Macron
vient de parler et sa logorrhée tient en 4 phrases avant que le Premier
Ministre lui vole la vedette et le contredise. Nous sommes en guerre (6
répétitions). La phase 3 va jusqu’au confinement autoritaire de la population
avec sanctions pour 15 jours avec possibilité de prolongation. 2ème
tour des municipales et réformes des retraites reportés. Pleins pouvoirs si nécessaire.
300 milliards mis à disposition dont 45 milliards de don aux entreprises. Cet
argent ne peut provenir que d’un emprunt même si une part n’est qu’une avance
de trésorerie. C’est un an de recettes fiscales en 2020 où on a déjà un déficit
qui dépasse les 30% de celles-ci. La facture finale sera lourde et l’économie
française va plonger rapidement malgré tout car les entreprises devront finir
par rembourser (celles qui le pourront encore) et l’Etat ne récupèrera pas la
totalité de cette somme. A titre de comparaison une perte de 5% sur les
remboursements c’est 15 milliards. Ceci est à comparer aux 12 milliards cédés
aux gilets jaunes, aux 5 milliards de baisse des impôts annoncés, aux 5
milliards que l’UE demande à la France de récupérer par la réforme des
retraites, et aux 10 milliards nets/an qu’on lui donne. Le « quoiqu’il
en coûte » va coûter très cher aux citoyens français car la récession
économique cachée par les liquidités des banques centrales déversées sur les
banques privées ne va pas masquer longtemps la récession réelle de l’économie
avec une reprise du chômage dans les mois qui viennent et une dette qui va s’alourdir
gravement
J’ai
déjà donné mon point de vue sur cette morbide mascarade du coronavirus qui
arrive à point nommé pour cacher la faillite d’une politique économique au sein
de l’UE, et calmer les protestataires sur la réforme de la retraite. Le vrai
danger n’est pas épidémique mais économique. L’urgence guerrière de Macron ne
sert qu’à faire taire les milieux hospitaliers qui ne sont pas à même d’accueillir
des milliers de personnes supplémentaires dans leurs locaux avec le personnel
et le matériel actuel, en particulier de réanimation et lits disponibles. Pour
cela et pour les entreprises on casse la tirelire avec la bénédiction de l’UE.
La santé est l’argument de façade pour demander le confinement autoritaire voire
les pleins pouvoirs. L’Etat démocratique prend de plus en plus le chemin d’une
république bananière.
Mais
est-on devant un danger qui mérite un tel traitement alors que le virus n’est
pas plus mortel que la grippe et même probablement moins ? Mais le refus
de prendre en compte les revendications du personnel hospitalier pour cause de
sous-équipement et sous-effectif ne peut que mettre en danger le service de santé
devant un surcroît d’entrées. C’est probablement la vraie raison de ce confinement
qui paralyse la vie économique du pays. En parlant de guerre et d’une montée rapide
du nombre de contaminés, on peut frapper les esprits. Cette vision des choses projette
une autre approche des décisions prises. Comme le praticien accoucheur qui peut
avoir à décider entre sauver la mère ou l’enfant, la minimisation espérée par
une gestion optimale de la mortalité s’oppose à celle de la minimisation de l’impact
économique sur notre pays. En effet trois approches au moins sont pratiquées
dans le monde. L’approche britannique de la protection est ciblée sur des catégories
à taux de mortalité élevée au milieu d’une contamination par ailleurs peu contrôlée,
et sur une auto-immunisation des citoyens qui laissera de moins en moins d’espace
à la propagation du virus. A l’inverse on a la politique du confinement plus ou
moins poussé comme la Chine, l’Italie et l’Espagne, chemin que la France vient
de prendre. Enfin il y a le choix de la Corée du Sud qui a privilégié le dépistage
à grande échelle des contaminés comme d’ailleurs la Chine, et une information
permanente sur la progression de virus sur son territoire en y associant au fur
et à mesure une information adaptée au danger. Le choix de la Corée du Sud est
particulièrement intéressant parce qu’elle a limité les mesures coercitives au
maximum et cela surtout dans un pays démocratique.
On était
au départ de cette épidémie en terre inconnue ou presque, car il n’existe
toujours pas de vaccin commercialisé, donc pas non plus d’information sur la
vitesse de propagation et la dangerosité sur la santé des contaminés. On a
appris assez rapidement que la vitesse de propagation était importante mais que
la gravité était moindre que les grippes saisonnières connues. Désormais deux pays
au moins ont signifié que la propagation du virus ralentissait, la Chine d’abord
qui est en phase terminale, et la Corée du Sud qui amorce sa décrue. On peut
commencer à mieux se rendre compte de la mortalité que cette pandémie peut
entraîner en se comparant aux grippes saisonnières qui ont de plus un vaccin.
Tout laisse à penser que le taux de mortalité est plus faible que les grippes
connues. Il reste à savoir qu’elle est le taux de contamination ou tout au
moins de prendre des mesures pour le rendre le plus faible possible en espérant
ainsi faire baisser le taux de mortalité.
