Dès
sa campagne présidentielle le candidat Donald Trump a soulevé une bronca haineuse
unanime des médias français aux ordres du pouvoir, de notre « intelligentsia »
dont le plus beau spécimen est BHL, de l’élite de gauche et de droite, et de ce
peuple gaulois à qui on a donné une tête de turc. Que n’ai-je entendu sur ce
personnage rustre, franco-incompatible aux allures de cow-boy et affublé d’une
coiffure qui ravissait les caricaturistes ? Oui c’est vrai cet homme n’a
rien ni du français moyen ni de l’élite politico-intellectuelle, et il n’aurait
eu aucune chance d’être élu en France. Dans notre pays c’est l’élection du
splendide couple Obama, noir de surcroît, qui a fait se pâmer la gauche
française, et une bonne partie de la droite qui ne juge que par le look, la prestance
et les diplômes.
Pourtant le binôme Obama-Hillary Clinton, qui surfait sur l’Obamacare d’une part, et la
domination militaire d’autre part, a laissé un Etat justement dans un bien plus
piteux état que son prédécesseur et enflammé plus que lui la terre entière de soulèvements
et de guerres sans précédent. Il a laissé à son successeur un pays encore plus
endetté, avec plus de chômeurs et moins d’industries. Il a épuisé son pays en
interventions coûteuses un peu partout dans le monde dans une guerre en Irak et
en Syrie où il a joué un double rôle honteux en luttant contre Daesh et en l’armant
en sous-main pour faire perdurer le conflit jusqu’à la destruction de la Syrie.
Le but visé était son partage territorial entre Israéliens et Turcs, l’implantation
de bases américaines et la récupération des ressources énergétiques tout en s’approchant
un peu plus des frontières russes. Ceci ne faisait que succéder à la
destruction de la Libye en poussant la France à intervenir et en l’y aidant. On
peut ajouter beaucoup d’autres actions dont celle du soulèvement en Ukraine
pour y placer un homme-lige américanisé par son entourage dûment choisi. La
pièce maîtresse de cette action guerrière était menée par Hillary Clinton aux
mains de l’Etat profond, au sens où il représente une puissance financière et
économique de poids mondial agissant toujours dans l’ombre. C’est celui-ci qui
a armé Hitler alors que le peuple américain l’a combattu en y sacrifiant ses Gis.
Il
ne faut pas confondre l’Etat profond avec l’Amérique profonde, celle des grands
espaces, des cow-boys, celle de l’esprit aventurier de ceux qui ont conquis et
défriché ce pays. Lors de la dernière élection présidentielle l’Etat profond était
derrière Hillary Clinton, démocrate de circonstance, comme il l’avait été avec
les Bush, républicains de tradition familiale. L’Amérique profonde s’est
révélée derrière Donald Trump, qui à la stupéfaction générale du monde
occidental a remporté l’élection d’une courte tête. Cette élection est purement
inacceptable par l’Etat profond et la hache de guerre est toujours déterrée
dans une opposition frontale au Président où celui-ci se heurte non seulement à
l’opposition démocrate traditionnelle mais à une partie de l’élite républicaine,
toutes deux noyautées par cet Etat profond. Par ailleurs les pouvoirs du
Président américain sont beaucoup plus restreints que ceux du Président
français. Il doit donc lutter pied à pied pour imposer ses idées avec souvent
des concessions contraires au but qu’il recherche. On le voit en Syrie où sa
volonté profonde est de sortir de ce piège coûteux mais où il doit laisser remettre
les troupes qu’il avait retirées sous la pression de la CIA et du Pentagone.
Cela
brouille son image, car tout est complexe dans l’action des Etats-Unis, puisque
parmi les décideurs il y a des payeurs et ces payeurs sont dans l’Etat profond.
Pour ce dernier l’important est de persuader le peuple qu’il est la puissance
mondiale de la démocratie et que sa puissance lui donne le droit d’ingérence
dans tous les pays du monde au nom du droit divin de justice et de démocratie,
et de construire un monde nouveau sous la houlette des Etats-Unis, devenus
gouvernement mondial. Le maniement des guerres, des pandémies, des vaccinations
obligatoires, des embargos, sont justifiés parce que la fin justifie les
moyens.
