La
mise en dépendance économique, la vassalisation de notre pays aux grandes
puissances de l’argent, par le relais technocratique européen, sont devenus les
deux facettes d’un même danger de perte d’autonomie et de régression économique.
Cette menace va nous atteindre à court terme car elle gangrène déjà notre pays
au travers des traités anciens et futurs et l’élargissement d’une Union Européenne
qui devient une hydre sans défense. Ce lieu des appétits commerciaux et
financiers s’éloigne chaque jour de ses peuples qui sombrent les uns après les
autres dans une austérité qui génère inégalités et misère. C’est la première
menace évoquée précédemment, menace du court et du moyen terme.
Mais
une autre menace, à moyen et long terme, pour la nation qui s’est construite en
France depuis Clovis, est sa perte d’identité, sa dilution d’abord et sa
dissolution ensuite. Cette perte est en cours, sous les yeux incrédules de
nombreux compatriotes, plein de principes humanitaires. Ceux-ci caractérisent
justement cette identité mais qui deviennent incompréhensibles et non
transmissibles à une immigration, déjà difficilement contrôlable, mais que nous
appelons de surcroît de nos vœux. La majorité de celle-ci est d’origine
musulmane, et cette dernière recouvre la totalité de l’atteinte à l’identité et
l’intégrité de notre nation.
Les
immigrations de gens de l’Est, si l’on excepte les Roms, gens du voyage non
assimilables, ainsi que les ressortissants de pays de l’Asie du Sud-Est non
musulmans, ne posent pas de difficulté majeure d’intégration. On voit des
asiatiques donner un prénom français à leurs enfants comme le firent italiens,
espagnols, polonais, etc. il n’y a pas si longtemps. Ce n’est plus le cas chez
les couples musulmans et c’est symptomatique d’une difficulté voire d’un refus
d’assimilation.
Malheureusement
il est déjà difficile de parler de l’immigration en général mais si on isole
l’immigration musulmane, c’est présenter le flanc immédiatement à une
accusation de racisme. C’est la position officielle qui consiste à se voiler la
face et éviter de parler de la compatibilité culturelle et des transformations
fondamentales des cultures et des modes de vie européens qui nous attendent. Or
comme l’écrit Christopher Caldwell : « Les effets sociaux, spirituels et politiques de l’immigration sont
considérables et durables, alors que les effets économiques sont faibles et
transitoires ».
Cela
est d’une telle évidence que l’on peut se demander comment nous en sommes
arrivés là et pourquoi nous continuons avec entêtement sur la même voie avec la
conviction que le temps jouera son rôle dans l’assimilation d’une immigration
d’une autre culture, historiquement anti-européenne et repoussée plusieurs fois
au cours des siècles. C’est malheureusement, non seulement faire fi de
l’histoire, mais aussi refuser de prendre conscience d’un changement
fondamental dans la diaspora du monde musulman. Mise en recul par la
colonisation, le monde musulman revient en force avec le principe fondateur qui
est l’expansion de cette civilisation sur le monde entier, comme le fit le
Prophète avec ses conquêtes.
Nous avons donc ouvert nos portes à l’immigration dès les années soixante sous la pression du patronat dont les capacités de production devaient être accrues. Ce choix permettait de surseoir à des investissements coûteux grâce à une main d’œuvre bon-marché. Les travailleurs étaient sous contrat à durée limitée, sans famille, et pratiquaient leur religion soit individuellement soit en petits groupes, sans exigence religieuse. La première faute grave fut celle de Giscard d’Estaing en instituant le regroupement familial. Cette décision, alliée au droit du sol, créa les premiers enfants français-papier.
Nous avons donc ouvert nos portes à l’immigration dès les années soixante sous la pression du patronat dont les capacités de production devaient être accrues. Ce choix permettait de surseoir à des investissements coûteux grâce à une main d’œuvre bon-marché. Les travailleurs étaient sous contrat à durée limitée, sans famille, et pratiquaient leur religion soit individuellement soit en petits groupes, sans exigence religieuse. La première faute grave fut celle de Giscard d’Estaing en instituant le regroupement familial. Cette décision, alliée au droit du sol, créa les premiers enfants français-papier.
A ce
mobile mercantile d’une immigration bon marché, dont le flot n’a cessé
d’augmenter avec la dégradation de l’économie algérienne, on voit persister une
collusion d’intérêts entre le patronat qui use celle-ci pour faire pression sur
les salaires et une vision politique de gauche, qui surfe sur une clientèle de
plus en plus nombreuse, à partir de slogans humanitaires, de pays d’accueil, de
Droits de l’Homme, qui font mouche dans une partie du centre et de la droite
par peur de racisme et d’insensibilité aux problèmes humanitaires. Ce calcul
politique a trouvé toute sa justification dans l’élection de François Hollande.
Ce fut cet apport de votes qui lui a donné la victoire.
La
vraie question posée et toujours éludée sous forme d’affirmation non
discutable, c’est sur la possibilité d’assimilation d’une civilisation
différente de la nôtre, sans que cette dernière ne s’y dissolve mais en amenant
les musulmans à donner la primeur aux lois de la république sur la Loi
musulmane issue du Coran, des hadiths et de la Tradition. Si ce n’est pas le
cas, la civilisation musulmane devient incompatible avec la démocratie
française, car c’est bien à une civilisation et non seulement à une religion
que nous sommes confrontés. Nous en reparlerons prochainement mais il est
patent au vu des évènements mondiaux actuels que :
« Les
peuples musulmans veulent récupérer leur identité malmenée, bafouée, défigurée
par notre impérialisme ; ils veulent retrouver la fierté d’appartenance
sans laquelle aucune communauté, aucune
nation, aucune civilisation ne tient debout. » (René Marchand)
Claude
Trouvé
Coordonnateur MPF du Languedoc-Roussillon