Dans une France qui
sombre, nos gouvernants s’ingénient à masquer leur incapacité à résoudre les
difficultés devant lesquelles se trouve notre pays par l’introduction de sujets
sociétaux qui divisent les français comme on donne aux chiens un os à ronger.
Notre vie quotidienne est nourrie de ces roueries et bagarres politiques et
d’articles ou prestations télévisées mélangeant les prises d’otages, les crimes
et jugements, les réceptions et déplacements de chefs d’État. Tout cela
entremêlé de pubs, de réseaux sociaux qu’il faut consulter sous peine de
succomber aux messages mensongers du pouvoir par omission ou par
« aménagement » de la vérité. Ceci entraîne fatalement nos
concitoyens à se perdre dans un flot d’informations toutes plus ou vraies ou
plus ou moins fausses c’est selon et à finalement toutes à mettre en doute.
Chacun
veut se faire son idée lui-même et le tri se fait souvent par la densité des informations
publiées sur un sujet et unanimement réunies pour un matraque systématique. La
sagesse voudrait que l’on s’intéresse plutôt au sérieux des informateurs, de
ceux qui trient, vérifient et gardent un esprit critique de leurs propres
convictions. Cela permettrait de gagner bien du temps, de permettre un meilleur
classement par ordre d’urgence des sujets d’intérêt. Il vaut mieux consulter dix
bons informateurs qu’une centaine d’avis souvent soit sans intérêt, soit
orduriers ou exagérés, soit creux ou bêtement orientés.
Car
cette débauche d’informations dans un flot sans cesse renouvelé incite à la
captation de la dernière « news » pour ne pas être accusé d’avoir
quitté le réel. Au passage on voit s’introduire ce besoin de remplacer notre
vocabulaire par une mode anglo-saxonne, le plus souvent sans raison autre que
celle du paraître en phase avec l’évolution du monde, sans se rendre compte que
l’appartenance à un pays, l’identité nationale, ne saurait subsister sans sa
langue.
Ce
flot d’informations quotidiennes, qui nous jette à la face des informations
d’importances très différentes et de localisation sur toute la planète, ne
laisse plus la place à la réflexion c’est-à-dire à son analyse, son tri, sa
synthèse et sa projection dans l’avenir. Or le monde change d’autant plus vite
que les informations, les capitaux, les marchandises et même les hommes se
déplacent de plus en plus rapidement, à la nanoseconde pour les uns jusqu’à une
dizaine d’heures pour faire un demi-tour de la planète.
La
France apparaît comme un pays qui subit l’évolution plus qu’il ne la devance.
Est-ce notre caractère laxiste, notre attachement aux privilèges ou notre amour
de la querelle et de la liberté qui en sont la cause ? Cela reste à
prouver mais l’Allemagne vient de nous en donner un bout d’explication car la
querelle politique s’y déploie comme chez nous mais elle finit par un
gouvernement de coalition. Quant aux privilèges, ils commencent par celui
d’avoir du travail même au prix de sacrifices. L’allemand est beaucoup plus respectueux
de l’ordre, dirons-nous avec l’arrière-pensée que cela peut conduire aux pires
catastrophes. Le hic c’est que la France n’est plus un modèle de démocratie et
que les actes totalitaires commencent à y fleurir.
En
fait nous entrons dans un grand merdier où le citoyen désespère d’avoir un
poids quelconque sur la destinée de son pays. L’illustration symbolique en est
le traité de Lisbonne, voté par voie parlementaire et par un pied-de-nez au
résultat du référendum sur le texte original de la Constitution Européenne. Il
s’ensuit une perte de confiance qui rend impossible un grand élan solidaire
pour sortir de l’impasse dans laquelle nous sommes plongés. Toute mesure
gouvernementale ne suscite plus que désintérêt, méfiance. La foi en l’avenir
quitte de nombreux jeunes qui partent à l’étranger. Comme pour nos églises la
perte de foi est le plus grand handicap de la France, handicap qu’aucun
charisme, aucune vision de l’avenir ne peut surmonter car l’homme ou la femme
providentielle demande encore à naître.
A cela
s’ajoutent une liberté d’information bien entamée par la prise de contrôle de
la majorité des médias par des groupes financiers accoquinés avec le pouvoir et
les privilèges accordés à la profession de journaliste, diminués par Sarkozy,
mais réattribués par Hollande. La pensée unique fait rage et des relents de
censure se font jour. Le désamour d’un Président, après vingt mois de pouvoir,
n’a jamais été aussi bas durant la Vème République. L’électorat musulman qui
l’a poussé au pouvoir ne va pas encaisser sans broncher l’affaire Dieudonné ni
les réformes sociétales qui sont en contradiction avec la Loi coranique.
L’insécurité
grandit, les Roms entrent et sortent en coûtant au contribuable, notre armée
dépérit mais elle songe à ouvrir un troisième front dans le sud Libyen.
L’Afrique de la Mauritanie à sa corne de l’Est est désormais un territoire
investi par la mouvance guerrière islamique. Notre politique étrangère est
incohérente et isolée, et travaille de plus en sous-traitance des États-Unis.
Le chômage croit toujours et la dette publique aussi. L’implantation de l’islam
s’amplifie au rythme de la construction des mosquées et des accommodements
raisonnables qui ne sont que des reculades devant une civilisation
expansionniste. L’UE continue son grignotage des prérogatives régaliennes et
nous nous effaçons de plus en plus devant l’Allemagne et les puissances de
l’ombre économiques, financières et bancaires. Le grand merdier fait de plus en
plus patauger la France dans un fatalisme suicidaire.
Grand merdier ou chienlit, la politique
tue la Nation,
Désinformation, manipulation,
corruption, inculturation
Sont les stigmates d’un peuple décadent
en marche
Vers des lendemains qui déchantent.
Claude
Trouvé
Coordonnateur
MPF du Languedoc-Roussillon
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