On est en droit de
regarder en tant que citoyen et contaminé potentiel les chiffres qui sont
publiés sur différents pays contaminés depuis plus ou moins longtemps. On dispose
d’une première évaluation du taux de contamination suivant les catégories d’âge.
On constate que la probabilité de contagion est 70 fois plus forte chez les
personnes de plus de 80 ans que chez les 10-19 ans et pratiquement nulle en-dessous.
La probabilité de contamination croit avec l’âge. Si l’on applique les valeurs
de taux par tranche d’âge sur la population française, on peut prévoir une estimation
du nombre total de personnes qui seront contaminées. Le chiffre obtenu est 1,488
millions de français contaminés. De quoi affoler la population, si on ne
ramène pas cela à la population totale. Le taux de contamination de la
population n’est que de l’ordre de 2,22%. Ceci relativise beaucoup les
choses. Le fait que nous n’ayons que 6633 contaminés recensés au 17 mars
2020 montre que le nombre de contaminés à cette date est certainement
beaucoup plus élevé. Certains parlent d’un nombre de contaminés réels 9 à 10
fois supérieur au nombre de contaminés détectés. Si l’on prend le nombre de
morts connus le 17 mars par rapport à la population française on trouve 2,23%
de contaminés. Cette coïncidence parfaite entre les deux évaluations valide les
chiffres publiés sur le graphique ci-dessus. Il faut bien noter qu’il s’agit ici
de nombres de contaminés et non du nombre de morts.
Pour
aller plus loin dans notre information, il faut ajouter le nombre de morts qui
est une donnée beaucoup plus précise même si elle est majorante puisqu’il est
souvent difficile de faire la part entre les différentes pathologies pouvant
avoir entraîné une mort certaine à court terme. La donnée supplémentaire dont
on dispose est la population d’une zone géographique, les pays. Les graphiques
suivants vont illustrer les données à disposition le 17 mars pour 10 pays en
proie à la contamination. Il s’agit de la France, de l’Allemagne, de l’Italie,
de l’Espagne, du Royaume-Uni, de la Grèce, du Portugal, du Maroc, de la Chine
et de la Corée du Sud. Ces pays sont très différents en population, en régimes
politiques, et dispersés sur trois continents.
Le premier graphique
reprend les informations sur le nombre de contaminés, même si les chiffres sont
ceux des contaminés répertoriés donc minorés par rapport aux nombres réels et
par ailleurs dépendent fortement de l’effort de dépistage fait dans chaque
pays. On s’intéressera particulièrement à la Chine et à La Corée du Sud car ce
sont les deux pays qui ont pratiqué le dépistage le plus systématique. Les deux
moyennes proposées sont d’une part la moyenne des taux de contamination des
différents pays (Moyenne des pays), et d’autre part le rapport entre la somme
des contaminés dans 10 pays rapportée à l’ensemble des populations (Ensemble).
Les chiffres sont différents par suite du poids énorme de la population
chinoise. Ce graphique porte sur une population totale en 2019 de 1,825
milliards d’êtres humains avec 146637 contaminés et 5929 morts déclarés. On
note combien l’Italie est touchée par rapport à la Corée du Sud en phase de
décrue de l’épidémie. Le Royaume-Uni, qui pratique une politique très nuancée
et différente dans l’esprit a une très faible contamination. On ne peut encore
pas en tirer une conclusion car sa contamination est trop récente. Mais les
chiffres de la Chine et de la Corée du Sud sont très rassurants car on ne parle
que de 89258 contaminés dans ces deux pays pour une population de 1,444
milliards d’habitants, soit 0,006% de la population et de 2,2 morts par
million d’habitants ! Même si le nombre de contaminés, malgré un dépistage
systématique est 10 fois plus élevé, on n’en est qu’à 0,06% de leurs
populations. Ce dernier chiffre est à comparer au 0,01% applicable à la France,
ce qui peut vouloir dire que les français déclarent facilement et spontanément
leur risque d’infection.
Mais il nous faut
nous intéresser plus en détail au nombre de morts par habitant d’un pays car on
a une information beaucoup plus sûre. La seule donnée manquante est le stade
dévolution de la maladie dans les différents pays, Chine et Corée du Sud
exclus. Néanmoins on peut y trouver des informations intéressantes. On notera d’abord
que l’on a changé d’échelle de mesure, on compte cette fois en million d’habitants
et non par 10.000 habitants. L’Italie se signale encore plus nettement. Cela
pose 3 questions. Le confinement total est-il une parade efficace puisque
le nombre de morts est encore relativement plus important sur les 10 pays
concernés que celui des contaminés. Le système de santé est-il en mesure de
traiter les malades graves du coronavirus en urgence. Il semble bien que l’Italie
souffre encore plus que nous d’un sous-effectif et d’un sous-équipement. Il est
probable que cela est valable pour l’Espagne alors que ces deux pays pratiquent
un confinement élevé contraignant. La France est pour l’instant au niveau de la
Chine mais tout laisse à penser que nous n’avons pas franchi le maximum de la
courbe de contamination et nous avons dépassé le chiffre de la Corée du Sud. Le
Royaume-Uni dont on dit que le système de santé n’est pas performant n’apparaît
pas comme un pays à forte mortalité. Il serait intéressant de pouvoir analyser
l’excellente performance de l’Allemagne mais je n’ai pas d’information sur le stade
d’évolution de la contamination dans ce pays. En ce qui concerne la France, le
nombre de 2,21 morts par million d’habitants devrait faire taire l’alarmisme
dans lequel on nous enferme. Ceci d’autant plus que la Chine et la Corée du Sud
nous montrent que l’expansion peut être jugulée et que ce virus n’est pas d’une
dangerosité beaucoup plus importante que celle de la grippe saisonnière.
