A
l’heure où l’affaire Dieudonné remplit les médias et fait vociférer les membres
du gouvernement, il est temps de constater que les actes de racisme anti-juifs
sont beaucoup plus le fait d’une population importée que de français de souche,
mis à part quelques têtes brûlées. Ce qui me parait le plus important dans
cette affaire, c’est qu’elle n’est que la concrétisation d’une évolution de
notre société où une nouvelle civilisation se fait entendre et s’impose lentement
mais sûrement. Dieudonné n’est qu’un pion parmi les pions qu’elle avance. L’utilisation
politique, relayée par des médias en majorité à la solde du socialisme, ne fait
que monter des réprobations contre un individu, que la justice punira si la loi
le permet, alors que la vraie inquiétude est ailleurs et que l’on se garde bien
de la mettre en lumière.
J’ai
fait l’an dernier une étude en toute impartialité sur l’avancée de l’islam dans
notre pays. A partir de toutes les données disponibles de l’INSEE et d’études
diverses, dont celle très documentée et sérieuse de Michèle Tribalat. Cela m’a
permis de dégager des prévisions sur des données et des hypothèses réalistes.
La confrontation des projections depuis 2005 à la réalité d’aujourd’hui montre
que cette étude prospective colle à la réalité près de 10 ans plus tard.
Cette
prospective est basée sur un solde migratoire total de 100.000 individus et
d’une proportion de 60% de musulmans dans le flux migratoire. Ces informations
sont tirées de l’étude des pays de provenance de l’immigration. Les chiffres
sur le taux de natalité des populations dites de souche et des populations
immigrées sont tirés des évolutions des populations publiées par l’INSEE. Les
résultats obtenus sont moins spectaculaires que ne le présentent certains
politiques sans se référer à des études sérieuses dans le but de mieux
illustrer leurs thèses.
Néanmoins
il apparait clairement que nous sommes dans un processus de remplacement de
population avec une décroissance de la population de souche au profit de
l’immigration totale dont les représentants deviendront majoritaires au-delà de
2060. Seule l’’immigration musulmane pose un problème
particulier de civilisation qui n’est désormais intégrable qu’à la marge. En
2005 elle représentait 3,5% de la population totale avec 2,2 millions de
musulmans. En 2016 elle représentera 10,6% et 7,2 millions de croyants soit 3
fois plus en pourcentage et 3,3 fois plus en nombre.
Le
chiffre de 8 millions, avancé par certains en 2012, est surestimé mais en 2013
il atteint vraisemblablement 5,7 millions. Toutes choses étant égales par
ailleurs, le pourcentage de musulmans en 2025 serait de 16% avec plus de 11,5
millions de personnes. Ce pourcentage est particulièrement significatif car le
chiffre de 15% est donné par les géopoliticiens pour le seuil au-delà duquel
l’impact sur le pays d’accueil se fait pressant et les revendications de
civilisation deviennent fréquentes et incontournables. Elles modifient alors
sérieusement la législation et la vie politique, cultuelle et culturelle du
pays.
Le
constat le plus important est que c’est par le taux de natalité de cette
population, et non le flux migratoire actuel, que l’essentiel de l’augmentation
de la population se produit. Dans le même temps le taux de natalité de la
population autochtone ne permet pas le renouvellement de cette population qui
disparait rapidement. On voit que le fiasco de l’assimilation, la politique
familiale qui consiste à diminuer le quotient familial des familles aisées tout
en maintenant les allocations familiales pour les plus pauvres, la politique
d’incitation au travail des femmes vont dans le sens de la diminution des
naissances de la population autochtone.
La
femme musulmane est pour une grande part d’entre elles affectée à la
procréation une bonne partie de sa vie et les familles nombreuses musulmanes sont
très majoritaires. La visite des maternités à Montpellier suffit à rendre
compte de l’ampleur du phénomène ainsi que l’arpentage des grandes surfaces où
les mères musulmanes y font leurs courses avec poussette roulant un enfant, un enfant
dans le ventre et un autre tenu à la main.
Nous
nous plaçons volontairement dans une situation de disparition à terme et avant
de « dhimmitude » programmée. Le multiculturalisme n’est enrichissant
que lorsqu’il est un apport limité et intégrable où les fondements de notre
civilisation ne sont pas remis en cause. Avec l’Islam, religion que le croyant
ne peut renier, mais avant tout civilisation expansionniste aux règles strictes
et immuables qui régit le spirituel et le temporel dans la vie publique et
privée, l’affrontement ou la disparition deviendront inévitables.
Le véritable changement de cap pour la
France
C’est de défendre notre identité et notre
pays
D’un multiculturalisme vendu à
l’Islam !
Coordonnateur MPF du Languedoc-Roussillon