lundi 5 août 2019

Multiculturalisme, immigration, émigration : soucis majeurs !


La propagande urbi et orbi pour le réchauffement climatique renvoie les autres informations loin des préoccupations des français, ou pour le moins le gouvernement fait tout pour qu’il en soit ainsi. Il pense que par cet enfumage la réforme des retraites ne va pas mobiliser cette partie de la population qui rechigne à manifester surtout dans un contexte où sa sécurité personnelle est de plus en plus menacée, et que les jeunes continueront à défiler pacifiquement pour sauver la planète. Néanmoins la bavure présumée à propos du jeune Steve a du mal à passer, car il devient difficile de cacher que d’une manière générale, les minorités sont de moins en moins entendues et par réaction durcissent leurs actions, ce qui entraîne une exaspération des forces de l’ordre à bout de souffle dans un contexte de commandement qui va toujours dans le sens de l’augmentation de la répression. Mais le duo de la montée insécurité-répression n’est que le fruit d’une politique menée depuis quarante ans où les conséquences d’une gestion mondialiste axée sur la satisfaction d’une main d’œuvre bon marché et d’une idéologie d’accueil sans limite d’un apport de population étrangère. L’appauvrissement relatif de notre pays par rapport aux autres pays européens et même par rapport aux pays de l’OCDE, fait que les français ressentent les inconvénients d’une situation non maîtrisée. Le chômage reste élevé et les jeunes diplômés ont tendance de plus en plus à quitter le pays. Cette fuite fait que le nombre d’étrangers venant étudier en France diminue pendant que les jeunes français sont de plus en plus nombreux à partir pour de longues périodes.
 
Ces sujets sont source de conflits graves dans l’opinion française et matérialisent ce qui reste de l’opposition gauche-droite alors que la gauche est entrée aux portes de l’ultralibéralisme et la droite cherche son salut dans une UE qui développe par son action la montée du populisme. Ils sont donc toujours difficiles à aborder dans un article avec l’épée de Damoclès sur la tête pour propos raciste ou xénophobe. La frontière, qui sépare l’expression écrite de ces appréciations d’une conformité à la pensée unique, est si ténue et si subjective que le piège est en permanence tendu. Le seul moyen de défense de l’auteur d’un article est de faire appel au bon sens et de le pratiquer dans l’analyse de la réalité qui nous entoure. Je m’en tiendrai donc à l’expression de celui-ci dans deux règles d’or :

« On ne peut accepter le multiculturalisme que dans l’assimilation »

Alors je vais parler du multiculturalisme dont on a vanté les mérites sur le thème de l’enrichissement des peuples par le mélange, thème dont l’intérêt est indéniable mais qui se garde bien dans définir les limites. C’est comme le libéralisme, dont les bienfaits pour l’économie ne sont plus à démontrer mais qui a poussé aux extrêmes vers le capitalisme et sa non-régulation qui devient un danger pour les peuples. Le multiculturalisme vit bien dans l’île Maurice dans la paix sociale. Mais en y regardant de plus près il y existe une société de castes, inacceptable en France. La communauté indienne tient le commerce, les autochtones l’administration, les autres ethnies se contentent du reste. Les niveaux de vie y sont donc très différents entre ces trois communautés. Le « melting pot » des Etats-Unis n’a toujours pas éteint les rivalités ethniques, en particulier avec les noirs et les hispaniques. Angela Merkel a dû avouer que le multiculturalisme avait échoué et son apport massif d’une population culturellement et cultuellement différente a sonné le glas de son parti et fait monter le populisme. Alors il faut se rendre à l’évidence, les bienfaits du multiculturalisme ont une limite à ne pas franchir, c’est celle de l’assimilation. J’ai plusieurs familles espagnoles dans mon voisinage très proche dans cette petite commune de l’Hérault qui a accueilli les expatriés du régime franquiste. Les vieux parents ont encore du mal à parler un français correct mais ils le lisent et ils votent. Les enfants ont des prénoms français, ont fréquenté l’école publique et sont parfaitement assimilés et entrés dans la population au travail. Mon ancien garagiste dans les années 2000 était italien et avait développé un grand garage en sortie d’autoroute. Il me disait être arrivé en France à 12 ans, mis directement dans les champs de vigne, scolarisé avec un prénom francisé, parlant un français sans accent et parfaitement assimilé. Ces familles espagnoles et italienne, où la deuxième génération est assimilée, remercient la France de les avoir accueillis. Ces deux familles sont plus françaises que certains français dits de souche car ils affichent leur amour de la France.

