dimanche 4 novembre 2018

Sauvetage de la planète ou « climatocrature » ?

Pour clore cette flambée d’idioties répandues sur le climat par les médias qui comptent d’ailleurs de moins en moins de journalistes scientifiques, il devient nécessaire de sortir des affirmations assénées sous prétexte que le GIEC les a affirmées. Encore une fois il faut déjà distinguer le groupe intergouvernemental des « experts », qui est sensé relire le rapport final du GIEC déjà lui-même un extrait des travaux des trois groupes le constituant, de celui du groupe GR1 du GIEC composé de moins d’une centaine de scientifiques qui se penchent sur les prévisions climatiques en partant de l’hypothèse de l’action primordiale du CO2 sur le climat et de l’importance des émissions dues à l’homme. C’est à partir de cette interprétation du rapport du GIEC dont les prévisions résultent de la compilation de travaux scientifiques que quelques dizaines d’individus sont affublés du titre de « consensus scientifique ». Le fait qu’il y ait des milliers de scientifiques contestant tout ou partie de ce consensus dont 2 Prix Nobel n’engendre aucun doute sur la certitude affichée lors de la COP21… sauf pour Trump dont le pays est le premier pollueur de la planète avec la Chine.
Afin de cesser de voir s’afficher des certitudes se basant sur des informations que le commun des mortels ne peut vérifier et donc contester, ou de se servir d’évènements météorologiques ponctuels pour étayer des prévisions sur un siècle, je vais reprendre les principaux arguments livrés à l’opinion public par les médias qui récitent sans aller plus loin la leçon de choses qu’on leur a donnée. Je balaye de nouveau le mensonge sur l’augmentation des inondations avec l’épisode méditerranéen de type cévenole de l’Aude. Cet argument tombe de lui-même quant on apprend que ce phénomène a déjà existé en 1881 alors que la population et l’urbanisation était de 40% moins élevées. Les crues ont toujours existé mais l’échelle de temps pour juger n’est pas celle de la mémoire des vivants. On nous enseignait à l’école que les crues de la Garonne pouvaient être dévastatrices. La crue de la Seine de 1910, souvent qualifiée de crue centennale, était à cette époque le plus important débordement connu de la Seine après celui de 1658. La période entre ces deux crues était de 352 ans ! Depuis les travaux d’aménagements des cours d’eau et les barrages ont dompté les fleuves et les rivières impétueuses mais l’augmentation des populations et l’urbanisation ont rendu ces évènements plus sensibles. On peut également citer le laxisme des élus qui ont autorisé les constructions en zone inondable comme à la Faute-sur-mer. On peut déplorer la quinzaine de morts dans la submersion de villages comme Villegailhenc, Trèbes et Puichéric, mais je n’ai pas oublié celle de Vaison-la-Romaine en septembre 1992 avec 47 morts et 34 disparus. Était-ce déjà le réchauffement climatique ? Selon les relevés climatiques de la NOAA la température en septembre 1992 était supérieure de 0,04°C à celle du même mois de 1882 ! Arrêtons là les divagations des meneurs de la propagande sur le réchauffement à partir de constats météorologiques ponctuels sans valeur scientifique. 
Dans le même ordre d’idées on propage celle de l’augmentation de la force et de la fréquence des cyclones, ce qui d’ailleurs contredit le rapport du GR1 du GIEC qui dit ne pas être en mesure de l’affirmer, mais on n’est pas à un mensonge près. Il faut être bien vicieux pour voir dans le graphique ci-contre une évolution du nombre de cycles depuis 37 ans selon l’AON, Weather, Climate & Catastrophe Insight (Rapport 2017) ! Selon la même source, le nombre d’ouragans aux Etats-Unis des 30 dernières années est en diminution comme le montre cet article. Pourtant entre 1980 et 2017 la température a augmenté de 0,7°C. Les climatologues sur la force des ouragans montrent aussi qu’aucune augmentation de la force n’est prouvé et la force maximum a été notée au début du siècle. Exit le lien entre fréquence des ouragans et réchauffement. N’en croyez-plus un mot sur cet argument fallacieux.
