jeudi 17 octobre 2019

Attention à l’information alarmiste sur le climat


La NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration | U.S), qui fait référence pour les mesures satellitaires de température, vient de publier le chiffre de la température globale (terres et océans) de septembre 2019. Avec une augmentation de température de +0,95°C par rapport à 1880. Ce mois détient le record d’augmentation de la température du globe pour un mois de septembre. Le titre à la une peut être : « Septembre 2019, le mois de septembre le plus chaud depuis 1880 ! ». C’est la stricte vérité et c’est une occasion d’enfoncer le clou du réchauffement climatique. Mais, si l’on se penche sur les chiffres et l’historique des températures mensuelles et annuelles du globe, il en ressort deux bémols à cette envolée médiatique. D’abord ce record a été atteint aussi en septembre 2015 ; ce mois de septembre 2019 est donc ex-aequo et non le seul. Ensuite le vrai record global mensuel, tous mois confondus, a été atteint, toujours selon la NOAA, en mars 2016 avec +1,31°C. Il s’agit évidemment non pas d’écart par rapport à l température moyenne de 1880, mais d’écart par rapport à la température du mois considéré en 1880, ce qui tient compte des variations saisonnières. En conclusion si le mois de septembre a été aussi chaud en 2015 qu’en 2019, cela ne prouve en rien le réchauffement climatique puisque l’écart n’a pas évolué. De plus  ce record, tous mois confondus, a été largement battu en mars 2016 avec +1,31°C et même en mars 2019 avec +1,10°C. Comme tout le monde se réjouit d’avoir un peu de chaleur au mois de mars, la propagande climatique se garde bien d’en faire un grand battage. Elle porte beaucoup mieux en période de canicule lors du mois de juillet 2019 avec +0,93°C en température globale ! Mais le ressenti en France une vague de chaleur sur l’Europe de l’Ouest occultait le froid ressenti en Russie et en Finlande durant la même période. Ce deuxième constat n’a donné lieu à aucune information modératrice du public sur l’évolution climatique mais bien au contraire a répandu une peur des catastrophes à venir.
 
Encore une fois on ne peut pas parler des variations du climat en regardant seulement la France et (ou) une période particulière. Les plus petits cycles climatiques durent quelques années au moins, des dizaines d’années pour ceux qu’une vie humaine peut percevoir, mais des siècles et des millénaires pour les climatologues qui veulent approfondir leurs connaissances. La météorologie et la climatologie ne travaillent pas sur le même espace-temps. C’est de l’arnaque de faire parler des météorologistes sur les variations climatiques, ce n’est pas leur métier et leurs avis n’ont pas plus de valeur que celui d’un scientifique travaillant dans l’agriculture. Pour le moins l’information disponible qui peut être commentée par des spécialistes doit s’abstraire des variations saisonnières. On ne regarde pas l’évolution de la banquise entre la saison hivernale et estivale en disant que les glaces fondent. Il faut prendre en compte une année et regarder l’évolution sur des dizaines d’années au minimum pour se hasarder en dehors d’un simple constat à émettre des prévisions d’évolution.


Un grand et gros morceau de la calotte glaciaire de l’Antarctique est parti à la dérive cette année et les médias ont propagé immédiatement la preuve du réchauffement climatique laissant supposer que ce n’est que le début, comme les prévisions du GIEC le laissent penser, mais ce phénomène est un évènement naturel même si la taille de l’iceberg est impressionnante. Qui peut affirmer que cela ne s’est jamais produit avec des tailles de glace similaires ? Personne, car on ne dispose pas de cette information. Je rappelle qu’Al Gore en 2003 prévoyait un Pôle Nord sans glace en 2013 et que l’on allait passer de l’Atlantique au Pacifique par le détroit de Behring. L’expérience a été tentée avec un brise-glace russe au moment le plus favorable, alors pas de quoi apporter la moindre preuve de réchauffement. On peut aussi citer l’ours blanc à la dérive sur une plaque de glace et promis à la mort, alors qu’il s’agit d’une technique de pêche ancestrale chez ces animaux. On peut citer aussi l’information relatant des incursions fréquentes d’ours dans des zones habitées à la recherche de nourriture, donc affamés, alors qu’il s’agit d’une population croissante d’ours qui les pousse à aller hors de leur territoire de chasse, ce qui n’est pas la même chose.


Quand j’étais sur les bancs de l’école primaire, et cela fait plus de ¾ de siècle, on me montrait des cartes postales des années 20 grâce auxquelles je pouvais constater le recul des glaciers et on ne parlait pas alors de réchauffement climatique dû aux émissions de CO2 anthropique. Les glaciers alpins reculent depuis bien longtemps, ce qui n’est d’ailleurs pas vrai dans l’Himalaya. On peut aussi parler de la montée des eaux qui est notée d’une façon fiable depuis 1850 et qui a monté ensuite d’une façon régulière alors que l’industrialisation de certaines parties du monde était encore restreinte. Pour redonner du poids à l’argument et entonner le catastrophisme de l’immigration climatique, on a avancé que la vitesse de montée des eaux avait augmenté alors que les calculs sont mis en doute sur cette accélération dans des publications scientifiques récentes. On oublie au passage que certaines cavités ayant été exposées à l’air libre ont été découvertes à 100m de profondeur en mer Méditerranée dans les falaises près de Cassis. Ce catastrophisme de propagande n’a pas plus de valeur que l’augmentation de la fréquence et de la force des tornades et ouragans pour lesquels pourtant le GIEC dit ne pas pouvoir se prononcer dans son rapport scientifique. Il n’y a qu’une seule certitude c’est que la température a augmenté de moins d’un degré depuis 1880, et que depuis 1978 on observe une croissance de 0,02°C/an en moyenne sans que l’on puisse en déduire qu’elle va se poursuivre et qu’il y a un lien entre le CO2 émis dans l’air et la température globale sans qu’il soit parfaitement sûr que le CO2 soit la cause et non l’effet. De très nombreux scientifiques de renom estiment que l’influence du soleil a été minimisée, et que les cycles solaires ne sont pas pris en compte. De plus les océans ont un rôle primordial dans l’absorption du CO2 et on est loin de tout connaître sur leur influence. On peut aussi se poser la question de l’influence de la vapeur d’eau et du méthane présents en pourcentage plus élevé et à effet de serre plus important.


