Les
interventions
des terroristes de l’Islam étendent leurs champs d’action depuis
quelques jours et la France a ravivé l’idée de revanche et de
destruction des
valeurs occidentales par son intervention au Mali et précédemment en
Libye. La
France est intervenue au Mali avec le feu vert, l’encouragement et
l’aide des États-Unis. Elle a sauté sur le droit d’ingérence alors
qu’aucun conflit armé
entre le Mali et d’autres pays n’était déclenché et aurait justifié la
mise en
œuvre d’un traité de défense. Elle n’a pas longtemps milité en
négociateur pour
confier à une armée solidaire de plusieurs pays d’Afrique le soin
d’intervenir
à la demande du Mali.
La
population française a suivi la majorité des partis politiques pour approuver
cette intervention engageant notre pays dans une longue présence au Mali. Les
problèmes ethniques ne sont pas réglés, et la menace du terrorisme n’a été que
momentanément repoussée… le temps que notre présence devienne figurative. Mais
nous avons déclenché une raison supplémentaire pour galvaniser les groupes
islamistes et redonné un nouveau souffle à leur activité sur l’Afrique et le
Moyen-Orient.
Les
attaques sur un site pétrolier en Algérie et commercial au Kenya en sont les
plus médiatisées mais en Irak, au Pakistan, en Égypte les affrontements
religieux sont en augmentation. La guerre civile en Syrie s’est transformée en
guerre religieuse grâce à l’intervention politique, le soutien financier et en
armes des États-Unis et des pays sunnites ainsi que de l’Angleterre, la France,
Israël et la Turquie. Toutes ces
interventions font énormément de dégâts collatéraux sur la paix du monde sans
faire triompher durablement les raisons invoquées pour les justifier.
La
Syrie est un exemple actuel de l’affrontement entre deux blocs, les États-Unis
et ses alliés de l’OTAN d’un côté, et la Russie, la Chine, l’Inde, l’Afrique du
Sud, le Brésil… de l’autre. D’un côté les raisons humanitaires et les Droits de
l’Homme pour justifier des actions militaires, même sans l’aval de l’ONU comme
en Irak ou comme on allait le faire en Syrie, de l’autre des pays opposés à
l’utilisation de la force. L’empire ou l’emprise américaine sur le monde
suscite une réaction de pays en voie de développement qui veulent y échapper.
L’emploi
des gaz est une occasion en or pour soumettre la Syrie à un régime complaisant
et en proie à des difficultés internes, supprimer un allié religieux à l’Iran
et une influence soviétique dans sa politique d’ouverture sur les mers du sud.
C’est pourquoi Obama n’abandonne pas son idée de supprimer Bachar el Assad,
véritable objectif de la géopolitique américaine. Il est d’ailleurs
significatif que l’emploi d’armes chimiques par les rebelles, prouvées par un
rapport antérieurement communiqué à l’ONU, ne soit pas évoqué dans les
discussions sur la destruction des armes du gouvernement légal.
Le
discours d’Obama aujourd’hui à l’ONU montre clairement que la force est
toujours évoquée pour soi-disant faire évoluer la situation. Or il n’y a pas de
solution militaire à l’arrêt de cet emploi des gaz. Une « punition »
à la française ne peut changer la détermination d’un régime qui joue sa survie
sachant que, sans la victoire, il retournera dans les montagnes où il a dû se
réfugier pendant mille ans et que son Président sera jugé à charge ou
assassiné.
La
France
est apparue comme la grande perdante dans cet affrontement États-Unis -
Russie. Elle n’a, pour réellement exister, que son siège au Conseil
de Sécurité, siège que certains écologistes voulaient lui voir
abandonner. L’opposition
politique de la droite est apparue comme bien mièvre sur ce sujet,
empêtrée qu’elle
est d’avoir précédemment approuvé l’attitude interventionniste.
Copé
préfère se focaliser sur le problème des Roms en constatant que la libre
circulation des hommes dans l’UE posait un problème… qu’il n’avait pas vu avant
de construire cet édifice bancal. C’est évidemment plus facile que de prendre
position sur l’immigration d’une population apportant une autre culture et sur
l’échec d’une politique d’assimilation qui tourne à l’abandon de parties de
notre territoire, au chômage, à l’aide publique humanitaire, à la délinquance
et à la montée en puissance des mafias.
Mais
la guerre de l’Islam prend de plus en plus d’ampleur et l’affrontement des
civilisations se perçoit aujourd’hui à Nairobi. Ce combat frontal est le
prélude à d’autres qui se rapprocheront de notre pays et éclateront en son cœur
car la détermination des combattants de Mahomet, leur endoctrinement avec une
conception de la mort totalement différente de la nôtre, viendra faire éclater
au grand jour ce que les femmes musulmanes préparent dans leurs ventres, une
nouvelle population pour la France de demain.
L’Islam est en marche de conquête avec
ses deux facettes,
Celle armée des extrémistes, plus
visible, mais pour cacher
Celle mensongère des théologiens d’un
Islam modéré.
Claude
Trouvé
Coordonnateur
MPF du Languedoc-Roussillon
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