samedi 3 novembre 2018

L’ascension de Macron… avant la crise



Une interruption s’avère nécessaire dans l’analyse des dépenses publiques qui se continuera dans un prochain article et aboutira sur une vue d’ensemble. L’occasion m’en est donnée par la publication d’un article sur l’ascension de Macron d’un quasi anonymat vers le sommet de l’Etat. J’y ai retrouvé beaucoup de choses connues mais l’article est un condensé de cette ascension totalement programmée en véritable défi de la démocratie. Je vous en livre la lecture qui décoiffe avant d’y apporter quelques commentaires personnels. 
L’ascension de Macron

Président ...... pas par hasard !!! 

Hier, nous avons tous pu prendre connaissance des sommes engagées par les différents candidats lors des dernières élections présidentielles. On découvre ainsi qu'Emmanuel Macron a dépensé 16,7 millions d'euros pour sa campagne. C'est même le candidat qui a dépensé le plus. Curieusement, aucun journaliste soulèvera la question suivante : Comment un homme inconnu du grand public un an auparavant, jamais élu, a-t-il pu en moins de deux ans créer un parti politique, l'animer et rassembler autant d'argent en si peu de temps. La réponse à cette question, la genèse de l'histoire, c'est, en quelques sorte, Parker Pointu, […] qui nous l'explique.
Accrochez-vous, ça décoiffe…
 
