dimanche 29 avril 2012

L’histoire est un éternel recommencement !

Dimanche est un jour de pause comme l’a institué notre culture chrétienne et nous l’apprécions quelques soient nos convictions.  Il se prête à relire de vieux grimoires et l’on y trouve souvent des révélations surprenantes du bons sens de nos ancêtres. Jugez plutôt.

France de ton malheur tu es cause en partie,
Je t'en ai, par mes vers, mille fois avertie.

Tu es marâtre aux tiens, et mère aux étrangers.

Qui se moquent de toi quand tu es au danger.

Car la plus grande part des étrangers obtiennent  

Les biens, qui à tes fils, justement appartiennent.

Pierre de Ronsard (1524 -1585)

Vous pouvez vérifier : ces vers datent bien du XVIème siècle.

Ces vers de notre belle langue française qui s’appliquent si bien à notre temps montrent que l’immigration a toujours posé un problème de dosage dans l’histoire de notre pays. On n’a jamais dépassé 7% de la population depuis ces siècles où la France existait. Aujourd'hui nous avons dépassé ce pourcentage et nous voguons vers l’inconnu sans boussole et sans canot de sauvetage.

Cela a inspiré Jacques Ouvert qui vous livre modestement un message dominical.

François, allons voir si la rose
Que tu souhaites voir éclose
Saura sortir de son corset
Sans aplatir notre gousset.

François, allons voir si la rose
Saura quitter les temps moroses
Sans bouleverser le jardin
Que j’ai connu étant gamin.

François, allons voir si la rose
Dira toujours la même chose
Mêlant l’arabe à une part
De notre langue de Ronsard.

François, allons voir si la rose
Aura l’Europe en overdose
Sans des chômeurs en quantité
Pour des marchés en liberté.

François, allons voir si la rose
Ne sera pas en ménopause
Revêtue par des sans-papiers
Auteurs de plus de mises à pied.

François, allons voir si la rose
Saura pousser la porte close
Des marchés et des banquiers
De notre dette encore inquiets.

François, allons voir si la rose
Aura de la dette une pose
Sans les épines de l’impôt
Seule recette du chapeau.

Mais avant de cueillir la rose
Sans avaler toute sa prose
Français gardez votre raison
Réfléchissez… quelques saisons.

Claude Trouvé