L’affaire Dieudonné faisant suite à l’emprisonnement d’un
jeune militant non violent du mariage pour tous a enfin alerté l’opinion sur
les restrictions imposées au délit d’opinion. Quelle que soit le peu de
considération que j’ai pour cet artiste, référencé comme tel en tous cas, je ne
peux que constater qu’une guerre personnelle de Vals contre lui a permis à ce
dernier de faire interdire son spectacle sous prétexte préventif de trouble à
l’ordre public et d’inciter les préfets à en faire de même. Son communiqué aux
préfets leur demande de susciter, proposer ou valoriser des initiatives
préventives des comportements antiracistes contre les musulmans et les juifs… Les
actes antichrétiens seraient-ils permis ?
Ceci
amène une réflexion sur l’exercice du pouvoir par la pensée unique et présentement
par le Chef de l’État. Une comparaison avec l’histoire hitlérienne et
mussolinienne fait malheureusement penser à une montée lente d’un nouveau
fascisme au service d’un groupe humain dominant, celui des grandes puissances
de l’ombre que représentent quelques centaines d’humains sur notre planète. Il
suffit de remplacer le nationalisme par l’européisme. L’exaltation de
l’européisme, le rejet du fonctionnement démocratique par référendums, la
répression de l'opposition et un contrôle politique extensif de la société
civile où l’État s’immisce partout et particulièrement dans l’économie, sont
des stigmates propres au fascisme.
L’évolution
actuelle où l’on demande des sacrifices, le dévouement à l’euro et à l’Europe,
la disparition de classes politiques dans un parti unique (UMPS), le gommage de
différences sociales et des sexes dans un genre unique sont bien proches de
l’Italie de la préparation de la deuxième guerre mondiale. Tous les citoyens
doivent être fondus dans la masse, et l’État-Europe devient la véritable
réalité de l’individu. Si l’on veut éradiquer le racisme, assurer la sécurité,
réduire le chômage, sauver l’Europe, relancer l’économie, il faut se mettre
dans le crâne qu’il s’agit d’une opération de salut public. Nous devons
accepter les sacrifices et l’abandon de nos libertés. Critiquer devient un
délit contre le bien commun, un caillou mis dans l’engrenage « bénéfique »
imposé.
On
parle déjà d’ordonnances pour gouverner, le Parlement est un ralentisseur des
actions qu’il faut éviter. Cela ressemble aux pleins pouvoirs donnés à Pétain
par les socialistes de l’époque. Toute contestation doit être stigmatisée. Lutter contre l’idéologie européenne c’est
être extrémiste, lutter contre la grande finance et l’usure c’est être anti-juifs,
lutter pour notre civilisation c’est être raciste. C’est ainsi que l’on peut
interdire un spectacle avant qu’il ait lieu, comme on interdit un livre avant
sa parution, ce qui s’appelle tout simplement la censure, c’est copier le
nazisme, le fascisme et le communisme, manifestations du totalitarisme.
L’État fascisant se révèle dans sa détermination à
empêcher la liberté d’expression sur internet. On nie aux internautes la
faculté de faire le tri. A l’heure où nos médias sont pratiquement entièrement
contrôlés, on trouve encore sur internet du vrai, du faux, du bidon, de
l’authentique, mais au moins il y a encore du vrai. Une des caractéristiques du
fascisme c’est de dénier au peuple tout esprit critique et de réduire son
espace de liberté en le poussant jusqu’à la haine de soi.
C’est alors qu’un peuple, incapable de révolte, peut
être le jouet de toutes les mystifications et docilement accepter que ceux qui font
et imposent les lois, les décrets, les ordonnances, qui contrôlent la justice
par des juges devenus valets, à savoir l’État et les politiques, sont
engraissés au sens financier du terme par les puissances financières et
économiques. C’est ainsi que le pouvoir apparent et le pouvoir occulte
soutiennent, par l’argent pris au peuple, un nouveau fascisme.
Comme pour la lente disparition de notre
civilisation remplacée par une civilisation combattue par nos ancêtres depuis
1400 ans, la passivité des masses est soigneusement entretenue. Une liberté
restreinte ne se remarque pas dans l’ensemble des libertés déjà perdues. L’immigration
et le fascisme jouent sur le temps, la mystification, le mensonge et l’anesthésie,
on meurt ou on est « encamisolé » sans s’en rendre compte… On n’a
rien vu venir, car on nous a retiré la connaissance, sinon comment expliquer
que le communisme n’ait perdu son voile qu’avec le livre de Soljenitsyne !
Le Pacte de responsabilité est un aveu. Le social-libéralisme invente, dans la
collusion État-Politiques-Puissances de l’argent, une nouvelle troisième voie…le
fascisme !
« Rien
n’est plus subversif que la connaissance »
Aldous Huxley
Claude Trouvé
Coordonnateur MPF du Languedoc-Roussillon
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