En fait la seule information dont on est sûr avec une petite marge d’erreur c’est la température globale car les valeurs des mesures des stations terrestres, des ballon-sonde et des satellites ont tendance à se rapprocher, même si les stations terrestres sont de plus en plus approchées par l’extension des villes, elles-mêmes plus chaudes que les campagnes. Par ailleurs si la météorologie nationale peut intéresser le public en donnant la température mensuelle moyenne pour la France, les températures globales ne devraient être diffusées au grand public qu’avec une moyenne sur une année pour montrer la variation relative d’une année sur l’autre et par rapport à 20 ans en arrière. Ceci permettrait à chacun de mieux différencier ce qui relève de la météorologie d’une part et de la climatologie d’autre part. Je vais publier tous les mois un graphique illustrant d’une part les différentes prévisions du changement climatique et l’évolution mensuelle d’une année glissante. Par exemple le graphique a été renseigné sur septembre 2019 en portant la moyenne des températures globales mensuelles d’octobre 2018 à septembre 2019. Ceci donne un effet de lissage qui permet de mieux visualiser les évolutions sur une cinquantaine d’années. La conclusion aujourd’hui c’est que les prévisions du GIEC de 2010 sont hautement improbables, que celles de 2015 entraîneraient une accélération de la montée des températures, et l’étude du GIEC de 2018 a montré que la valeur du bilan carbone encore à disposition pour ne pas dépasser les 1,5°C a largement augmenté, ce qui veut dire que le GIEC a commencé à tenir compte du décalage entre les mesures et les prévisions. En d’autres termes cela signifie que les prévisions non avouées d’augmentation des températures sont en réalité plus faibles que prévu. 





Ce graphique montre que le doute ne pourra pas être levé avant quelques années sur la validité des dernières prévisions. Toutefois la situation actuelle limitée à un degré au plus n’a rien d’alarmant et a même globalement des effets bénéfiques sur la végétation et donc l’alimentation des peuples qui ont connu autrefois de grandes famines dues au refroidissement climatique de l’époque. A l’inverse si Hannibal a pu faire franchir les Alpes à ses éléphants, c’est que la température qui y régnait était beaucoup plus élevée qu’aujourd’hui. L’énergie au sens large dépensée actuellement pour limiter le réchauffement n’a toujours pas de justification sérieuse scientifique car elle est basée sur des prévisions qui n’ont pas encore prouvé que la réalité des mesures les avait validées. L’impression visuelle que l’on tire du graphique ci-dessus vaut mieux que toutes les informations catastrophiques déversées à foison par les médias et les politiques. Cette vision n’est pas angoissante et ne réclame aucune urgence vu l’ignorance dans laquelle se trouve encore la science pour faire des prévisions sérieuses. Mais le principal enseignement est qu’il est urgent d’attendre… encore quelques années pour mieux comprendre les changements climatiques… en ne faisant rien ! Mais que les jeunes se rassurent il y a beaucoup à faire dans l’écologie raisonnable et de bon sens en dehors de l’idolâtrie d’une jeune illuminée poussée en avant par les puissances financières qui s’engraissent au passage des centaines de milliards dépensés pour ce combat inutile ou prématuré.


Pour terminer, certains lecteurs pourraient se demander ce qui m’autorise à donner un avis sur le changement climatique car je ne suis pas climatologue. Le seul avantage que j’ai sur la plupart des gens c’est que je suis physicien et spécialiste des modèles mathématiques. C’est pourquoi je m’attache à la validation des modèles prévisionnels par leur confrontation aux mesures réelles ultérieures. La deuxième raison est que je ne fais pas cavalier seul car le consensus scientifique a volé en éclats depuis que 500 chercheurs sur le changement climatique issus des plus grandes universités européennes viennent d’écrire au Secrétaire Général de l’ONU pour leur dire leur totale l’alarmisme n’a pas lieu d’être et qu’il n’y a pas d’urgence climatique. Ils demandent que ceci soit débattu dans le cadre de cette institution mondiale avec une confrontation d’experts travaillant sur ce sujet. Ils estiment qu’on ne peut plus fuir indéfiniment ce débat vu les conséquences que cela a sur la marche du monde et les milliers de milliards de dollars que cela engage pour l’avenir.


Ceux qui ont bien connu la propagande allemande 

Avant et lors de la deuxième guerre mondiale

Savent combien l’enfumage des peuples 

Est une constante d’autant plus efficace

Que les médias ont un pouvoir accru. 

L’effet du catastrophisme climatique

S’est nourri de celui du nucléaire. 

La peur est l’opium du peuple

Et l’étouffoir du bon sens ! 

Les manipulateurs

Le savent !


Claude Trouvé 
17/10/19

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