent une bonne corrélation.

Claude Trouvé 
31/03/20

samedi 28 mars 2020

Coronavirus ou Connards au virus ?

Y-a-t-il encore un pilote dans l’avion tant la destination du plan de vol semble tourner en rond ? Changement de cap en veux-tu en voilà, mesures autoritaires et demi-mesures, mesures imprécises et contradictoires, passagers mis en cause pour indiscipline, traînage de pieds pour prendre les bonnes décisions, choix de caps dans le « en même temps », choix d’écouter le PDG de la compagnie plutôt que la tour de contrôle, et refus d’aide étrangère puis appel à l’aide, telles sont les caractéristiques de la démarche de notre pilote de « guerre ». Un général de division qui perd 2000 hommes en 21 jours tout en reculant devant l’ennemi a peu de chances de ne pas finir au placard ou pire devant le tribunal de guerre. Macron, qui se prend pour Clémenceau, rejoue plutôt la plus mauvaise initiative de Napoléon qui s’est terminée dans la retraite de Russie. Ses combattants sont épuisés et l’intendance ne suit pas. Il faut vite lui prévoir un séjour de longue durée à l’île d’Elbe. 

J’entends encore dans les propos échangés sur les réseaux sociaux des expressions comme « Mais Macron fait tout ce qu’il peut ». Le dommage c’est qu’il peut peu et qu’aujourd’hui c’est peut-être 500 morts supplémentaires qui vont nous faire dépasser les 2000 morts en 3 semaines. Mais surtout c’est trois semaines de perdues depuis que le Pr Raoult clame de mettre tout en œuvre pour diagnostiquer, trier, et traiter à l’hydroxychloroquine. C’est 2000 morts de trop et ce n’est pas fini. La validation pour permettre la prescription du médicament par les généralistes n’est pas donnée et la préconisation de prescrire aux personnes le plus en danger v a encore limiter son utilisation et diminuer d’autant ses chances de succès qui sont les plus grandes juste après le dépistage. Le dépistage massif n’est pas une priorité alors que l’Allemagne fait le dépistage de 500.000 personnes par semaine. Le confinement national a une efficacité beaucoup moins grande que les recommandations du Pr Raoult, mais elle a une efficacité maximale pour détruire l’économie de ce pays. Les allemands continuent à travailler et interdisent le rassemblement de plus de 2 personnes, c’est au moins plus réaliste et tout aussi efficace puisque les contacts avec le virus sont réduits. 

Evidemment je comprends ceux qui veulent encore croire que leur vote pour Macron était le bon et que cet homme est intelligent, ce qui n’est d’ailleurs pas synonyme de « savoir ce qu’on fait ». L’histoire regorge de déclarations de ce genre dans un processus en cours de dégradation. Gamelin tenait la tête haute devant De Gaulle en 1939, et on a vu le résultat. Mais si cet homme est intelligent, alors c’est encore plus grave, car c’est qu’il y a un loup quelque part. Il est certain que le temps venu, la nation va lui demander des comptes comme elle l’a fait pour Pétain, l’homme du compromis, de la compromission et du tout en même temps, voulant céder une demi-France aux allemands pour sauver nos colonies. Pour qui alors et pour quoi alors notre Président agit ? Sauver des vies ? Les apparences sont de plus en plus contre lui, mais on ne peut pas exclure qu’il y a un autre fil directeur de son action, un fil qu’il doit suivre, le fil d’Ariane menant vers une sortie que le peuple ignore. Nous en reparlerons. 

Les chiffres tombent en vrac dans la communication des journaux des médias, on nous parle de contaminés, d’hospitalisés, de patients en réanimation, de décès, et cela pour un nombre de pays variable au gré du choix des chiffres qui frappent l’opinion. Il a suffi d’un chiffre, celui du décès d’une adolescente de 16 pour occulter tout le reste de l’information. On est en plein dans l’émotionnel et la peur a soudainement grandi : « Et il attaque même les enfants ». On n’a pas encore une véritable étude médicale sur ce cas très exceptionnel pour l’instant tous pays confondus, mais cette morte a plus d’impact sur l’opinion que les 2000 morts depuis le début de l’épidémie. Devant ce flot d’informations déversées plus ou moins en vrac, entre des commentaires basés sur des comparaisons brutales sur le nombre de milliers de tout, et l’aspect émotionnel de certaines informations, il devient nécessaire de prendre du recul pour juger de la dangerosité relative en nombre de morts dû au virus dans les différents pays.

