samedi 6 juillet 2013

La République face à ses principes fondateurs (1ère partie)

Au moment où notre Président effectue une visite en Tunisie à un pouvoir déjà contesté par le « printemps tunisien » et où une lutte fratricide ensanglante l’Egypte entre les pros et anti-Frères Musulmans, il est utile de regarder comment notre République gère son histoire et ses principes fondateurs à partir des faits divers récents.
Une population musulmane de plus en plus nombreuse s’implante en France sans réelle intégration et reste les pieds en France et la tête au Maghreb ou dans le sub-saharien. Avec leurs titres de séjour et une activité professionnelle, les travailleurs musulmans non seulement envoient 80% de leurs salaires à la famille restée au pays mais ils y terminent leur vie et réclament retraite et aide associée. On y dénombre déjà un nombre de centenaires, dépassant les statistiques de cet âge, qui continuent à toucher leur retraite ! Je vous livre des extraits d’un article publié dans la presse laïque qui fait le point sur ce sujet :
 

« Il y aurait en France 800 000 retraités maghrébins, dits chibanis pour l’oumma, qui réclament une retraite personnelle et la nationalité française, revendication soutenue par le gouvernement Ayrault et qui vient de faire l’objet d’un rapport présenté par Alexis Bachelay, député PS, après de nombreuses années de lobbying et de désinformation des états, en particulier de l’Algérie, qui ne pensent qu’à plumer la France et les Français au nom du paiement de la dette coloniale.

Depuis de nombreuses années, les lobbies maghrébins de France, d’Algérie et du Maroc militent avec le PS et ses alliés pour que le complément de la retraite personnelle, souvent inexistante pour des gens qui ont peu ou pas cotisé, soit versé par la CAF indépendamment du lieu de résidence. La retraite revendiquée par ces Maghrébins est, en réalité, la somme de leur retraite personnelle et de l’ASPA (allocation de solidarité des personnes âgées), ce complément que la société française verse aux petits retraités afin qu’ils puissent vivre à peu près décemment en accord avec le coût de la vie en France.

D’un point de vue administratif, il est donc logique que ce complément ne soit pas versé en Algérie, en Tunisie ou au Maroc, là où le coût de la vie est moindre. De même, il serait logique que l’administration des pays du Maghreb accorde une aide sociale aux personnes à faible revenu, comme nous le faisons en France.
Mais ça, les Maghrébins n’en parlent pas car ça les mettrait en danger dans leur pays d’origine alors que la France, bonne fille, peut et doit payer et si elle ne paye pas, elle  les trahit selon les termes utilisés par les intéressés. Sous la menace de dangers terroristes, la France plie humblement, coupable d’avoir pillé l’Algérie, même si elle n’existait pas avant son arrivée en 1830. »

A l’heure où le gouvernement se penche sur le dossier « Retraites », il serait temps de montrer qu’on ne peut continuer à laver notre colonialisme par des avantages spéciaux un demi-siècle plus tard dans des pays que nous avons sortis du Moyen-Age. Il n’est pas possible de plier sous le chantage d’une non-coopération contre le terrorisme en cas de refus. D’autres travailleurs étrangers n’ont pas droit aux avantages spéciaux de ces pays et nos petits retraités ne peuvent payer ces largesses qui ne se justifient que par une lâcheté pour raisons économiques et sécuritaires.

Notre appétit pour les compromis communautaires ou étatiques devient dans notre démocratie, synonyme de lâcheté. Alors l’on peut dire :

La lâcheté commence là où cesse la puissance.

Gérard Klein

(Histoires comme si)


Claude Trouvé

Coordonnateur MPF Languedoc-Roussillon

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