Donald
Trump doit donc être combattu sans relâche et par tous les moyens, celui de l’assassinat
devant être regardé comme un moyen ultime à employer seulement en cas de
réélection après le souvenir laissé sur celui des Kennedy. Il représente une
autre vision du monde, celle d’une Amérique conquérante de sa propre prospérité
dans une guerre économique évitant les conflits armés et se soustrayant à tous
les organismes mondiaux dont le but tend vers un gouvernement mondial. Evidemment
Donald Trump se sert de sa puissance militaire au profit de sa guerre économique
pour redonner aux Etats-Unis une prospérité perdue en augmentant la croissance économique,
en diminuant le chômage et en augmentant la redistribution des nouvelles
richesses. Mais dans son dos des force contraires sont prêtes à jouer contre
lui, voire à sacrifier l’économie américaine pour enlever la carte maîtresse de
Trump pour la prochaine élection américaine. Pour l’Etat profond tout peut
justifier, même les actions intérieures les plus horribles, pour regagner le
terrain perdu après la défaite d’Hillary Clinton.
Vu
par nous français, il ne s’agit pas de se réjouir de l’action de Donald Trump
parce qu’il est plus notre ennemi économique que notre partenaire amical prêt à
nous défendre. Il veut que l’Europe soit un déversoir privilégié de l’économie
américaine. Pour lui l’Europe doit avoir un interlocuteur, il a choisi l’Allemagne
parce que c’est l’économie européenne la plus forte et qu’il doit négocier avec
elle. Il doit aussi veiller à ce que la Russie ne vienne pas lui piller des
marchés sur l’Europe et il va s’opposer frontalement au projet de gazoduc North
Stream II. Il doit céder malgré lui à des manœuvres militaires en Europe à la
frontière russe, augmenter le nombre de ses soldats et leur armement, mais il
ne veut plus payer le prix fort sur la présence de l’OTAN. Il concède aux vues
militaires de l’Etat profond, mais pour poursuivre une lutte économique. Sa dernière
initiative d’inviter la Russie au G7 en dit long sur sa ligne de conduite,
celle d’un manager soucieux de toujours rechercher des accords commerciaux gagnants-gagnants.
Il est loin des concepts idéologiques français dans lesquels l’argent sale fait
partie.
C’est
la raison profonde du désamour des français pour Trump après Obama. Ils ont
adoré l’emblème supposé de la négritude reconnue au plus haut niveau, le
discours construit sur les bancs d’une université prestigieuse, la beauté d’un
couple, et surtout l’apparente lutte pour la « démocratie »
dont ils ne pouvaient pas admettre que ce n’était qu’un leurre commode pour un
autre but. Ils ont même pensé que les dégâts guerriers des Bush allaient
pouvoir cesser puisqu’il s’agissait du parti de l’opposition qui leur succédait.
Avec l’appui inconditionnel des médias, les français se sont bercés d’illusions
pour lesquelles ils ne sont toujours pas informés parce que le but de l’Etat
profond n’est pas poursuivi qu’aux Etats-Unis mais aussi dans le monde occidental
par une idéologie financière apatride et mondialiste. En réalité Trump se rapproche
de la vision des BRICS, où l’union ne peut pas se faire en détruisant la souveraineté
des pays. En particulier une entente se crée entre Poutine et Trump au grand
dam de l’Etat profond qui instrumentalise des attaques pour haute trahison. La
preuve est que malgré la présence des russes et des américains face à face en
Syrie, cela ne tourne pas au vinaigre malgré plusieurs incidents qui auraient
pu y conduire. Même la Chine de Xi Jinping voit à présent s’ouvrir à elle
l’opportunité de rejoindre cette alliance américano-russe dans un nouveau jeu
des trois plus grandes puissances du monde, afin de sortir elle aussi de
l’influence subversive qui a prétendu l’instrumentaliser depuis plus d’un
siècle jusqu’à présent…Le Royaume-Uni est sollicité pour y participer avec son ancienne
expérience de puissance dominante.
Je
comprends que les français, sensibles aux valeurs de la gauche, aient vu aussi dans
Obama, le tueur de la politique d’hégémonie d’un mondialisme américain, et
aient applaudi son élection. Mais au bout de deux mandats de celui-ci ils n’ont
pas voulu ouvrir les yeux sur la réalité, celle d’un Président continuant en
fait l’œuvre précédente avec dans le dos l’Etat profond qui l’avait porté au
pouvoir comme les Bush. Il leur a suffi d’un Obamacare pour l’absoudre. Le délabrement
socio-économique des USA, l’engagement encore plus généralisé dans les complots
de déstabilisation des pouvoirs et les ingérences armées, n’ont jamais été
aussi intenses. C’est contre cette vision du Monde que Trump a été élu par l’Amérique
profonde qui compte ses morts, et ses sous, et non par l’élite Newyorkaise ou
la bien-pensance intellectuelle et artistique. Trump est profondément américain,
c’est la puissance économique de son pays qui est son obsession, et non celle d’un
pouvoir mondial dans lequel les américains finiraient eux aussi par y perdre
leur âme. Il l’est à sa manière rustre de cowboy et d’affairiste, mais il y a un
peu de De Gaulle dont son attachement à son pays.