Tout cela ne date pas d’hier et je pourrai y ajouter cet ingénieur russe, chassé de son pays, embauché en France chez EDF comme technicien, et mettant tout son argent pour permettre à son fils de s’assimiler au plus vite et finalement devenu médecin anesthésiste. Lui aussi me disait combien il remerciait la France. J’adorais l’écouter me racontant la vie en Sibérie au pôle du froid et je me suis enrichi de culture russe. Alors pourquoi voyons-nous des jeunes renier la France et ses valeurs, et se mobiliser pour fêter la victoire de l’Algérie drapeau en tête ? Parce que nous n’avons pas respecté les deux règles d’or que j’ai écrites ci-dessus. Le premier fautif c’est Giscard d’Estaing, qui a eu le courage de l’avouer récemment, en permettant le regroupement familial. J’ai bien connu la communauté algérienne qui était venue en France pour construire le canal Donzère-Mondragon de dérivation du Rhône et son usine hydraulique. Cette communauté vivait sur elle-même dans des campements pour la durée de son contrat. Ils interféraient peu avec la population locale et pratiquaient leurs rites religieux en toute discrétion sans demande particulière aux municipalités. Puis le slogan « France terre d’accueil » repris par la gauche avec l’ostracisation de ceux qui pointaient le risque d’une immigration incontrôlée, auquel s’ajoutait celui de l’immunité des banlieues difficiles où les ghettos se mettaient en place sous la bienveillance de leurs défenseurs pour raison de précarité, ont conduit insensiblement notre pays à accepter des situations qui défiaient le bon sens. On a oublié les deux règles d’or en acceptant que l’assimilation ne soit pas la priorité d’une politique responsable. La France a accepté l’immigration illégale et oublié que sa sécurité et son identité ne pouvaient pas accepter qu’elle ait dans son sein une population non assimilée et sans travail.

Non assimilation et chômage vont malheureusement de pair et l’arrivée de nouveaux immigrés ne fait qu’aggraver le problème alors que les premières générations des arrivants précédents restent pour une part importante sur leur mode de vie où la fécondité des femmes fait partie de leur acquis cultuel. Car les positions d’extrême droite, affublées de l’opprobre du racisme, ignorent complètement le fait que l’augmentation d’une population, qui rejette la France dans son comportement, provient principalement de jeunes français par la naissance sur notre territoire mais souvent issus de parents immigrés légaux, illégaux ou naturalisés.

Les français sont dans une très mauvaise perception de l’immigration en se focalisant sur les arrivées par voie légale ou clandestine, alors que la réalité est toute autre comme le montre le graphique donnant le pourcentage annuel d’immigration par rapport à la population selon les données d’Eurostat. L’immigration en France est très ancienne contrairement à la plupart des autres pays européens. Désormais la France n’est plus attractive et l’immigration se reporte sur les pays où l’espoir de trouver du travail est plus grand, comme au Royaume-Uni par exemple, où dans des pays où les rémunérations sont plus élevées comme le Luxembourg. Avec 0,57% la France affiche une immigration moitié moindre que la moyenne des pays européens. Mais notre pays a une immigration beaucoup plus ciblée sur l’Afrique francophone et essentiellement musulmane dans le Maghreb qui fournit le gros du contingent. Le pourcentage d’arrivée de populations musulmanes est apprécié à environ 60% du total des arrivées. De plus ce ciblage remonte à l’époque coloniale, ce qui porte à environ 7 millions le nombre de musulmans en France, sur un total d’immigrés de 10 à 11 millions.