" Macron est remarqué par Henri de Castries, président d’AXA mais aussi président du Groupe Bilderberg, aussi appelé conférence de Bilderberg ou Club Bilderberg, un rassemblement annuel de plus d’une centaine de membres essentiellement américains et européens, et dont la plupart sont des personnalités de la diplomatie, des affaires, de la politique et des médias. 
Ils voient en Macron l’opportunité d'infléchir la politique économique et industrielle française et de contrer les syndicats, pour aller sur une politique libérale à l’anglo-saxonne. Cependant Macron ne parvient pas, à son poste de conseiller économique à l'Elysée, à faire fléchir Hollande et son gouvernement. Lors de la réunion du Groupe Bildelberg à Copenhague du 29 mai au 1er juin 2014, la réunion compte de nombreux banquiers notamment de la Deutsche Bank, Christine Lagarde, Benoit Coeuré, ancien de la BCE, et Macron.
De Castries et plusieurs banquiers se voient en présence de Macron. Il est donc décidé de faire pression sur Manuel Valls pour que Mr Macron soit ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique dans le gouvernement Valls II en remplacement d’Arnaud Montebourg trop instable. Jean-Pierre Jouyet est contacté et influence François Hollande. Macron est donc nommé Ministre le 26 août 2014. 
De Casties voit Valls et lui suggère de faire un geste vis-à-vis du patronat, de redorer son blason, qu’il en serait récompensé. Le 27 août Valls participe à l’université d’été du MEDEF il a prononcé un discours salué par une longue « standing ovation ». Les financiers ont réussi leur coup. Leur prodige est à leurs bottes, il n’y a plus qu’à manipuler la marionnette. Le patronat est satisfait mais le trouve encore trop timide dans ses réformes, ils le poussent à faire la loi « Macron2 ». Mais Valls s’y oppose et donne le projet de réforme à Myriam El Khomri. Les financiers sont furieux contre Valls et décident sa perte, Valls l'a trahi. Cependant Macron réussi à inclure dans la loi : la réécriture du licenciement économique et le plafonnement des indemnités prud’homales. Valls rétrograde Macron dans l’ordre protocolaire du gouvernement à l’occasion du remaniement réduit de février 2016.
Le 21 mars 2016 De Castries, Gattaz (MEDEF), Mario Draghi (BCE), John Cryan DB, des financiers et les patrons des groupes de presse, Bolloré, Drahi, Bergé se réunissent à Francfort, et décident d’épauler Macron pour la création d’un parti dévoué à leur cause. Macron sera épaulé et financé pour créer un parti politique. La manipulation est simple la presse écrite doit lui consacrer de nombreuses unes, notamment la presse féminine, et la presse destinée aux jeunes. La télévision doit le présenter comme le gendre idéal. Les patrons de presse créaient des groupes de travail uniquement dédiés à l’image et à la communication Macron. Bolloré a eu cette réflexion : « Puisque la mode est aux couguars et aux MILF mettons sa couguar à la une, c’est tendance, les jeunes vont kiffer ! ». Les financiers vont élaborer la création du parti. 
Ils créent deux associations : l’« Association pour le renouvellement de la vie politique » et l’Association de financement du parti « Association pour le renouvellement de la vie politique » La deuxième sera financée par des fonds privés De Castries et Gattaz invitent Mr Logerot le président de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques avec Mr Dargnat qui prendra la présidence de l’association de financement du parti, un ancien de BNP Paribas Asset Management. La machine est en marche. Le 6 avril 2016 le parti est créé. L’argent des groupes financiers abonde, la campagne est lancée.
Fin avril 2016 Edouard Philippe maire du Havre est invité par De Castries et Bolloré, à Paris, ces derniers lui demandent de soutenir Macron puis ils invitent le futur premier ministre à la réunion Bidelberg qui se tient du 10 au 12 juin 2016 à Dresde. Une réunion se tient avec Christine Lagarde, Baroso et d’autres financiers. A l’issue se tient une autre réunion à Berlin où il est décidé de faire de Macron le Président de la France. Sont présent des financiers, le directeur de la BCE, Drahi, Bolloré, Bergé et surprise : Mr Louvel Président du Conseil supérieur de la Magistrature. Ils sont rejoints le temps d’un dîner par Madame Merkel. 
Dans le même temps, il faut penser à décrédibiliser Hollande, un débat aura lieu le 14 avril 2016 sur France 2. Les patrons de presse font pression sur Michel Field, patron de l'info du groupe France Télévision, pour que ce soit Léa Salamé, journaliste aux dents longues, multimillionnaire par son mariage et bobo moraliste qui anime le débat. Le 14 avril 2016 elle fait son effet et François Hollande ne sera pas épargné.
