Manuel Vals
inaugure les mosquées, comme à Cergy, fête l’iftar musulman à Paris et à Lyon,
se déploie en propos affectueux à l’égard de l’islam, propulsant de facto l’islam
au rang de religion d’Etat. De nombreux maires donnent des facilités
administratives et financières pour la construction de mosquées, d’autres
détruisent des églises comme à Abbeville sans l’aval de l’évêque et du préfet
ou ne les entretiennent plus. Il devient de bon ton de fouler la loi de 1905
qui demande à l’Etat d’entretenir les lieux de culte construits avant cette
date et interdit d’en subventionner d’autres.
Construire
une mosquée devient pour l’élu un titre de gloire, comme Jupé avec la deuxième
grande mosquée à Bordeaux, détruire une église un acte normal sous prétexte
d’une diminution des pratiquants. La France, après l’Angleterre, devient une
terre islamique comme l’ont proclamé les jeunes musulmans après les émeutes à
Trappes. Malgré les dénis de l’intéressé, l’essai de strangulation sur un
policier dans cette ville devient la version à retenir mais l’intéressé a été
remis en liberté et Valls, tout en proclamant ces faits inadmissibles (que
pouvait-il faire de moins) et en envoyant les forces de l’ordre n’en tire que
des conclusions sur la précarité de ces banlieues et la nécessité de diminuer
le chômage !
Les
coupables c’est nous ou les gouvernements précédents, certes puisque nous avons
promu une immigration de peuplement, mais le gouvernement actuel en fait encore
moins et protège cet électorat. Le problème c’est que la notion de culpabilité
ne s’applique pas à ces individus qui renient la république et ses lois, et
veulent faire appliquer la charia. Par contre les opposants au Mariage pour
Tous sont coupables d’afficher des tee-shirts affirmant leurs convictions et
passibles d’une garde-à-vue pour le moins.
Le
CCIF (erreur de Sarkozy), ce Conseil islamique pleurnichard traversé de courants
antagonistes, fait passer l’idée que la France est devenue islamophobe (mais à
force elle pourrait bien le devenir..) en captant l’attention du gouvernement
sur des actes isolés et souvent amplifiés. La réalité est toute autre. Dans le
bilan 2012, le nombre d’atteintes contre les édifices et sépultures se chiffre
à 667, contre 620 en 2011. Les sites
chrétiens sont les plus touchés avec 543 atteintes (soit 352 contre les
édifices religieux et 191 contre les sépultures). Viennent ensuite les sites
musulmans avec 84 atteintes (soit 83 contre les édifices religieux et 1 contre
les sépultures).
Alors Valls
parle de provocation inadmissible le dépôt de têtes de cochons devant une
mosquée à Montauban en avril 2013, mais d’acte de malveillance ou de vandalisme
le saccage de l’intérieur d’une église, comme à Naintré en mai 2013, en
abîmant les objets du culte, en forçant la porte du tabernacle et en volant des
hosties consacrées, ou bien en les jetant au sol. Quand un prêtre en soutane
est tabassé par des racailles musulmanes, comme le père Grégoire en mai dernier
à Avignon, quand des catholiques sont caillassés par des musulmans après la
messe ou dans l’église elle-même, Valls se tait… un ange passe !
L’islamophobie est devenue un crime et, je me
demande même si le penser ne sera pas bientôt répréhensible. Pourtant de plus
en plus de français souffrent de cette culture qui modifie leurs mœurs, les
fait fuir de leur lieu d’habitation en proie aux quolibets et aux menaces. Des
médecins, des infirmières n’osent plus aller dans certains quartiers. Des
pompiers sont régulièrement attaqués come à Béziers. L’islamophilie est le luxe
des quartiers riches qui rêvent de multiculturalisme, dans un grand élan
culturel et d’affichage, très bon chic bon genre, de défenseur des droits de
l’Homme.
Dire que l’on ne supporte plus la non assimilation
d’une génération de jeunes musulmans et qu’ils n’ont plus rien à faire sur
notre territoire, c’est de l’islamophobie et punissable ! Alors je
vous le dis, c’est tout bonnement une atteinte à la liberté d’expression,
liberté pour laquelle l’Etat se comporte de plus en plus comme un Etat totalitaire.
Lois bafouées par l’Etat lui-même, refus de référendum à des millions de
français, restriction des domaines d’expression, la démocratie française
devient une peau de chagrin.
Notre peuple perd son identité entre des élites
élues qui, pour une bonne part, ne travaillent que pour eux-mêmes, dans le but
d’une élection lucrative avec gain de pouvoir sur les autres, et un pouvoir
technocratique européen, digne représentant des pouvoirs financiers et
économiques mondiaux. Perdre son identité c’est perdre son âme, et se laisser bâillonner
c’est accepter l’esclavage ! Alors crions nos convictions courageusement
et que ce bruit devienne assourdissant pour le pouvoir enfumeur et manipulateur !
Je pense à Voltaire, ce génie de l’écriture un peu
oublié aujourd’hui, brillant défenseur de notre langue, plume acérée qui n’avait
pas sa langue dans sa poche et qui a toute sa vie gardé sa liberté d’expression…
même sous la royauté !
Si l’homme
est créé libre, il doit se gouverner.
Si l’homme
a des tyrans, il doit les détrôner.
Voltaire 1734
Claude Trouvé
Coordonnateur MPF du Languedoc-Roussillon