Le 31 octobre 2011 un
chiffre mythique tombait dans les médias. D’après les démographes de l’ONU et du
Bureau du Recensement des États-Unis,
la population de la planète est estimée devoir dépasser les 7 milliards d’habitants dans le courant
de ce mois d’octobre 2011. C’est un milliard de plus en douze ans. Dans
l'ensemble, et malgré les apparences, l'explosion démographique et la crainte
d'un trop-plein d'hommes sont derrière nous. La stabilisation de la population
mondiale est atteinte quand la baisse de la fécondité s'arrête au niveau
où se renouvellent les générations, avec une moyenne de 2 enfants par
femme arrivant à l'âge adulte. Or plusieurs pays d'Europe (Allemagne,
Espagne, Roumanie, Portugal, Hongrie, Biélorussie, Bulgarie, Croatie, Moldavie,
Géorgie, Lettonie), le Japon ou encore Taiwan voient déjà leur
population diminuer ou stagner comme la Russie. On peut constater que cette
angoisse étreint l’Allemagne de Mme Merkel qui ouvre les portes de l’immigration.
L'immense Chine (un homme sur cinq) pourrait plafonner en 2050 à 1,4 milliards
d'habitants, soit à peine plus qu'aujourd'hui. C'est du jamais vu en temps de
paix dans l'Histoire de l'humanité.
La
valeur actuelle de la population mondiale n’est qu’une extrapolation dans le temps en se basant sur des estimations de son
évolution en attendant une nouvelle estimation à partir de toutes les nouvelles
données recueillies. Elle serait de 7,325 milliards aujourd’hui mais ce
n’est qu’une approximation avec encore un accroissement annuel de l’ordre de 31
millions. Nous aurions passé le cap des 6 milliards le 12 octobre 1999 soit 1
million de plus en douze ans. Les estimations les plus folles sur l’explosion
de la population mondiale ont été récemment tempérées mais elles conviennent
aux mouvements écologistes qui prédisent les pires catastrophes dues à la
surpopulation. Alors jetons en 2016 un coup d’œil sur les 16 pays les plus
peuplés de la planète (Chine, Inde, États-Unis, Indonésie, Brésil, Pakistan, Nigeria, Bangladesh, Russie, Mexique, Japon, Philippines, Éthiopie, Vietnam, Egypte,
Allemagne) qui représentent près des deux tiers de la population mondiale.
Quels
sont ceux dont le taux de fertilité est supérieur à 2 ? On trouve les pays
suivants : Inde, Indonésie, Pakistan, Nigéria, Bangladesh, Mexique, Philippines, Éthiopie, Égypte, soit 9 pays sur 10. Ceci inspire deux réflexions. La première
est qu’il s’agit tous de pays d’Asie et d’Afrique. La seconde c’est qu’il s’agit
de pays musulmans, sauf l’Inde à 85%, le Mexique et le Nigéria pour moitié non
musulmans. C’est donc ces deux continents et la religion musulmane qui vont
alimenter la population mondiale dans les années à venir. Quels sont ceux dont
l’âge moyen est le plus élevé ? On trouve dans l’ordre décroissant :
Japon, Allemagne, Russie, États-Unis, Chine, Brésil, Vietnam. On retrouve,
Vietnam excepté, les grands pays qui pèsent sur l’économie mondiale. Leur poids
ne peut que diminuer relativement ou stagner dans le futur et ils vont devoir
affronter des difficultés majeures dues à ce vieillissement, difficultés qui
étaient prévisibles depuis longtemps. C’est notamment le cas du Japon, de l’Allemagne
et même de la Chine où la politique brutale de l’enfant unique engendre des
effets néfastes. En ce qui concerne le Japon et l’Allemagne, il s’agit de la
non prise en compte d’une politique familiale. Il faut noter que la France avec
une fertilité de 2 ne l’atteint que par l’apport de la fertilité de la population
immigrée (Algérie 2.9, Maroc 3.6, Tunisie 2.2, Côte d’Ivoire 5.1, Niger 7.6,
Mali 6.4, Tchad 6.3, Sénégal 5.2, Mayotte 4.1, Soudan 4.5), ce qui engendre une
disparition progressive de la population de souche vu l’apport des pays du
Maghreb au taux de fertilité moyen de 2.9 et de l’Afrique sub-saharienne avec
5.6).