Faut-il rappeler que celle-ci tue en trois mois une moyenne de 100 morts par
jour avec des pointes pouvant aller à plusieurs centaines !
Si l’on
ne veut prendre en compte que les 56 millions de chinois totalement confinés et
qu’on l’applique aux 67 millions de français, on trouve un chiffre de 3722 morts,
ce qui par rapport aux 6000-15000 morts par la grippe aviaire ou par rapport
aux maladies iatrogènes (médicamenteuses pour surdose, incompatibilité, etc.), n’a
rien d’affolant. C’est justement parce que je ne suis pas un spécialiste de la
virologie que je ne regarde les chiffres disponibles qu’avec mon bon sens et des
moyens de calcul du niveau de la classe élémentaire encore que j’ai pu
constater dans l’enseignement pour adultes que la compréhension de la règle de
trois n’était plus connue. Alors que peut-on conclure au stade actuel sur ce
qui devrait être fait dans la lutte (la guerre !) contre le coronavirus ?
Il faut appliquer d’abord le principe de prévention qui veut que l’on
empêche le coronavirus d’agir donc d’entrer. Le contrôle systématique aux
frontières facile dans les aéroports et les ports doit être systématiquement
pratiqués. Ce fut tardif et les moyens performants ne sont pas en place. Les
contrôles terrestres sont permissifs et le virus ne transite pas que par les
personnes, il touche aussi les marchandises. Il aurait dû être mis en place
tous les moyens possibles de dépistage à disposition des citoyens, élémentaires
de prise de température ou plus approfondis dans des centres spécialisés,
médecins, entre autres. La France y a renoncé faute de moyens disponibles et se
rabat sur les mesures de précaution qui admettent que l’ennemi est là et
qu’il faut en minimiser les effets en se parant de tout et de partout. On en
arrive à des mesures coercitives de confinement globales quel que soit le
risque réel et sa localisation. Puis on recule parce que la paralysie totale
est inconcevable parce que décidée sans préparation en amont et brusquement et les
mesures deviennent à trous, et en partie inefficaces.
D’un
danger contrôlable sans dangerosité notoirement plus élevé que pour la grippe
saisonnière, on en arrive à un danger encore plus grave à court et moyen terme,
celui de l’effondrement de l’économie française qui va tuer les plus démunis
par la pauvreté, engendrer le chômage et les suicides. Nos derniers
gouvernements, et en particulier le dernier, ont fait preuve d’une impéritie, d’un
attentisme et d’une incohérence impardonnable. Les français font encore preuve
d’une docilité finalement coupable mais la réalité va leur sauter à la figure dans
une dizaine de semaines. Le risque alors d’une guerre civile de possible
deviendra probable. La France n’a plus rien à faire des injonctions de l’UE qui
va d’ailleurs s’effondrer sur elle-même. Les nations européennes se
recroquevillent déjà sur elles-mêmes et la solidarité n’existe pas en cas de
crise. C’est la Chine, l’ennemie de l’UE, qui va approvisionner l’Italie en
moyens de précaution contre la pandémie. La mondialisation a tué l’autosuffisance
de notre pays jusqu’à l’autosuffisance alimentaire dans un pays où l’agriculture
était une des mamelles de la France industrialisée sur le tard. La solidarité
scientifique se moque des frontières et n’a pas attendu le cloisonnement de l’UE
et c’est eux les artisans du combat contre le virus en éclairant notre
ignorance en collaborant avec la Chine.
Le coronavirus
va laisser un verdict sans appel sur le degré d’incapacité de nos gouvernants. Les
français sont encore aveuglés par une pression médiatique et idéologique et par
des politiciens manipulés par une ploutocratie aux commandes de l’UE et de
notre pays. Ils ont même dévoyé l’écologie et conduit la France dans l’impasse
comme celle du plan de transition énergétique. Il est temps que la France reprenne
sa souveraineté et mette en prison les banquiers et les gouvernants qui
conduisent vers son extinction ce pays béni par son climat, par sa position
géographique, par son rayonnement culturel et touristique, et par son histoire de
puissance mondiale.
Les
français ont mis au pouvoir des incapables
Ou
plutôt capables de tout et en premier
De prendre
dans la caisse de l’Etat
Tout
leur pouvoir et leur argent,
Et l’enfant
Macron des médias
Est
de naissance un avorton
Avec
la voix de son maître.
Au
choix, destitution ?
Ou
révolution ?
Claude
Trouvé
18/03/20