Pour clore cette flambée d’idioties
répandues sur le climat par les médias qui comptent d’ailleurs de moins en
moins de journalistes scientifiques, il devient nécessaire de sortir des
affirmations assénées sous prétexte que le GIEC les a affirmées. Encore une
fois il faut déjà distinguer le groupe intergouvernemental des « experts »,
qui est sensé relire le rapport final du GIEC déjà lui-même un extrait des
travaux des trois groupes le constituant, de celui du groupe GR1 du GIEC
composé de moins d’une centaine de scientifiques qui se penchent sur les
prévisions climatiques en partant de l’hypothèse de l’action primordiale du CO2
sur le climat et de l’importance des émissions dues à l’homme. C’est à partir
de cette interprétation du rapport du GIEC dont les prévisions résultent de la
compilation de travaux scientifiques que quelques dizaines d’individus sont
affublés du titre de « consensus scientifique ». Le fait qu’il y ait
des milliers de scientifiques contestant tout ou partie de ce consensus dont 2 Prix
Nobel n’engendre aucun doute sur la certitude affichée lors de la COP21… sauf
pour Trump dont le pays est le premier pollueur de la planète avec la Chine.
Afin de cesser de voir s’afficher des certitudes se
basant sur des informations que le commun des mortels ne peut vérifier et donc
contester, ou de se servir d’évènements météorologiques ponctuels pour étayer des
prévisions sur un siècle, je vais reprendre les principaux arguments livrés à l’opinion
public par les médias qui récitent sans aller plus loin la leçon de choses qu’on
leur a donnée. Je balaye de nouveau le mensonge sur l’augmentation des
inondations avec l’épisode méditerranéen de type cévenole de l’Aude. Cet argument
tombe de lui-même quant on apprend que ce phénomène a déjà existé en 1881 alors
que la population et l’urbanisation était de 40% moins élevées. Les crues ont toujours
existé mais l’échelle de temps pour juger n’est pas celle de la mémoire des vivants.
On nous enseignait à l’école que les crues de la Garonne pouvaient être dévastatrices.
La crue de la Seine de 1910, souvent
qualifiée de crue centennale, était à cette époque le plus important
débordement connu de la Seine après celui de 1658. La période entre ces deux crues était de 352 ans !
Depuis les travaux d’aménagements des cours d’eau et les barrages ont dompté
les fleuves et les rivières impétueuses mais l’augmentation des populations et
l’urbanisation ont rendu ces évènements plus sensibles. On peut également citer
le laxisme des élus qui ont autorisé les constructions en zone inondable comme
à la Faute-sur-mer. On peut déplorer la quinzaine de morts dans la submersion
de villages comme Villegailhenc, Trèbes et Puichéric, mais je n’ai pas oublié
celle de Vaison-la-Romaine en septembre 1992 avec 47 morts et 34 disparus. Était-ce
déjà le réchauffement climatique ? Selon les relevés climatiques de la
NOAA la température en septembre 1992 était supérieure de 0,04°C à celle du
même mois de 1882 ! Arrêtons là les divagations des meneurs de la
propagande sur le réchauffement à partir de constats météorologiques ponctuels
sans valeur scientifique.
Dans le même ordre d’idées on propage celle de l’augmentation
de la force et de la fréquence des cyclones, ce qui d’ailleurs contredit le
rapport du GR1 du GIEC qui dit ne pas être en mesure de l’affirmer, mais on n’est
pas à un mensonge près. Il faut être bien vicieux pour voir dans le graphique
ci-contre une évolution du nombre de cycles depuis 37 ans selon l’AON, Weather,
Climate & Catastrophe Insight (Rapport 2017) ! Selon la même source,
le nombre d’ouragans aux Etats-Unis des 30 dernières années est en diminution
comme le montre cet article. Pourtant entre 1980 et 2017 la température a
augmenté de 0,7°C. Les climatologues sur la force des ouragans montrent aussi qu’aucune
augmentation de la force n’est prouvé et la force maximum a été notée au début
du siècle. Exit le lien entre fréquence des ouragans et réchauffement. N’en
croyez-plus un mot sur cet argument fallacieux.