Le
regard
sur l’immigration nous apporte de nouvelles informations. Quels sont
les
pays déficitaires sur le plan migratoire (Sorties ˃ Entrées) ? Citons
dans
l’ordre décroissant d’importance parmi les 16 pays les plus peuplés :
Inde,
Bangladesh, Chine, Pakistan, Indonésie, Philippines, Mexique, Nigeria,
Égypte, Vietnam
et Ethiopie. A contrario les pays d’accueil sont dans l’ordre
décroissant : États-Unis, Allemagne, Russie, Japon et Brésil. Si on
élargit à l’ensemble des
pays, on va trouver en plus dans les pays d’accueil : Turquie, Liban,
Canada,
Australie, République d’Oman, Royaume-Uni, Irak, Sud-Soudan, Arabie
Saoudite, Italie,
Koweït, France. Les autres grands pays migrateurs sont : Syrie, Soudan,
Espagne,
Somalie, Libye, Géorgie mais aussi Portugal. On voit se dessiner tous
les
problèmes qui agitent la géopolitique mais il faut noter que la
péninsule
ibérique fait partie des pays migrateurs ce qui est un très mauvais
signe pour
la santé de ces pays européens. D’une façon générale la fécondité des
peuples
européens autochtones ne permet plus le remplacement des générations et
l’UE
choisit non pas une politique familiale de natalité mais l’apport
migratoire
dont la majorité est d’une civilisation musulmane du sud dont
l’assimilation est particulièrement difficile et n’a rien à voir
avec l’immigration Est-Ouest précédente.
Eh
oh l’UE qu’es-tu dans tout ça ? Une vielle dame desséchée qui pense
rajeunir en engouffrant des pâtisseries. On nous bourre de pâtisseries et de
bonbons somnifères pour endormir la vigilance du peuple. Il n’y aurait aucune autre
alternative que l’UE qui nous vend le multiculturalisme et l’immigration,
aucune autre alternative non plus que François Hollande et son aversion pour
les banques, son ennemi qu’il a fait rentrer au sein même du gouvernement, et
dont il suit en permanence les « recommandations » via la BCE et la
CIA pour les décisions militaires. Le nombrilisme des populations, l’égoïsme et
la vassalité aux puissances de l’argent de son élite dirigeante, ont conduit l’Europe
à négliger la démographie et à ouvrir ses portes à l’immigration, au chaos et à
l’effacement de l’idée de nation. Depuis 2004, l’UE a de plus signifié l’attitude
que devaient avoir les peuples vis-à-vis de la « diversité ».
Lors
d’un Conseil, les États de l’UE ont opté pour un modèle d’intégration qui n’a
rien à voir avec celui de l’assimilation qui passe par l’intégration culturelle.
Il est écrit : « l’intégration est un processus dynamique à double
sens d’acceptation mutuelle de la part de tous les immigrants et résidents
des Etats membres ». Comme le souligne Michèle Tribalat, « ce n’est
évidemment pas un processus d’assimilation qui demande une asymétrie entre la
société d’accueil qui sert de référent culturel et les nouveaux venus qui
doivent fournir l’essentiel des efforts d’adaptation ». Tout le mal vient
de là et la France suit l’UE en 2006 dans un rapport du Haut Conseil à l’Intégration :
« l’intégration demande un effort réciproque à l’immigré et à la société
du pays d’accueil, une ouverture à la diversité qui est un enrichissement, mais
aussi une adhésion et une volonté responsable pour garantir et construire une
culture démocratique commune ».
Le peuple ne s’est évidemment pas exprimé sur
cette introduction étrangère imposée et l’État est prêt à tous les « accommodements »,
c’est-à-dire à toutes les inflexions des lois républicaines, comme celle de la
laïcité, et de la loi de séparation du politique et du religieux de 1905, comme
les terrains municipaux cédés avec un bail à 99ans ! A tel point que
rester étranger tout en possédant la carte d’identité française est bien plus
intéressant que de devenir Français français. Il n’y a aucune raison de faire
des efforts d’assimilation au risque de se faire rejeter par les us et coutumes
culturellement très différentes du groupe auquel on appartient pour un
ressortissant de la « diversité ».
L’UE dont la fécondité s’effondre chez
les autochtones
S’ouvre à l’immigration et accueille la
diversité
Que représente une autre civilisation
En sacrifiant sa propre culture
Avant de disparaître
Sous le nombre !
Claude
Trouvé
Coordonnateur
MPF du Languedoc-Roussillon
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