Je vous propose donc une vision que vous ne trouverez pas dans les articles d’information sur le sujet. On va s’intéresser simplement aux décès car finalement c’est ce qui nous intéresse pour nous et nos proches. Les autres informations sont utiles aux décideurs, et aux professions de santé. Même si on a appris que les morts dans les maisons de retraites et les EHPAD n’étaient pas comptabilisés ce chiffre est beaucoup plus fiable que le nombre de contaminés qui dépend entre autres de l’ampleur du dépistage. Ce dernier point différencie totalement l’Allemagne et la France, avec des centaines de milliers de dépistage chez nos voisins et des dizaines de milliers chez nous. Pour se faire une idée de la position de la France dans l’évolution du taux de mortalité, on va représenter l’évolution à partir, non pas des chiffres bruts, mais du pourcentage de décès par rapport à la population du pays. Il est évident alors que 2000 morts en France est équivalent à 10000 morts aux Etats-Unis. Au passage d’ailleurs si les Etats-Unis en arrivent à ce chiffre, les médias aux ordres ne manqueront de fustiger les décisions prises par Trump selon leur credo habituel alors qu’avec 2000 morts  nous y sommes relativement déjà. 

Pour mieux juger des différentes évolutions dans des pays proches ou de même culture, on va dans un premier temps ne s’intéresser aux décès qu’au moment où l’épidémie se sera installée dans un pays et où après l’effet de surprise des politiques et du milieu médical on aura permis de mettre en œuvre l’essentiel des moyens médicaux disponibles et des politiques de lutte contre la propagation. En effet tous les pays n’ont pas adopté la même politique de lutte même au sein de l’UE. Le graphique présenté s’intéresse à l’évolution des décès à partir du moment où le nombre de décès a atteint le taux d’environ 4 décès par million d’habitants. C’est ainsi qu’à la date du 27 mars 2020, on ne voit pas apparaître l’Allemagne parce qu’elle n’a pas encore atteint ce chiffre. Les Etats-Unis n’ont atteint ce taux que ce jour. Evidemment le jour 0 ne correspond pas à la même date calendaire pour tous les pays et on aura donc plus ou moins de recul suivant la date où le taux de 4 décès/1 000 000 aura été atteint. On peut désormais juger de l’évolution des décès d’une façon relative entre les pays avec ces précautions d’usage.

Le premier constat est que le pays incontestablement le plus relativement touché est l’Espagne, loin devant l’Italie et la France. Au 9ème jour après avoir atteint les 4/1 000 000 décès, l’Espagne en était à 75 décès par million, l’Italie à plus de 40 et la France à 30. Les évolutions ne se ressemblent pas avec pourtant des politiques de confinement assez identiques même si celle de l’Italie est plus drastique que la nôtre. Si l’on se compare au Royaume-Uni, on constate que sur les 4 premiers jours suivant l’atteinte du niveau de décès de 4 par million, ce pays fait nettement mieux que la France malgré un début de confinement très tardif. On peut en tirer une première conclusion, la dureté du confinement ne semble pas le paramètre le plus important pour retarder la propagation comme on l’affirme au gouvernement. L’affirmation de cette nécessité par les milieux hospitaliers est néanmoins très compréhensible car ils tremblent devant la perspective d’être débordés et d’être obligés de laisser volontairement mourir des malades âgés faute de moyens disponibles de réanimation. 

Les facteurs les plus important sont la qualité et la quantité de services de santé disponibles. Or l’équipement humain et matériel est très différent entre l’Espagne, la France et l’Italie. On sait que l’Italie a fait appel à la Chine, à la Russie, à Cuba et au Venezuela pour combler ses insuffisances en hommes et en matériel. Il n’est que de regarder le nombre de lits disponibles par millier d’habitants. Au 9ème jour après l’atteinte du pourcentage de 4 décès/million, il est lié aux différences des taux de mortalité dans ces trois pays. Si l’on y ajoute la Corée du Sud, on obtient ce graphique particulièrement parlant. C’est bien en dernier ressort les services hospitaliers qui détiennent la clé du nombre de décès. La politique de confinement est là pour ralentir le flux d’arrivée, mais la Corée du Sud avec un service hospitalier mieux gréé en personnels et en équipements, on obtient d’excellents résultats sans utilisation du confinement. On peut ajouter que la Corée du Sud contrairement aux trois pays européens a pratiqué une intense politique de dépistage et de tri des contaminés, en triant les malades à hospitaliser et en renvoyant les autres chez eux avec ou sans traitement. La vie économique du pays a été perturbée à minima.