D’une façon plus générale on nous inculque une soi-disant augmentation des évènements climatiques extrêmes donc des catastrophes humanitaires et dévastations matérielles. Il n’en est rien et la crédibilité de ces résultats est forte car l’AON est un assureur qui publie annuellement ses résultats et pour qui les catastrophes ont un impact financier considérable. Il est remarquable de noter que le nombre d’évènements en 2017 est légèrement inférieur à celui de 2000 alors qu’en 2017 la température globale selon la NOAA était de 0,5°C à celle de 2000. Le catastrophisme répandu n’a pas lieu d’être et n’est qu’un enfumage des populations. 
Les enfumeurs n’étant jamais à bout d’arguments, ils se servent de la présomption de lien entre le courant marin El ñino et l’épisode 2014-2017 d’augmentation rapide des températures pour nous effrayer en affirmant que la fréquence d’apparition du El ñino va augmenter. Le graphique ci-contre montre qu’il n’en est rien depuis 1950 alors qu’entre 1950 et 2017 la température a augmenté de 1°C. Exit le El ñino pour le prochain El ñina.
Alors venons à ce qui est l’argument ultime sur la montée des eaux qui va dévaster la planète en poussant des milliers de migrants loin des rivages ou abandonnant leurs îles. Je veux simplement rappeler que la Hollande lutte contre la mer avec les polders depuis le XIIIème siècle avec aujourd’hui 17% de son territoire, la plupart du temps en-dessous du niveau de la mer. Je veux aussi citer le roi Louis IX qui a cherché un port ouvert sur la Méditerranée pour lancer ses croisades, s’est fixé sur Aigues-Mortes et y a construit une enceinte de 1640 m de remparts. On ne voit même plus la mer au loin à partir de cette ville aujourd’hui. Était-ce déjà la baisse des températures par manque d’activité de l’homme qui avait créé ce retrait ? Des grottes habitées existent à 3m de profondeur au-dessous du niveau de la mer le long des côtes de l’Esterel. Le mouvement de la mer est incessant au cours des millénaires. Les eaux sont dans une immense bassine sujette à des mouvements qui peuvent augmenter le niveau sur une partie de la planète et le faire baisser ailleurs. La connaissance des phénomènes marins est d’une grande complexité et encore finalement mal connus dans l’importance relative des facteurs influents. 
Mais une chose est sûre ce sont les neiges et les glaces sur la surface du globe qui nourrissent ou absorbent l’eau des mers. Ceci explique le battage médiatique fait sur l’ours dérivant sur un glaçon. Malheureusement non seulement leur population augmente mais la quantité de glace aux pôles et sur des surfaces de terre recouvertes de glace comme le Groenland ne suivent pas les prévisions catastrophiques annoncées par les médias. Le graphique ci-dessus donnant le cycle annuel de glaciation au pôle Nord montre que contrairement aux prévisions alarmistes, la banquise arctique qui avait régulièrement régressé depuis le début des années 1980 et atteint un point bas en 2007 et en 2012, se redresse. Elle a atteint en 2018 son minimum d’extension (4.594 millions de km2) les 19 et 20 septembre, ce qui permet de classer l’année 2018 devant 2016, 2007 et 2012, ex aequo avec les années 2017, 2015 et 2011 qui sont indiscernables. Même si, vu le volume de glace en cause celui-ci n’a que peu d’influence sur le niveau des mers, il n’y aucune conclusion définitive à tirer sur le lien avec le réchauffement et le catastrophisme n’est pas de mise. National Snow & Ice data center (http://nsidc.org/arcticseaicenews/charctic-interactive-sea-ice-graph/)
