Il
devient de plus en plus insupportable de se voir gouverné par une idéologie destructrice
de notre identité nationale et de nos valeurs. Les répressions sur les tenants
du mariage pour tous, ou le simple port d’un tee-shirt avec ce slogan, valant
raison pour apprécier l’accueil du poste de police, la fin de non-recevoir de l’un
des plus grands mouvements protestataires de la Vème République, les trois semaines
de prison pour un manifestant non violent arguant du fait qu’il ne veut pas
être considéré comme délinquant, la dissolution de cinq mouvements dits « d’extrême-droite »
sans dissoudre le mouvement anti-fachos qui s’est révélé avoir été l’agresseur
lors de la mort de Méric, etc. etc. montrent que nous vivons une période d’évolution
totalitaire.
Les
faits se multiplient et les actions du CCIF, représentant le culte musulman, et
du Mrap, représentant l’antiracisme (mais non anti-blanc), entraînent un nombre
de plus important de mise en justice pour propos intolérables. Dire simplement que
l’immigration de peuplement est insupportable est une incitation au racisme et
punissable. Sur la dissolution des mouvements d’extrême-droite, même l’avocat,
classé à gauche, Nicolas Gardères, s’offusque, dans une interview accordée à
Guy Sauvage, de la dérive anti-démocratique de telles décisions de justice.
Les
faits se multiplient où la liberté d’expression est cadenassée mais cela va de
plus en plus loin. La police des polices a lancé une enquête, non pas contre
les racailles de Trappes, mais, suite aux émeutes survenues, contre un site de
policiers suspectés d’avoir proféré des propos racistes. Dans cette même police,
des policiers harcèlent des gardiens de la paix qui, dans des
circonstances difficiles, sont parfois amenés à se défendre, y compris à rendre
des coups.
« On a l’impression qu’on guette la
bavure policière, et qu’on continue à désarmer nos meilleurs policiers, ceux
qui croient encore à l’ordre républicain. Le pouvoir paraît vouloir
les transformer en punching-ball, juste bons à se faire insulter, cracher
dessus, tirer dessus, foncer dessus, et condamnés à baisser la tête. »
(Riposte laïque).C’est une mise au
pas des citoyens et une atteinte de plus en plus grave à la liberté tout court,
aux fondements de la démocratie. Celle-ci en effet ne condamne pas le délit d’opinion.
La diversité de celles-ci et leur communication aux autres en fait sa richesse,
le rôle du gouvernement est de les écouter, de les apaiser et d’en tenir
compte.
Le plus inquiétant c’est que cette mise
au pas ne suscite pas encore une rébellion massive du citoyen, lequel se voit
rogner d’une part son pouvoir d’achat (ce qui est réel malgré la statistique
officielle qui ne tient pas compte des impôts et taxes, des niches fiscales et
des prestations sociales rognées, etc.) et d’autre part sa liberté de s‘exprimer.
Je veux vous parler d’un exemple récent terriblement révélateur de cette
passivité en vous racontant ce qui s’est passé à Sumène, joli petit village
touristique du Gard sur la route de Nîmes à Millau.
Le maire
de Sumène Ghislain Paillier, Sans Etiquette et élu depuis 2008, se flattait il
y a quelques jours de soutenir les « Transes », après avoir passé une
convention de trois ans avec les organisateurs au nom de la Culture. Il s’est
en effet félicité un peu vite quand des milliers de bobos, gauchos et punks
à chiens ont, comme chaque été, investi le village de Sumène dans la plus
grande anarchie... Le
dimanche matin à partir de 10 h, malgré de nombreux contrôles positifs pour
conduite en état d’ivresse, ce fut l’anarchie dans la ville : jets de
bouteilles, pompiers, garde municipal et policiers agressés,
ambulance bloquée, gendarmerie assiégée par des encagoulés...
Mais
comment peut-il en être autrement lorsqu’un groupe de « rap » d’un fils de «
réfugiés » Togolais entend qualifier notre pays, la France, de "grosse
pute de république", revendiquer le fait "de prendre ce pays
de fachos pour une vache à traire", affirmer que tout immigré ou ses
descendants cherchant à s'intégrer sont des "salopes", et
regretter que "les blancs vivent comme des pachas sans se manger de
crachats".
Sumène
avait été envahie par les Wisigoths et les Sarrasins et avait lutté contre eux.
Qu’a fait le maire ? Il a fait le sourd aux médias et essayé d’étouffer l’affaire.
C’est l’illustration du recul, de la peur de nombre de concitoyens et même d’élus.
Les premiers font semblant de ne pas voir, les autres estiment que leur
électorat y trouve son compte ou espèrent le récupérer. Que ne voit-on pas l’UMP, au regard de la proportion de musulmans
qui ont voté pour Hollande, se poser la question d’une orientation de sa
politique pour en récupérer le plus possible ?
Toute
culotte baissée, la politique de l’UMP, du PS et même de Mélenchon qui se veut
patriote, prépare une France livrée à une autre identité qui ne sera
multiculturelle que le temps que la nouvelle culture dominante s’impose dans le
spirituel et le temporel. Comme on peut l’observer dans de nombreux pays du
monde, l’arrogance et les droits revendiqués augmentent avec le pourcentage d’individus
qui en font usage. Or à l’allure actuelle les français de religion musulmane
seront majoritaires en 2050 au plus tard. Au contraire des immigrations du
XIXème et XXème siècle, celle-ci est non intégrable. Elle le proclame d’ailleurs
même dans certaines mosquées et écoles coraniques. La poudre aux yeux c’est l’hypocrisie
de certains de ses dirigeants qui ne tiennent un autre discours que quand ils
prêchent de ce côté-ci de la Méditerranée devant les micros ou les caméras.
Pour
celui qui faiblit et enfin se soumet
Pour
celui qui s’aveugle en pays d’enfumage
Son
avenir est lié au choix qu’on lui promet
Entre
servilité ou vie dans l’esclavage.
(Jacques
Ouvert)
Claude
Trouvé
Coordonnateur
MPF du Languedoc-Roussillon