Pour pouvoir déjà avoir une idée sur un nombre de pays plus important, on peut descendre le moment où on suit l’évolution des décès d’un pays à 1,3-1,4 décès par million au lieu de 4. C’est la représentation ci-contre de 6 pays sur 6 jours avec une information de départ s’étalant du 2 mars pour l’Italie au 22 mars pour les Etats-Unis. C’est ce que représente ce graphique. On voit que la situation de l’Espagne est catastrophique dès le départ de l’épidémie. Au bout du 6ème jour on trouve dans l’ordre décroisant l’Espagne, Italie, Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Allemagne. Mis à part les Etats-Unis, les plus mauvais résultats sont dans les pays ayant pris tôt la décision du confinement et les meilleurs au Royaume-Uni et surtout en Allemagne. Le résultat des Etats-Unis sera à regarder de près dans les prochains jours.

En conclusion ces deux graphiques ne donnent aucune efficacité réelle au confinement généralisé, confinement d’ailleurs finalement avec beaucoup de trous volontaires ou non. Les ARS demandent désormais de regrouper les enfants dans les lieux d’accueil sous peine de sanctions budgétaires ! Cela vient sans doute du fait que les enfants sont résistants au coronavirus, et d’un autre côté on ne va plus mettre en réanimation les personnes de plus de 75 ans. De toute évidence la France n’a pas mis en œuvre la solution la plus efficace qui apparaît nettement être celle de la Corée du Sud et de l’Allemagne. Elle a pris par conviction et par manque de moyens la solution des pays pauvres, celle de l’Espagne, de l’Italie. Cette dernière fait d’ailleurs appel à la Russie, à la Chine, à Cuba et au Venezuela. Evidemment la Russie a un intérêt à cajoler l’Italie puisque son gazoduc en cours de construction en Turquie aura son terminal en Italie. Mais le geste chinois n’est pas que désintéressé car l’Italie pourrait être le premier pays du G7 à rejoindre les nouvelles routes de la soie chinoise.

Une équipe de 104 médecins et spécialistes russes est arrivée le 26 mars à Bergame en Italie, pour prêter main-forte dans la lutte contre l’épidémie de coronavirus. Quatre groupes spéciaux sont formés, qui vont œuvrer dans un hôpital de campagne.
#Italie #Russie #covid19

L’Italie a compris que la solidarité européenne n’existait pas pendant que la France fait finalement appel à la Chine tout en demandant la mutualisation de la dette par les coronabonds et se voit déboutée par l’Allemagne. Elle s’avère incapable de mettre à disposition des soignants les protections nécessaires et les matériels de dépistage et de réanimation en nombre suffisant. Pour pallier ses insuffisances de son système de santé en essayant de lisser le flux de patients pour soulager les hôpitaux, elle se voit contrainte à choisir les plus mauvaises solutions. Elle bloque son économie et refuse la généralisation de l’obligation de prescrire le seul médicament efficace à disposition aujourd’hui, la chloroquine, augmentant ainsi le nombre de morts et le temps de séjour des malades hospitalisés donc le nombre de lits disponibles. C’est un point de PIB de plus dans le déficit français qui est déjà évoqué, soit plus de 200 milliards qui vont s’envoler, correspondant à 60% des ressources annuelles du budget de l’Etat. Le virus disparaîtra jusqu’à ce qu’il réapparaisse comme dans toutes les épidémies mais l’économie française n’est pas près de s’en remettre ni l’UE.


Le « en même temps » de Macron et ses tergiversations 

Conduit notre pays vers une catastrophe économique

Dont les effets à moyen terme seront destructeurs, 

Non seulement de plus de gens que le virus

Par l’effet de la mise à l’arrêt du pays, 

Mais ouvrira une nouvelle raison

De ponctionner les français 

Par un autoritarisme

Tueur des libertés.




Claude Trouvé 
28/03/20