Ce
rapport intergouvernemental est tout sauf celui d’un ensemble d’experts
climatologues ou scientifiques. Payés par leur gouvernement, ces
« experts » (terme totalement impropre) se contentent de lire les
rapports des trois groupes du GIEC et d’en faire un condensé à l’usage des
gouvernements. Leur impartialité est donc limitée aux instructions orientées
que leur ont prodigué les susdits gouvernements pour lesquels ils travaillent.
Le seul groupe du GIEC, composé de scientifiques, pas forcément climatologues,
est un groupe A restreint et son rôle n’est pas d’étudier le climat mais de synthétiser les
études scientifiques publiées dans le monde sans que l’on ait la certitude que
le choix n’est pas biaisé. Les deux autres groupes se fondent sur le rapport du
groupe A pour juger de l’impact sur la vie terrestre, objet des travaux du
second groupe, et des mesures à prendre pour en minimiser les effets, objet des
travaux du troisième groupe. L’information de base est donc celle du groupe A,
groupe de scientifiques capables de comprendre les études publiées par des
experts en climatologie et d’en faire une synthèse. Tout part de là, mais la
quasi-totalité des habitants de la planète, ne lira jamais le rapport du groupe
A. En revanche la totalité des médias pourra avoir accès au rapport intergouvernemental
des « experts » et diffusera en chœur les mêmes informations à
savoir, l’homme fait son propre malheur mais s’il fait ce qu’on lui dit, il
pourra survivre.
"Ce rapport montre que tous les efforts sont
bons à accomplir, qu’il faut que la communauté internationale se relève les
manches pour parvenir à rester à l’objectif le plus ambitieux énoncé à la COP21",
souligne Pierre Cannet, du WWF France.
De
toute évidence les nouvelles ne sont pas très bonnes pour les prévisions climatiques
les plus récentes depuis 1998, mis à part le coup de pouce aux températures
donné par le courant marin du Pacifique El ñino qui a permis de surfer
sur le maximum de température jamais atteint en 2016 depuis 1850.
Malheureusement tout indique que la température moyenne du globe redescend en
2017 et 2018 vers le niveau du plateau de températures constaté entre 1998 et
2013, ce « hiatus » bien gênant qui vient montrer que l’augmentation
du CO2 dans cette période de 15 ans n’a eu aucune influence notable
sur la température du globe ! La température globale en 2012 était la même
qu’en 1999. Les grandes puissances financières qui se nourrissent des centaines
de milliards déversées pour l’objectif climat ont senti le danger et il était
temps d’en remettre une couche dans l’opinion publique. Si j’ai pu lire, comme
la presse, le rapport final pour les gouvernements, je n’ai pas accès pour
l’instant au rapport du groupe A. Cet accès sera certainement rendu de plus en
plus difficile.
Mais
je peux fournir les informations de base, évidemment non citées dans le
rapport, qui montrent l’ampleur de la manipulation de l’opinion. Les deux
graphiques ci-contre démontrent, d’une façon détaillée pour le graphique du
haut et annuellement pour celui du bas, que sur cette période de 15 ans les
températures n’ont pas significativement évolué. On constate néanmoins par
ailleurs que la température du globe a augmenté d’environ 0,6°C depuis 1880.
Cette stagnation des températures sur 15 ans est à priori en complète
contradiction avec l’affirmation du lien indubitable avec l’augmentation de la
teneur en CO2 dans l’atmosphère ! On est vraiment en droit de
se poser la question de savoir sur quoi se base le rapport pour affirmer le
lien à 95% de certitude entre l’élévation de la teneur en carbone et celle des
températures. Quand on voit que ce rapport « politique » enjoint aux
Etats-Unis de mettre en place les mesures nécessaires à une décarbonisation
rapide, on comprend mieux que politique et science sont le mariage de la carpe
et du lapin.
Le
« hiatus » est complètement passé sous silence. Ce n’est d’ailleurs
pas la première fois que le lien carbone-climat est mis en défaut. Il l’a été
sur 30 ans de 1947 à 1977. C’était pourtant
la période de la relance de l’économie de l’après-guerre, des trains à vapeur,
du redépart du parc automobile, puis la période des Trente Glorieuses avec une
économie surfant sur 5% ou plus de croissance. Si l’évolution de la
carbonisation était très spectaculaire, l’évolution des températures ne
préoccupait que les spécialistes du climat de l’époque qui pensaient voir
l’arrivée d’une période glaciaire sous peu. Les médias s’en faisaient déjà
l’écho, tant le sujet climat passionne toujours les foules et la météo est le
premier sujet d’échanges entre les citoyens chaque jour.