D’une façon plus générale on nous inculque une soi-disant
augmentation des évènements climatiques extrêmes donc des catastrophes
humanitaires et dévastations matérielles. Il n’en est rien et la crédibilité de
ces résultats est forte car l’AON est un assureur qui publie annuellement ses
résultats et pour qui les catastrophes ont un impact financier considérable. Il
est remarquable de noter que le nombre d’évènements en 2017 est légèrement
inférieur à celui de 2000 alors qu’en 2017 la température globale selon la NOAA
était de 0,5°C à celle de 2000. Le catastrophisme répandu n’a pas lieu d’être
et n’est qu’un enfumage des populations.
Les enfumeurs n’étant jamais à bout d’arguments, ils
se servent de la présomption de lien entre le courant marin El ñino et l’épisode 2014-2017 d’augmentation rapide des températures
pour nous effrayer en affirmant que la fréquence d’apparition du El ñino va augmenter. Le graphique ci-contre montre qu’il n’en
est rien depuis 1950 alors qu’entre 1950 et 2017 la température a augmenté de
1°C. Exit le El ñino pour le prochain El ñina.
Alors venons à ce qui est l’argument
ultime sur la montée des eaux qui va dévaster la planète en poussant des
milliers de migrants loin des rivages ou abandonnant leurs îles. Je veux
simplement rappeler que la Hollande lutte contre la mer avec les polders depuis
le XIIIème siècle avec aujourd’hui 17% de son territoire, la plupart du temps
en-dessous du niveau de la mer. Je veux aussi citer le roi Louis IX qui a cherché
un port ouvert sur la Méditerranée pour lancer ses croisades, s’est fixé
sur Aigues-Mortes et y a construit une enceinte de 1640 m de remparts. On ne
voit même plus la mer au loin à partir de cette ville aujourd’hui. Était-ce
déjà la baisse des températures par manque d’activité de l’homme qui avait créé
ce retrait ? Des grottes habitées existent à 3m de profondeur au-dessous
du niveau de la mer le long des côtes de l’Esterel. Le mouvement de la mer est
incessant au cours des millénaires. Les eaux sont dans une immense bassine
sujette à des mouvements qui peuvent augmenter le niveau sur une partie de la
planète et le faire baisser ailleurs. La connaissance des phénomènes marins est
d’une grande complexité et encore finalement mal connus dans l’importance
relative des facteurs influents.
Mais une chose est sûre ce sont les neiges et les glaces
sur la surface du globe qui nourrissent ou absorbent l’eau des mers. Ceci
explique le battage médiatique fait sur l’ours dérivant sur un glaçon. Malheureusement
non seulement leur population augmente mais la quantité de glace aux pôles et
sur des surfaces de terre recouvertes de glace comme le Groenland ne suivent
pas les prévisions catastrophiques annoncées par les médias. Le graphique
ci-dessus donnant le cycle annuel de glaciation au pôle Nord montre que contrairement
aux prévisions alarmistes, la banquise arctique qui avait régulièrement
régressé depuis le début des années 1980 et atteint un point bas en 2007 et en
2012, se redresse. Elle a atteint en 2018 son minimum d’extension (4.594
millions de km2) les 19 et 20 septembre, ce qui permet de classer l’année 2018
devant 2016, 2007 et 2012, ex aequo avec les années 2017, 2015 et 2011 qui sont
indiscernables. Même si, vu le volume de glace en cause celui-ci n’a que peu d’influence
sur le niveau des mers, il n’y aucune conclusion définitive à tirer sur le lien
avec le réchauffement et le catastrophisme n’est pas de mise. National Snow &
Ice data center (http://nsidc.org/arcticseaicenews/charctic-interactive-sea-ice-graph/)
Quant à la banquise antarctique, elle
a été en progression constante jusqu’en 2015, année à partir de laquelle son
étendue est passée sous la moyenne 1981-2010, mais pas au-dessous de celle de
2017. Il faudra aussi expliquer le maximum de 2014 avant de clamer urbi et orbi
que l’Antarctique fond, même si la fonte totale de l’Antarctique élèverait
le niveau des mers de 60m. Mais l’inlandsis de l’Antarctique perdrait 100 km³
de glace par an d’après les mesures effectuées par les satellites de la mission
GRACE. Cette valeur est à rapprocher des 30 millions de km³ de glace du
continent antarctique. La fonte annuelle serait donc de 0,00033% entraînant une
montée des mers de 0,2mm/an. On a le temps de voir non ? Selon une étude
de la NASA (publiée en octobre 2015), les gains de masse de l’inlandsis
antarctique sont supérieurs aux pertes remettant en cause les conclusions du 5e
rapport du GIEC, selon lequel l’Antarctique est en train de perdre de la glace
terrestre. La calotte glaciaire antarctique aurait ainsi enregistré un gain net
de 112 milliards de tonnes de glace par an entre 1992 et 2001. Ce gain net serait
tombé à 82 milliards de tonnes de glace par an entre 2003 et 2008.