En novembre, les primaires de droite sont ouvertes, Fillon gagne. Jugé trop frileux dans son programme par les financiers, ils décident de l’éliminer. L’affaire Fillon est lancée, bien d’autres élus de droite et de gauche font travailler leur conjoints ou enfants, mais Fillon doit être éliminé. Des rendez-vous sont pris par des informateurs dépêchés par les grands groupes de presse avec des journalistes du Canard Enchaîné et de Médiapart, journaux qui ont vu leurs subventions augmenter en 2017, comme par hasard. Gaspard Ganzter, conseiller de Hollande mais aussi camarade de promo de Macron à l'ENA, rencontrera le directeur du Canard début janvier. 
Déchaînement des médias sur Fillon, les journalistes bien obéissants et soi-disant indépendants se déchaînent. Mais surtout ils prennent soin de ne pas dénoncer les autres politiques qui commettent les mêmes délits. L’homme à abattre c’est Fillon. De l’autre côté, ordre est donné d’axer sur le FN, sachant que lors d’une confrontation Macron Le Pen, Macron serait élu. La Machine médiatique est en route, les magistrats sont dans la course ; peu importe si cette campagne est nauséabonde, mais Macron doit sortir vainqueur coûte que coûte.
Lors d’une entrevue, entre Macron, Drahi, et Bolloré, Drahi dit à Macron : « Ne brusque pas les français, dis-leur ce qu’ils veulent entendre, ce sont des veaux, ils veulent une idole, un homme providentiel, ils sont dans le délire présidentialiste. Ils haïssent les gens qui réussissent et gagnent de l’argent, ils veulent que tu sentes le pauvre. Sache les séduire et les endormir et nous aurons ce que nous voulons. Beaucoup de gens (financiers et grands patrons) comptent sur toi, ne les déçois pas ! 
Sers-toi des gens du spectacle, du show-biz, ces arrivistes incultes se disent de gauche parce que cela fait bien, qui critiquent les financiers et l’argent, mais sont les premiers à faire de l’évasion fiscale, tu verras, ils viendront te lécher les fesses par intérêts, ce sont les pires, je ne les aime pas ! » Bolloré lui dit : « Le Français veut de l’information instantanée, du scoop, il ne réfléchit pas, du foot, des émissions débiles, du cul, de la bière et il est heureux, il faut leur servir ce qu’ils veulent ! »
Réunion le 11 avril 2017 avec De Castrie, Drahi, Jouyet, Sarre et d’autres personnages influents avant le 1er tour des élections, la ligne médiatique est organisée, la presse est dévouée à Macron, mais Mélenchon inquiète, ainsi que le manque de confiance des français envers les politiques. Le 23 avril 2017 ils sont rassurés, Macron est en tête avec 24%. Drahi félicite Macron et lui dit : « Tu es président les français n’auront jamais les couilles de voter Le Pen et les autres tordus vont venir te lécher les fesses et voteront pour toi ! ». Cela se finit à la Rotonde... Macron savait qu’il était président. Le 24 avril la bourse prend 7 points, les places financières sont aux anges ! 
Ces élections présidentielles furent qu’à un seul tour, magnifiquement orchestrées par, les médias, la finance et le CAC 40, les français n’y ont vu que du feu !  Le 7 mai 2017, Macron est élu et nos patrons de presse et autres vont mettre leur terrible plan « en marche. » Le spectacle du Louvre fut un délire narcissique dont l’analyse révèle bien des intentions que je qualifierais de « déviantes » et bien éloignées des problèmes et attentes des Français.
Reste maintenant la dernière étape : les législatives. Faire élire 50% à l’Assemblée Nationale de personnes qui n’ont jamais touché à la politique ou eu un mandat électoral. Cette manœuvre est organisée depuis Paris dans le cadre d’un mystérieux processus de sélection afin d’achever d’affaiblir le pouvoir législatif, le cœur de la démocratie, en mettant en place une sorte d’aréopage de personnes désignées qui seront à la botte du régime. Là aussi, personne ne se posera la question du financement de toutes ces investitures. « Il faut que tout change pour que rien ne change ». Au second tour des législatives, Macron obtiendra une très nette majorité. Le changement est devenu le deus ex machina de la politique. Il a suffi de le promettre pour conquérir le pouvoir. 
Le peuple, par ces élections, a perdu sa souveraineté ; maintenant il élit la personne que les financiers et les patrons de presse ont choisie. Le réveil va être brutal, les français vont bientôt pleurer, mais ils ont les politiques qu’ils méritent !
Parker Pointu