Alors
la montée brusque des températures entre 2014 et 2016 a permis de conforter
dans l’opinion publique l’idée que le réchauffement climatique était facilement
perceptible par tous. En ajoutant le catastrophisme issu des évènements météorologiques,
la supercherie du climat pouvait générer en décembre 2015 une COP21 euphorique
pour les grands lobbies qui avaient leurs stands à proximité. Il a fallu
l’arrivée de Trump au pouvoir pour que le climat change dans le consensus
proclamé, les opposants ou les sceptiques étant rejetés jusqu’alors dans les
bas-fonds de l’ignorance crasse ou de la mauvaise foi. Les médias étaient
sommés de les stigmatiser et de leur refuser la parole. Les Etats-Unis et la
Chine étant les deux principaux pollueurs de la planète, Trump en se retirant
de l’accord de Paris jetait un pavé dans la mare. Il fallait réagir en
attaquant celui-ci dans la grande majorité de la presse occidentale et les
accusations tout azimut n’ont d’ailleurs pas cessé depuis.
Mais
la deuxième déconvenue méritait une nouvelle action de camouflage, il s’agit
des années 2017 et 2018 qui viennent déranger les prédictions et peuvent
influer négativement sur le plan climat. Que la température globale de 2017
soit inférieure à celle de 2016 pouvait se concevoir tant elle avait atteint un
plafond jamais mesuré depuis 1880, mais les 8 premiers mois de l’année 2018
continuent à voir la température baisser et se diriger vers une température
globale annuelle de l’ordre de celle de 2010. Or cette année 2010 est dans la
plage d’années de stagnation de la température. Autrement dit il se pointe à la
fin de l’année 2018 une conclusion en forme de : « En dehors de la période 2014-2017, période
où les températures globales se sont élevées, la période de stagnation des
températures amorcées dès 1998 continue ». Voilà de quoi semer un
doute inacceptable, il était temps de réagir avec la complicité des
« experts » intergouvernementaux. En manipulant les périodes
favorables, en nous abreuvant de certitudes sur la montée inexorable des eaux,
la fonte des glaces aux pôles, de l’augmentation de la force et de la fréquence
des ouragans, etc., une nouvelle campagne médiatique devait être relancée.
Le graphique
ci-contre illustre clairement trois constats, la stagnation des températures globales
de 1998 à 2013, la montée rapide de celles-ci sous l’influence du courant marin
El ñino,
et leur descente rapide en 2017 et 2018. La variation de température probable
en fin d’année 2018 sera de 0,73°C et assez voisine de celle de 2010. Personne
ne peut affirmer que celle de 2019 ne sera pas égale à celle de 2013, voire
moins vu la rapidité de la descente des températures. Au passage la montée des
températures constatée entre 1977 et 1998, soit 0,43°C en 20 ans, deviendra
probablement à la fin de 2018 une élévation de 0,53°C en 40 ans ! Donc les
modèles mathématiques bâtis sur le constat de 1998 ne sont pas validés par la
période suivante. Pour les 82 ans à courir avant la fin du siècle la prévision
était de 2,19 °C par extrapolation linéaire (0,43/20*102) en 1998, elle n’est
plus que de 1,09°C (0,53/40*82) en 2018.
Alors
on a beau nous agiter des certitudes d’élévation au-delà des 2°C que nous atteindrions
en 2050 si nous ne faisons rien, et de 1,5°C si nous décarbonisons avec
entrain, en évoquant le lien indubitable avec nos actions de plus en plus
malfaisantes, on est en droit de penser
que sans rien faire la température de la fin du siècle ne sera que de l’ordre
de 1°C de plus qu’en 1880 et peut-être
même refroidie de la même quantité selon les prévisions d’un minimum glaciaire
vers 2030-2050 publiées par des climatologues renommés. Le réchauffement
climatique, constaté sur 20 ans, n’a pas trouvé sa justification dans les 15 ans
qui ont suivi. Les prévisions catastrophiques sont toujours une énorme
supercherie diligentée par tous ceux qui en tirent profit et nous infligent de
payer leurs certitudes !
En matière climatique on observe des
temps longs
De toute évidence les modèles sont non
validés
Et leurs prévisions excluent toute
certitude.
La sagesse devrait être le « Wait
and see »
Mais l’appât du gain qui règne en maître,
Manipule nos esprits de payeurs !
Claude Trouvé
08/10/18
PS :
Une étude plus exhaustive peut être vue sur le blog : Voir
le climat avec des oeillères.
L'ensemble
des valeurs de température cité ici est tiré de la base de données de
la NOAA, organisme founissant toutes les mesures satellitaires de
températures à la communauté scientifique.