Mais le niveau des mers est aussi sensible aux glaces
sur les terres comme au Groënland où la fonte totale élèverait le niveau des
mers de 6m. Les avis divergent sur l’évolution mais d’après le site Polar Portal
le Groenland gagnerait en volume de glace par rapport à la moyenne 1981-2010.
Au pire la perte serait de 0,007% par an. Tout ceci montre qu’il faut prendre
tout cela avec beaucoup de prudence et les certitudes ne sont que dans la tête
des politiques au service des puissances financières car le climat est en fait
une affaire de gros sous.
En résumé le catastrophisme médiatisé
en permanence agite le spectre d’une élévation du niveau de la mer de 3mm/an
entraînant une élévation de 25cm à la fin du siècle. La même étude évalue la
contribution de la fonte des glaces à l’élévation du niveau de la mer depuis
1992 à 0.59 ± 0.20 millimètres par année en moyenne soit 5cm à la fin du siècle !
Alors le catastrophisme n’est donc pas fondé scientifiquement, car pour le
moins le consensus scientifique n’existe pas. Si le climat n’engendre aucune
catastrophe par un réchauffement jusque-là modéré et globalement bénéfique pourquoi
dépenser des centaines et des centaines de milliards pour le contrôler ?
Terminons par le blanchissement de la
Grande Barrière de Corail pendant l’été 2016. Le professeur Peter Ridd, expert
reconnu de la Grande Barrière de Corail estime non seulement que les coraux ne
sont pas en perdition mais se remettent très bien des dégâts causés par les
ouragans, les étoiles de mer et le blanchissement. Alors pour le moins le
consensus n’est pas acquis.En réalité tous les messages sur le
climat sont éminemment politiques et la science est prise en otage sur des
bases scientifiques plus que fragiles.
« chaque
demi-degré de réchauffement compte, chaque année compte et chaque choix compte.
Ne pas agir aujourd’hui, c’est augmenter le fardeau pour les jeunes générations
qui devront faire face aux conséquences du réchauffement et à des options
d’action plus difficiles et plus risquées », a dit Madame Valérie
Masson-Delmotte lors de son audition par le Sénat.
C’est le politique qui détient
désormais la vérité. La cause est entendue et les scientifiques n’ont plus qu’à
se ranger derrière sans contestation possible. Même des affirmations autorisées
n’ont plus droit à être entendues. Pourtant une récente publication de la Royal
Astronomical Society prévoit une réduction de l’activité solaire de 60% lors du
26e cycle du soleil (2030-2040). Alors ces scientifiques méritent-ils encore de
faire partie d’une organisation aussi prestigieuse ? Si c’est eux qui ont
raison on se gèlera et on nous paiera pour consommer du charbon !
Notre société commence à marcher sur la tête
Et nous transforme progressivement
En une troupe de moutons
Totalement décervelés !
Claude Trouvé
18/10/18