Quant à la banquise antarctique, elle a été en progression constante jusqu’en 2015, année à partir de laquelle son étendue est passée sous la moyenne 1981-2010, mais pas au-dessous de celle de 2017. Il faudra aussi expliquer le maximum de 2014 avant de clamer urbi et orbi que l’Antarctique fond, même si la fonte totale de l’Antarctique élèverait le niveau des mers de 60m. Mais l’inlandsis de l’Antarctique perdrait 100 km³ de glace par an d’après les mesures effectuées par les satellites de la mission GRACE. Cette valeur est à rapprocher des 30 millions de km³ de glace du continent antarctique. La fonte annuelle serait donc de 0,00033% entraînant une montée des mers de 0,2mm/an. On a le temps de voir non ? Selon une étude de la NASA (publiée en octobre 2015), les gains de masse de l’inlandsis antarctique sont supérieurs aux pertes remettant en cause les conclusions du 5e rapport du GIEC, selon lequel l’Antarctique est en train de perdre de la glace terrestre. La calotte glaciaire antarctique aurait ainsi enregistré un gain net de 112 milliards de tonnes de glace par an entre 1992 et 2001. Ce gain net serait tombé à 82 milliards de tonnes de glace par an entre 2003 et 2008. 
Mais le niveau des mers est aussi sensible aux glaces sur les terres comme au Groënland où la fonte totale élèverait le niveau des mers de 6m. Les avis divergent sur l’évolution mais d’après le site Polar Portal le Groenland gagnerait en volume de glace par rapport à la moyenne 1981-2010. Au pire la perte serait de 0,007% par an. Tout ceci montre qu’il faut prendre tout cela avec beaucoup de prudence et les certitudes ne sont que dans la tête des politiques au service des puissances financières car le climat est en fait une affaire de gros sous.
En résumé le catastrophisme médiatisé en permanence agite le spectre d’une élévation du niveau de la mer de 3mm/an entraînant une élévation de 25cm à la fin du siècle. La même étude évalue la contribution de la fonte des glaces à l’élévation du niveau de la mer depuis 1992 à 0.59 ± 0.20 millimètres par année en moyenne soit 5cm à la fin du siècle ! Alors le catastrophisme n’est donc pas fondé scientifiquement, car pour le moins le consensus scientifique n’existe pas. Si le climat n’engendre aucune catastrophe par un réchauffement jusque-là modéré et globalement bénéfique pourquoi dépenser des centaines et des centaines de milliards pour le contrôler ? 
Terminons par le blanchissement de la Grande Barrière de Corail pendant l’été 2016. Le professeur Peter Ridd, expert reconnu de la Grande Barrière de Corail estime non seulement que les coraux ne sont pas en perdition mais se remettent très bien des dégâts causés par les ouragans, les étoiles de mer et le blanchissement. Alors pour le moins le consensus n’est pas acquis.En réalité tous les messages sur le climat sont éminemment politiques et la science est prise en otage sur des bases scientifiques plus que fragiles.

« chaque demi-degré de réchauffement compte, chaque année compte et chaque choix compte. Ne pas agir aujourd’hui, c’est augmenter le fardeau pour les jeunes générations qui devront faire face aux conséquences du réchauffement et à des options d’action plus difficiles et plus risquées », a dit Madame Valérie Masson-Delmotte lors de son audition par le Sénat. 
C’est le politique qui détient désormais la vérité. La cause est entendue et les scientifiques n’ont plus qu’à se ranger derrière sans contestation possible. Même des affirmations autorisées n’ont plus droit à être entendues. Pourtant une récente publication de la Royal Astronomical Society prévoit une réduction de l’activité solaire de 60% lors du 26e cycle du soleil (2030-2040). Alors ces scientifiques méritent-ils encore de faire partie d’une organisation aussi prestigieuse ? Si c’est eux qui ont raison on se gèlera et on nous paiera pour consommer du charbon !
 
Notre société commence à marcher sur la tête 
Et nous transforme progressivement
En une troupe de moutons 
Totalement décervelés !
 
Claude Trouvé 
18/10/18