La
publication lundi du rapport des « experts » gouvernementaux, nommé
"SR 15" et issu de la 48e session du Giec qui se tenait à Incheon,
s’est télescopée avec une analyse novatrice du chercheur australien John McLean,
véritable audit des bases de données de températures utilisées par le Giec. Le
constat fait est bien embarrassant pour ce dernier car il sape la validité de
la base de données utilisée. Ce chercheur avait déjà fait parler de lui pour la
publication de la « crosse de hockey » par le Giec qui avait servi
aux premières estimations du réchauffement climatique et qui s’est révélée une
erreur scientifique majeure reconnue. Il avait aussi prouvé que le consensus de
2500 climatologues se résumait à 53. Ceci n’a pas empêché le Giec de continuer
son matraquage année par année avec la même rengaine malgré une évidente
mauvaise foi comme je l’ai démontré, à partir des relevés de température que
publie la NOAA depuis 1880 et disponible sur internet, dans deux
articles : Voir
le climat avec des oeillères et La
supercherie climatique continue de plus belle !
Je
comprends très bien que la plupart de nos concitoyens soient persuadés de la
réalité du réchauffement climatique qui a d’ailleurs été réel entre 1977 et
1998. Mais où on tombe dans la plus grande arnaque de ce XXIème siècle c’est la
certitude que cela va continuer inexorablement jusqu’à la fin du siècle. Une
analyse intellectuellement honnête des températures jusqu’en août 2018 montre
qu’aucune certitude ne peut être émise dans l’état de nos connaissances. Les
modèles mathématiques prévisionnels ne sont pas validés par les relevés actuels
de la température globale. Mais l’audit de McLean montre qu’en plus les données
de températures utilisées par le Giec présentent de graves défauts et rendent
caduques les conclusions que l’on en tire. Je vous incite à prendre
connaissance des conclusions ravageuses de cet audit.
Le GIEC pond
ses rapports à partir de données bâclées inexploitables
Le premier
audit jamais réalisé sur la base de données de températures la plus importante
au monde, révèle qu’elle est si criblée d’erreurs qu’elle est en réalité
inexploitable.
HadCRUT4 est la principale base de
données dont se sert le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du
climat (GIEC) pour faire ses annonces catastrophiques à propos du
‘réchauffement climatique créé par l’homme’, justifier ses exigences de
dépenser des milliards de dollars pour ‘lutter contre le changement
climatique’, et légitimer l’Accord de Paris sur le climat.
Or, selon une analyse
novatrice du chercheur australien John McLean, les données de HadCRUT4 sont beaucoup trop bâclée pour
être prises au sérieux, même par des climatologues [sic], et surtout pas par un
organisme aussi influent que le GIEC ou par les gouvernements du monde.
D’après John McLean, nous avons là
des « données très négligées d’amateur, à peu près du niveau d’un étudiant
en première année d’université. »
Parmi les nombreux vices relevés par
McLean, on trouve :
- Des moyennes établies à partir d’informations pratiquement inexistantes. Pendant deux ans, les températures au-dessus des terres de l’hémisphère sud ont été estimées à partir d’un seul site en Indonésie.
- Presque aucun contrôle de qualité, avec des noms de pays mal orthographiés (Venezuala, Hawaai, République de K (Corée du Sud) et des entrées de données bâclées, manifestement inexactes.
- Des ajustements – « Je ne serais pas surpris de voir que plus de 50% des ajustements sont incorrects, » dit McLean – qui abaissaient artificiellement les anciennes températures et élevaient les températures plus récentes, en donnant une impression exagérée de la vitesse du réchauffement planétaire.
- Une méthodologie si incohérente que les mesures n’obéissaient même pas à une règle fiable pour les variables telles que l’heure d’été.
- Des mesures en mer, supposées provenir de navires, mais relevées par erreur jusqu’à 80 kilomètres à l’intérieur des terres [c’est peut-être les tsunamis ? NdT].
- Une île des Caraïbes, Saint-Kitts, où la température a été enregistrée à 0°C pendant un mois entier à deux reprises (quelque peu invraisemblable pour les tropiques).
- Une ville de Roumanie qui, en septembre 1953, aurait connu une température moyenne mensuelle de –46°C (bien que la moyenne typique de ce mois-là soit de 10°C).
C’est pourtant avec ces données de températures que le GIEC a estimé que,
depuis le milieu du XIXe siècle, le ‘réchauffement climatique’ est suffisamment
alarmant pour que les gouvernements du monde entier prennent des mesures
urgentes, mesures qui coûtent actuellement environ 2000 milliards de dollars
par an aux contribuables.
La base de données HadCRUT4 est mise
à jour en commun par le Centre Hadley du Met Office (Royaume-Uni) et l’unité de
recherche sur le climat de l’université d’East Anglia (le mal famé CRU du
ClimateGate).
Selon McLean :
C’est comme si ces deux organismes
avaient omis de vérifier correctement les données de températures terrestres ou
maritimes avant de les introduire dans la base de données HadCRUT4. Si elles
avaient été vérifiées, le CRU se serait peut-être posé des questions sur les
erreurs les plus évidentes dans les données fournies par divers pays. Le Centre
Hadley aurait peut-être aussi constaté certaines incohérences dans les données
de température de surface de la mer, ainsi que dans les erreurs qu’ils ont
faites eux-mêmes en recopiant les données des journaux de bord manuscrits de
certains navires de la Royal Navy.
Le rapport de McLean aurait
difficilement pu arriver à un moment plus embarrassant pour le GIEC. Lundi,
pour les décideurs politiques, il publiera son résumé de 2018, dans lequel il
prétend que la crise du réchauffement climatique est plus urgente que jamais.