Nous comptons en France plusieurs générations de musulmans venus principalement d’Afrique, même si le Moyen-Orient crée un nouvel apport. La fécondité des familles musulmanes est supérieure à celle des familles de culture européenne, même si elle baisse en fonction du degré d’intégration. Pour s’en convaincre il suffit de se rendre dans les maternités et de demander les prénoms des nouveau-nés. Le prénom le plus donné actuellement est Mohammed. Le problème posé à la France n’est pas celui de l’immigration mais celui de l’assimilation d’une population de plus en plus présente en pourcentage de la population totale et dont la civilisation exige des modes de vie à priori très différents. Les lois coraniques priment sur celles de l’Etat, ce qui explique la naissance de tribunaux musulmans. Telle est la situation qui évolue de plus en plus vers une déconnection d’une partie importante des jeunes musulmans envers le mode de vie du pays où ils vivent et désormais où ils sont nés. Quand on privilégie l’écoute des télévisons arabes, qu’on siffle la Marseillaise, et que l’on salue la victoire de l’Algérie avec son drapeau, quand on est français, on mesure alors l’évolution négative qui se déroule sous nos yeux. Il n’est pas question de jeter l’opprobre sur cette jeunesse dont il faut surtout comprendre les raisons de leur choix. En effet la France n’applique pas les deux règles d’or citées plus haut. D’abord elle ne mène pas une politique d’assimilation sans concession dès le plus jeune âge dans cette population de culte musulman. Elle admet de changer l’apprentissage de l’Histoire de notre pays, de rejeter l’avancée des théories de Darwin. Elle est très laxiste dans l’application des lois qu’elle a votées, en particulier sur la burqa. On n’assimile pas, on recule pour adapter notre pays à une nouvelle civilisation qui progresse plus vite que l’ancienne. De plus cette civilisation à base judéo-chrétienne se lance dans un refus de procréer sous prétexte de destruction de la planète par la démographie.

On se trouve donc devant une double évolution. Les français assimilés par la civilisation judéo-chrétienne freinent l’évolution démographique quand la civilisation musulmane pousse à la procréation selon les préceptes de cette religion. De toute évidence cette dernière aura un poids de plus en plus important qui finira par être prépondérant. Il importe donc de développer une politique familiale en poussant vers la naissance d’un troisième enfant et en décourageant les familles nombreuses, le tout par la modulation des aides financières. En même temps il faut revenir vers une politique d’assimilation sans concession. Tout ceci est évidemment incompatible avec une politique d’austérité qui conduit notre pays vers une descente progressive ne permettant pas de résorber le chômage. Car le manque de perspective de travail qui est le facteur aggravant pour une jeunesse qui ne reconnaît plus notre pays basé sur des valeurs qu’elle réfute, et pour son manque d’accueil dans le monde des actifs. Cela nourrit la formation de ghettos, de violences contre l’autorité publique, la délinquance et le trafic de drogues et d’armes.

Les politiciens qui soulèvent les français contre l’immigration jouent sur une corde qu’ils rendent de plus en plus sensible pour se faire élire, mais ils trompent les français. Le danger ne vient pas principalement de l’extérieur mais de l’intérieur, et cela par notre faute, par notre vision idéologique du multiculturalisme bienfaiteur. Les Etats-Unis n’ont toujours pas pu rétablir une paix intérieure et désormais la lutte contre l’hispanisation s’ajoute à celle contre les noirs. L’Allemagne qui a préféré l’immigration massive à une politique familiale forte pour lutter contre le manque de main-d’œuvre voit désormais monter la délinquance et Angela Merkel doit faire son mea culpa devant le résultat des urnes. La régulation des entrées dans notre pays est évidemment nécessaire mais l’important est celle de la naturalisation, car alors nous créons de nouveaux électeurs. Elle peut être bénéfique d’autant plus que le pays peut offrir du travail et la naturalisation ne peut se faire en poussant les autres au chômage.

Les français ne doivent pas donner prise au racisme ou à la xénophobie, mais se rendre compte qu’ils ont conduit au pouvoir des dirigeants qui ont créé la situation actuelle et la laissent se dégrader de plus en plus. Ils doivent cesser de se focaliser sur l’arrivée de l’immigration actuelle, les problèmes sont d’abord dans la population actuelle et sont ceux que les familles françaises de toute origine vont créer. Le prochain article parlera de l’émigration, du multiculturalisme, de la délinquance, et du lien avec la politique mondialiste de l’UE.

« On ne peut recevoir plus d'immigrés qu'on ne peut en assimiler » 

« On ne peut accepter le multiculturalisme que dans l’assimilation »

Les français sont aveuglés par la propagande sur les boat peoples 

Pendant que leur pays se gangrène surtout de l’intérieur

A cause d’une politique se servant de l’idéologie 

Pour masquer une politique mondialiste

De bas coût de la main-d’œuvre.

Claude Trouvé 
04/08/19