Dans ce monde déshumanisé vers
lequel nous glissons, aveuglés que nous sommes par ceux qui nous manipulent, la
France sombre et perd son âme. Elle perd ce qui lui a permis de construire ce
pays, panser ses plaies et repartir forte de son histoire et de sa culture. Le
citoyen ne limitait pas l’amour de son pays à la baguette de pain et à son
équipe de football. Aujourd’hui le citoyen est maintenu dans un cadre
« légal et politiquement correct » pour son droit d’expression
et la parole lui est donnée pour élire mais sous surveillance, voire
répression, policière pour contester. Les mœurs se distendent sous prétexte de
liberté, liberté qu’on lui vend comme ersatz de la démocratie. Les Droits de
l’Homme se muent en droits de la délinquance et d’ingérence.
L’Éducation nationale se
substitue à la famille. Le bonheur de la femme se résume à travailler et son
plaisir d’enfanter et d’éduquer est réduit au minimum. Le « salaire égal à
travail égal » est remplacé par le « quota » de femmes au
travail ou en politique qui doit être égal au pourcentage de répartition des
sexes. La notion d’aptitude et de connaissances est bafouée par une frénésie à
l’égalité des sexes. Tout devient gouverné par des idéologies, celle de la
femme égale à l’homme par principe et au point de lui enlever la considération
que lui porte l’homme. On oublie que l’homme n’enfantera jamais et que l’homme
ne sera ainsi jamais l’égal de la femme. Cela donne des droits à celle-ci mais
aussi des devoirs. Je suis issu d’une famille matriarcale où les femmes ont
pris le pouvoir et toujours su s’imposer dans une société à une époque bien
moins favorable à leur épanouissement.
La famille n’a plus de
considération même sur le plan financier. L’immigration suffit à résoudre la
croissance démographique. Le respect des anciens et de l’être humain en général
n’est plus là pour empêcher les adolescents, voire les enfants, de faire usage
de la force et des armes pour faire respecter une loi de la jungle. On
bastonne, on poignarde, on tire pour résoudre les différents dans les relations
sociétales. Dans le même temps on renonce à priver de liberté par manque de
place dans les prisons, on devient laxiste devant les récidivistes. La mafia et
ses activités de drogue, de vente d’armes, de prostitution et de jeux, fournit
du travail et de l’argent à des populations ghettoïsées qui deviennent des zones
de non-droit de plus en plus nombreuses.
Nous vivons une décrépitude de la
Vème République taillée, il est vrai pour un homme hors norme. Nous n’avons pas
su l’adapter à des hommes plus « normaux » et ceux que nous avons eu
au pouvoir depuis quarante ans ont oublié que notre peuple était attaché à la
grandeur de ce pays, à son rayonnement dans le monde et qu’il était fier de son
passé. Ils ont cultivé la « repentance » et des politiques économiques,
sociétales et étrangères sans soulever l’adhésion et l’enthousiasme de la
jeunesse. Pire ils ont gâché le seul objectif mobilisateur de la jeunesse,
l’Europe. Sous des arguments de paix, d’égalité et de vie meilleure ils n’ont
fait que répondre à des besoins mercantiles, impulsés d’Outre-Atlantique. Ils
ont ainsi créé une monnaie carcan pour finalement plus mal encaisser une crise
mondiale que les autres et perdre progressivement tous les acquis d’avant 2000
et plonger le pays dans une après-crise dont ils ne savent sortir qu’en
ponctionnant toujours un peu plus le citoyen avec un succès toujours reporté à
demain.
Le
pays est plongé dans la désinformation, le mensonge permanent et une politique étrangère
inconsistante, aventureuse et irresponsable. Après avoir institué le chaos en
Libye, vidé les arsenaux de Kadhafi pour les répandre sur une partie de
l’Afrique et du Moyen-Orient dans les mains d’extrémistes, après nous être
enfermés pour longtemps au Mali après le Tchad, nous voilà ridiculisés par
notre intervention verbale belliqueuse en Syrie. L’Europe ne nous suit pas et
Russes et Américains ne nous invitent pas aux discussions, nous laissant
produire une résolution à l’ONU qu’ils s’empressent de réécrire à leur façon.
Notre crédit en Syrie, où beaucoup d’élites parlent le français, est entamé
pour longtemps. Les explications de notre président sur le rôle éminent qu’il a
joué et qu’il joue dans ce conflit ne trompent évidemment personne !
Notre pays est dans le bricolage et
l’illusionnisme permanents. Les prévisions de croissance ne cessent d’être
revues périodiquement à la baisse. Les promesses sur la baisse de la pression
fiscale se révèlent chaque fois comme des promesses futures, hors du temps du
budget voté ou à voter. La nécessaire progressivité de l’austérité, austérité
qui devrait s’appliquer principalement au budget de l’administration d’État,
non seulement s’applique surtout au citoyen mais elle sert d’encouragement à
augmenter la dette au-delà des engagements. C’est 10 milliards de plus dans la
pression fiscale en 2013, 12,5 milliards pour 2014 et un bafouillage du
gouvernement pour transformer une pause fiscale, annoncée par le Président, en
ralentissement ( ? ) annoncé par le Premier Ministre et transformé en
trajectoire vers une pause en 2015 par la porte-parole du gouvernement. La prose de cette pause sent délicieusement
le mensonge, l’improvisation et l’amateurisme !
Le but politique de l’inversion
du chômage repoussée à fin 2013, échéance préalablement annoncée en septembre,
devient plus importante que la relance de ce pays. Pour y parvenir nous allons encore
voir fleurir une flopée de dispositions d’aides à l’emploi dont la durabilité n’est
liée, pour la plupart, qu’au maintien des aides coûteuses. Ce pari politique
accentuera la dette sans rien résoudre sur la capacité du pays à créer des emplois
pérennes par le monde économique. C’est ainsi que travaillent nos politiques…
se faire élire et se maintenir coûte que coûte au pouvoir ! C’est pour
cela que l’on ne touche pas aux régimes particuliers ou spéciaux pour résoudre
les problèmes sociaux. L’égalité ne fait alors pas partie de la justice sociale…
L’Islande a mis dehors ses gouvernants et ses banquiers
Elle envisage de ne pas entrer dans l’Union européenne
En France c’est peut-être temps d’y penser !
Claude Trouvé
Coordonnateur MPF du Languedoc-Roussillon
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