Mais ce que la vérification de McLean
suggère fortement, c’est que ces affirmations s’appuient tout simplement sur
des données absolument pas crédibles.
Bien que le GIEC utilise trois
principaux jeux de données de température de surface – les autres sont compilés
aux États-Unis par la NASA et la NOAA –, la base de données HadCRUT du
Royaume-Uni est sa préférée pour des raisons historiques : Le fondateur du
Centre Hadley (où HadCRUT est partiellement concoctée) était Sir John Houghton,
qui a aussi coprésidé le groupe de travail 1 du GIEC et a été l’éditeur de son
premier rapport.
Aussi, le fait que la principale
base de données du GIEC se s’avère bâclée, peu fiable et un boulot d’amateur,
ne contribue pas à la crédibilité du GIEC.
Comme dit McLean :
Les gouvernements ont eu 25 ans pour vérifier les données sur lesquelles
ils ont dépensé des milliards de dollars. Et ils ne l’ont pas fait une seule
fois.
McLean est l’analyste informatique
australien qui a mit fin à un autre scandale sur l’alerte au réchauffement
climatique. En analysant le rapport d’évaluation du GIEC de 2007, qui,
selon le GIEC représentait la vue ‘consensuelle’ de ‘2500 climatologues’, il a
découvert que c’était faux.
En fait, le nombre de scientifiques impliqués dans le chapitre 9 crucial –
celui qui a abouti à la conclusion mise en vedette que le réchauffement induit
par l’homme est détectable sur tous les continents sauf l’Antarctique et qu’il
entraîne toutes sortes de catastrophes, de la fonte des glaciers et de la
banquise au changement du modèle des précipitations et à l’intensification de
l’activité cyclonique – n’était que de 53.
En outre – comme le mentionnait
Christopher Booker dans son ouvrage intitulé The Real Global Warming Disaster
– ces 53 auteurs appartenaient pour la plupart à un réseau professionnel
intimement lié à Michael Mann, l’homme à ‘la crosse de hockey’. Il ne
s’agissait pas tellement d’une ‘vue consensuelle’, mais plutôt, comme l’a
confirmé le scandale ultérieur du ClimateGate,
d’une cabale d’intérêts personnels.
L’audit de McLean sur les anomalies
de HadCRUT est disponible à partir du site Robert Boyle Publishing.
Les 8 dollars demandés pour la consulter serviront à le dédommager pour ce
travail non rémunéré, qu’il a réalisé dans le prolongement de sa thèse de
doctorat, supervisée par Peter Ridd à l’université James Cook.
Peter Ridd est le professeur qui a été chassé de son poste
après avoir dit la vérité sur la Grande barrière de corail : Le
‘réchauffement climatique’ ne lui nuit point. Comme il ne s’accordait pas avec
le discours alarmiste de son établissement, il a été licencié sous prétexte
d’avoir un comportement qui donne une image fausse de la nature, et ses
publications en ligne et dans les médias lui ont valu la procédure disciplinaire.
D’après McLean, les inexactitudes sont telles dans les enregistrements de
données, qu’il est impossible connaître l’élévation réelle des températures
mondiales.
Mais il pense que sur les 0,6°C de
réchauffement planétaire depuis 1950, peut-être un tiers est exagéré.
Le chiffre réel, estime-t-il, est
0,4°C de réchauffement au cours des sept dernières décennies.
« La plupart des gens ne sont
même pas capables de remarquer 1°C de changement de température d’un instant à
l’autre. Aussi, l’idée que les gouvernements dépensent autant d’argent sur
la foi de l’accroissement des températures d’une fraction de celle qui s’est
étalée sur près de 70 ans, est tout simplement d’une imbécillité impossible à
croire. »
Au Centre Hadley et au Met Office,
ils auront du mal à écarter ce que dit McLean en le traitant d’hurluberlu. En
mars 2016, il les a informés de quelques erreurs qu’ils ont rapidement
corrigées. De ce fait, McLean est une autorité qu’ils prennent au sérieux.
Breitbart, James Delingpole
Original : www.breitbart.com/big-government/2018/10/07/damning-audit-climate-change-scare-based-on-unreliable-data/
Traduction Petrus Lombard
Traduction Petrus Lombard
J’espère que la lecture de cet audit aura refroidi les certitudes d’un
certain nombre de nos concitoyens. J’ajoute que l’élévation de température
pendant la période de 20 ans entre 1977 et 1998 a été de 0,5°C selon les
relevés de la NOAA. Elle a été précédée par une période de 30 ans entre 1914 et
1945 avec un réchauffement plus important de 0,7°C. Le Giec de l’époque, s’il
avait existé, aurait donc déclaré une alerte maximale avec une probabilité de
réchauffement de 1,3°C en 2000 selon le même raisonnement appliqué en 1998 pour
la prévision de 2100. Or ce Giec fictif aurait été obligé de constater que l’augmentation
de température depuis 1945 sera probablement inférieure à 0,4°C supplémentaire en
2018 sur 63 ans au lieu des 1,3°C prévus ! On aboutit bien à 0,5°C pour
les 82 ans à venir d’ici 2100. J’ajoute que la période 1914-1945 avait été
précédée d’une période de refroidissement de 0,45°C sur 30 ans. La température globale
en 2018 sera finalement supérieure de 0,8°C depuis 1880 et en décroissance
depuis 2016. L’urgence est donc de rien
faire !
Des centaines de milliards sont
déjà dépensés dans le monde
Pour stopper un réchauffement
climatique hypothétique.
Les climato-réalistes subissent l’opprobre,
l’exclusion
Le débat scientifique n’existe qu’à
huit clos.
De toute évidence cela sent l’arnaque.
Elle est mondiale et profite…
A ceux qui désinforment
Des citoyens enfumés !
Claude Trouvé
10/10/18