Faut-il
pour autant se pâmer devant Trump comme certains l’ont fait dans une Obamania
hystérique ? Non Trump n’hésitera à nous tailler des croupières sur le plan
économique, il fera tout pour que les pays européens achètent du matériel
américain, des chasseurs US contre nos Rafale, et joue à merveille le
commercial des grandes sociétés tout en payant de moins en moins pour l’OTAN.
Il n’hésitera pas à nous aider militairement, mais seulement si une grande puissance
met le pied sur le sol européen, ou est entrain de lui ravir des marchés
essentiels à son économie. Trump a des dollars dans le cervelet, des reflexes
de manager. Mais quand on a compris son mode de fonctionnement, son but, il s’avère
un ennemi avec lequel on peut nouer des relations gagnant-gagnant. Plus
important pour nous, c’est que si les manœuvres de l’Etat profond, par la
déstabilisation socio-économique tentée en ce moment, aboutissaient à la
non-réélection de Trump, nous aurions le retour à un Président, animé des mêmes
intentions cachées qu’Hillary Clinton. C’est un grand couvercle qui sera mis
sur la démocratie, et la continuation du but d’une puissance guerrière et financière
qui voudra dominer le monde par la force et l’argent, et continuera le travail
de démolition des nations. Oui les Etats-Unis continuent néanmoins cette
politique, comme au Venezuela récemment, mais on doit noter que Trump ne la
pousse jamais jusqu’au bout et laisse finalement arriver les pétroliers
iraniens, et la Russie apporter son aide. Il doit en permanence déjouer les
actions guerrières des forces manipulées par l’Etat profond par un pas concédé
en avant et un pas en arrière. Ces attitudes sont incompréhensibles pour un
français qui ne sait pas ce qui se joue là-bas et qui a un Président aux
pouvoirs nettement plus étendus.
Nous
n’avons aucune raison de suivre Trump en vassal mais au contraire de traiter d’égal
à égal dans un climat de discussion entre concurrents, et non d’aboyeurs parce
qu’il a décidé que les prévisions climatiques n’ont aucune base sérieuse qui
vaillent que l’on y consacre des centaines de milliards. Trump fait tout pour
délivrer son pays de toutes les contraintes qui finissent par peser sur lui,
toutes ses organisations où les USA ont mis beaucoup d’argent mais qui militent
finalement pour cet objectif de mondialisation lequel veut finalement gommer
les nations et les réunir sous la coupe des puissances de l’argent. Quand la France
se soumet à des directives contradictoires de l’OMS pour une pandémie, qui n’en
est pas une et seulement un danger viral comme certaines grippes, Trump
comprend que l’épidémie et la peur communiquée par l’OMS va détruire son
économie. Il lutte contre ce danger malgré l’opposition de nombre des gouverneurs
sous influence de l’Etat profond, et finalement sort de l’OMS. Trump ne veut pas
d’un pays dans une course guerrière au pouvoir mondial à partir des puissances
financières judéo-américaines, il veut un pays souverain où l’augmentation de
la richesse est un but nécessaire pour pouvoir améliorer la vie de ses concitoyens
même s’il n’est pas suffisant. Il s’opposera au traçage et au puçage de sa population,
à la censure des grands médias, et à toutes les actions des mégalomanes comme
Bill Gates, et des grandes sociétés qui se sont emparées des réseaux sociaux quand
ceux-ci essaient de porter atteinte à la liberté individuelle de ses
concitoyens.
Il n’est
pas dans notre intérêt de dénigrer les actions de Trump
Si
elles ne portent pas atteintes à notre souveraineté.
Même
s’il s’avère un concurrent plus coriace
Il
porte une nouvelle vision du monde
Et
représente un dernier rempart
Contre
un pouvoir mondialiste
Où l’argent
broie les peuples !
Claude
Trouvé
02/06/20
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