NB : Toutes les informations citées supra peuvent être vérifiées, ce ne sont pas des affabulations, ceux qui chercheront à savoir et qui ne se laisseront pas manipuler par les médias découvriront cette triste vérité. 
Cette information recoupe celles que j’ai collectées par ailleurs et montre la manipulation dont le peuple français a été l’objet. Une opération de ce genre a été lancée aux Etats-Unis en faveur d’Hillary Clinton et contre Trump avec une bronca des médias du même genre. Malheureusement si le peuple américain au contact de dures réalités quotidiennes n’a pas suivi ce matraquage où ont œuvré les élites urbaines, le peuple français, qui se gausse d’intelligence et de bons sens, est tombé dans le panneau. Son avenir est désormais pris en main par les puissances de l’argent et ferré dans l’Union Européenne où l’Allemagne dirige l’économie dans ses filets. Le piège est bien fermé et le départ de Macron ne changerait rien. Ceux qui ont su créer Macron peuvent facilement faire son clone. Derrière tout cela il y a la puissance des Rothschild, Rockefeller, Goldman Sachs, JP Morgan and Co. Toutes ces puissances financières se fichent éperdument du bonheur du peuple. Les petits cadeaux qu’ils lui consentent, ne sont que des manipulations pour cacher les énormes profits dont ils vont tirer parti par ailleurs.
La France fonce vent arrière mais sans que le peuple puisse donner le cap. Seule la mutinerie peut avoir raison de la route suivie. La démocratie est attaquée par une lente mais continue érosion, tout comme la liberté de la presse qui en fait partie. L’UE se fait fort de ne plus avoir recours au référendum. L’Allemagne vacille sur sa crête de préemption des richesses des pays du sud sous le coup d’une immigration trop brutale et trop massive. Sa main de fer imposant l’austérité à toute l’UE montre ses limites et la Bundesbank regorge de près de mille milliards de créances venues des pays étrangers, dont l’Italie pour une bonne part. Les milieux du pouvoir allemand réalisent que le château de cartes peut s’effondrer sous le poids des dettes et que la plupart de ces créances sont douteuses et ne pourront pas être totalement remboursées. Le schéma gagnant de l’UE allemande et de l’euromark est en passe d’être remis en cause. L’UE vacille de partout et les pays osent désormais promouvoir leurs différences et leurs désaccords sur des directives applicables texto à tous. 
Le Brexit est un exemple frappant des fissures dans l’édifice européen. Les commentateurs aux ordres ont beau s’ingénier à prédire les pires maux pour ce pays, le Royaume-Uni est plus menacé par des querelles politiques intestines, d’ailleurs entretenues depuis l’étranger, que dans sa réussite socio-économique avec une compétitivité retrouvée par la baisse de la Livre Sterling et le taux de chômage le plus bas jamais atteint. L’UE n’ira pas très loin dans le Brexit dur prôné par Macron, parce qu’elle est largement excédentaire sur sa balance commerciale avec ce pays. Par ailleurs la menace de ne pas payer les 40 milliards correspondant à un dû à percevoir d’avril 2019 à 2022 a été proféré par le Royaume-Uni. Si cette menace était mise à exécution l’UE serait en faillite sans un apport massif immédiat et supplémentaire des pays contributeurs, dont principalement l’Allemagne et la France.
Mais ce choix « macronien » d’une Europe à vocation fédérale nous entraîne aussi dans l’OTAN et les conflits à venir. L’accumulation de navires de l’OTAN et russes dans l’est de la Méditerranée n’est le fruit ni du hasard ni de l’envie d’en découdre sur le terrain syrien avec les russes, ce que l’on essaie de faire croire. Un immense plateau gazier a été découvert dans cette partie du monde et tous les pays frontaliers bavent d’envie d’en tirer profit, Chypre, la Turquie, la Syrie, Israël et l’Egypte. Toutes les grandes compagnies pétrolières, dont Total, veulent pouvoir implanter leurs stations de forage et les compagnies américaines sont en première ligne. Comme pour le pétrole du Moyen-Orient on est devant une poudrière et l’un de nos bateaux de guerre est sur place. Si un conflit même régionalisé éclate nous y participerons, mais vu l’importance des forces militaires engagées ce conflit peut vite dégénérer, car les ressources gazières et pétrolières ont toujours alimenté les guerres. 
Mais une autre tourmente se prépare celle de la dette mondiale qui atteint des sommets compromettant la stabilité du système. Cette accumulation de dettes est précisément le résultat des politiques qui ont été appliquées depuis 2009 pour éviter que cette grande crise ne dégénère en catastrophe. On a émis des masses de liquidités pour éviter que les économies mondiales ne s’enlisent, les banques centrales ont tourné à plein régime à la demande des pouvoirs politiques. Mais aujourd’hui personne ne sait comment rembourser les dettes. Ou plutôt, chacun sait qu’on ne pourra pas les rembourser et cherche quelle catégorie d’épargnants il faudra ruiner ! On entend communément que la dette ne sera pas remboursée, c’est un faux espoir, les arbres ne montent jamais jusqu’au ciel. Chez les grands banquiers comme JP Morgan on commence à parler d’une nouvelle crise financière pour une date proche, 2020 mais aussi mars 2019. On ne peut prendre cela pour une prévision sans fondement de la part de ceux qui manipulent le système financier.
Pour conclure notre choix de Macron montre que celui-ci n’hésitera pas à aller chercher l’argent où il se trouve et de préférence dans la petite épargne dont les français de rien sont friands. Mais nous n’aurons non plus pas d’autre choix que d’accepter la guerre si elle se déclenche sur une région très proche de la nôtre. Voilà où va nous mener cet enfumage d’un peuple devenu dépendant et moutonnier. Pour une autre information allez sur le site
https://www.upr.fr/

Une élection présidentielle manipulée 
Coupe le peuple de ses vrais souhaits.
Le capitaine tient alors seul la barre 
Et obéit à ses commanditaires.
Les marins ne verront plus 
Leur pays et la solde.
 
Claude Trouvé 
29/09/18