samedi 11 janvier 2014

La France malade de son peuple, peut-elle guérir ?

Cette affaire Dieudonné va laisser un sentiment de dégoût tant par les propos que celui-ci a prononcés, que par cette attitude de milliers de personnes qui rient des mises à mort des valeurs humaines fondamentales pensant donner vie à une liberté d’expression qui se dévoie. A ceci s’ajoute l’attitude d’un gouvernement qui ne recule plus à toute occasion devant des mesures totalitaires.

Attaquer les juifs ne fait pas hurler de douleur SOS racisme, mais fait se lever le lobby juif et sa puissance de l’argent. Il ne reste plus que la religion chrétienne qui a le droit de souffrir en silence et de se préparer à disparaître comme le souhaite Vincent Peillon. Hollande va légiférer par ordonnance sous le prétexte d’une urgence découverte après dix-neuf mois de pouvoir et donner aux grands patrons de multinationales de nouveaux signes d’encouragement en rognant sur les prestations sociales. Le peuple est décrété corvéable pour permettre à ceux-ci de continuer à s’enrichir. 

Ainsi se confirme que François Hollande a été adoubé lors de son premier voyage à la City de Londres et qu’il a bien caché son jeu jusqu’ici. Devant son échec à relancer la croissance, relativement aux pays voisins, les puissances économiques et financières lui ont tracé un chemin impératif. Les PME-PMI n’auront que des miettes et le peuple devra casquer car les mesures d’austérité ont été insuffisantes. Dans les dogmes de l’euro, de la dépense publique, du fonctionnariat, la théocratie dirigeante va employer des moyens frisant le totalitarisme. 

Quel peuple peut espérer progresser économiquement et socialement en travaillant moins que les autres, en refusant de rogner les avantages de certaines castes privilégiées, en laissant partir capitaux, usines et hommes vers l’étranger, en donnant à la recherche et l’innovation une portion congrue ? Quel peuple peut encore gagner la considération des autres nations avec une politique étrangère brouillonne, des interventions tardives de gendarme du monde alors qu’il rogne sur les moyens de défendre son propre territoire préférant le laisser à une organisation qui le vassalise ? 

Notre peuple est anesthésié en permanence par des promesses irréalisables, comme l’inversion du chômage qui ne peut se produire qu’avec une croissance suffisante encore inatteignable. L’INSEE vient de nouveau de le réaffirmer pour 2014, le chômage stagnera. Il est plus facile de faire un cadeau d’un milliard à Dassault pour moderniser un Rafale dont les ventes sont justement bloquées par le prix de sa sophistication et dont nous n’avons pas encore vendu un seul exemplaire. 

Notre peuple est en permanence détourné des vrais problèmes par des « affaires » que l’on monte en épingle pour lui éviter de penser. Le pouvoir et son peuple marchent le nez dans le guidon. Le peuple s’abêtit devant des écrans qui masquent la Vérité, le laissant dans un monde virtuel matérialiste et chimérique. Il n’a même plus la force de s’insurger sur la prédominance donnée au coupable sur la victime qui risque plus que lui à se défendre. 

Nous commençons à vivre la période des révoltes stériles et des affligeantes jacqueries qui se heurtent à la répression par usage de la contrainte et de la force étatique. Cette période est celle de l’appauvrissement, de l’affaissement et du découragement sans sursaut. Les étrangers qui aiment notre pays nous regardent avec compassion, incapables de comprendre ce qui nous arrive. La Suisse ne comprend pas que l’on s’acharne sur elle alors que Cahuzac va mettre son argent à Singapour et qu’on ne dit rien sur ce pays. Elle ne comprend pas non plus que Laurent Fabius ait tenté de saboter un accord avec l’Iran qui devrait permettre de calmer les tensions au Proche-Orient. 

Le peuple est devant un vide politique. « La droite est une simple tendance de l’UMPS. Mélenchon ne représente rien qu’une coalition de petits chefaillons qui veulent exister. Marine Le Pen, empêtrée dans le passé de son père et de son parti n’en finit pas de chercher la doctrine et les principes qui lui manquent et lui permettraient d’offrir autre chose qu’une impasse de défoulement. Quant aux corps intermédiaires, ils ne sont intermédiaires qu’entre le Pouvoir et l’argent. »(Blogalupus) 

La France n’a qu’une seule voie de salut, celle de retrouver son identité et de balayer tous les politiques, porteurs de dogmes qui saignent le peuple pour les puissants. Retrouver son identité, c’est combattre pour ses valeurs fondamentales, sa culture judéo-chrétienne, sa liberté de penser, de se mouvoir, de s’exprimer et de se réunir, sa laïcité inaltérable, la fierté de son passé, la confiance en ses atouts et le goût d’entreprendre. 

La France est trop belle pour que des politiques, asservis aux puissances de l’argent, livrent sa dépouille. La France est endettée et des économistes à la solde du Nouvel Ordre Mondial envisagent de faire main-basse sur l’épargne des citoyens pour annuler les dettes de pays comme le nôtre. Il est temps que des hommes politiques ne soient pas à la solde de l’Etat, dans des positions où leur passage dans la politique consiste à maintenir les avantages de la caste dont ils sont issus. Il est temps qu’ils relèvent le gant en montrant le chemin de l’entreprenariat et celui des valeurs fondatrices de notre pays et de notre civilisation. 

J’ose affirmer que Philippe De Villiers fait partie de ceux-là. Espérons que tous ces hommes se donneront la main pour redonner un sens à ces valeurs et pour que notre jeunesse retrouve une école digne de promouvoir le savoir des disciplines fondamentales, l’esprit critique, la discipline, l’instruction civique, le respect du maître, la fierté de son histoire et de son drapeau, les valeurs de notre civilisation. Alors l’école ne sera pas que le temple de la morale laïque et de la théorie du genre, de l’histoire dénaturée et de la repentance, mais elle insufflera la confiance en l’avenir en préparant notre jeunesse aux métiers de demain. 

Il n’est pas de pire maladie que la désespérance.

Il n’est pas de plus belle tâche que d’en prémunir notre jeunesse. 

L’école ne doit pas faillir ! 

Claude Trouvé
Coordonnateur MPF du Languedoc-Roussillon


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