« La laïcité en France est
un principe qui distingue le pouvoir politique des organisations religieuses –
l’État devant rester neutre – et garantit la liberté de culte (les manifestations
religieuses devant respecter l’ordre public) ; il affirme parallèlement la
liberté de conscience et ne place aucune opinion au-dessus des autres
(religion, athéisme, agnosticisme ou libre-pensée), construisant ainsi l’égalité
républicaine. Historiquement la laïcité a été introduite pour lutter contre l’influence
de l’église. » (Wikipédia)
En
fait la notion de laïcité est évolutive et n’est pas dénuée d’une certaine
ambiguïté en particulier sur les notions de neutralité, de libertés de conscience
et d’opinion. Le rapport Stasi, remis à Jacques Chirac en décembre 2003, a
permis à celui-ci d’affirmer dans un discours que la laïcité était la « pierre
angulaire de la République, faisceau de nos valeurs communes de respect, de
tolérance, de dialogue ».
C’est ainsi que le rapport introduisait la notion « d’accommodements raisonnables », c’est-à-dire des réponses pouvant être données aux situations qui sortent du champ de la loi de 1905 (octroi de permis pour l’édification de nouveaux lieux de culte, aménagement des menus de la restauration collective, respect des exigences liées aux principales fêtes religieuses, rites mortuaires, ou enseignement du fait religieux). Elle reconnaît que la mise en œuvre du principe de laïcité n’a pas encore permis de combler des déficits d’égalité entre les croyants ou entre ceux-ci et les athées, les rationalistes et les libres penseurs.
C’est ainsi que le rapport introduisait la notion « d’accommodements raisonnables », c’est-à-dire des réponses pouvant être données aux situations qui sortent du champ de la loi de 1905 (octroi de permis pour l’édification de nouveaux lieux de culte, aménagement des menus de la restauration collective, respect des exigences liées aux principales fêtes religieuses, rites mortuaires, ou enseignement du fait religieux). Elle reconnaît que la mise en œuvre du principe de laïcité n’a pas encore permis de combler des déficits d’égalité entre les croyants ou entre ceux-ci et les athées, les rationalistes et les libres penseurs.
On perçoit l’évolution actuelle qui s’est éloignée de la stricte neutralité envers les religions et qui, sans le dire, prend en compte l’arrivée d’une nouvelle religion, l’islam, pour laquelle le champ de la loi de 1905 ne permet pas de faire la place revendiquée par celle-ci. En particulier les « facilités » données à la construction de mosquées ne sont pas conformes à la loi de 1905. On peut de même citer la non-répression des prières collectives dans les rues, ce qui est manifestement une entrave à l’ordre public.
Les circonvolutions des discours politiques ne peuvent masquer les buts réels qui tiennent à l’immigration et au multiculturalisme voulus par le pouvoir. Mais avec le pouvoir socialiste et particulièrement avec le nouveau Ministre de l’Education Nationale, Vincent Peillon, on y ajoute une dimension historique poussée à l’anticléricalisme ciblé sur l’Eglise catholique romaine. On parle en effet d’anticléricalisme chaque fois que le fait religieux transgresse les frontières du terrain dit temporel.
La laïcité pour Vincent Peillon se traduit par ses propos : « On ne pourra jamais construire un pays de liberté avec le Catholicisme ». Il faut l'instaurer par une nouvelle religion républicaine ! Il y a là une conception de la neutralité qui laisse pantois ! La laïcité devient une religion et s'octroie le spirituel, c'est un comble ! C’est pourquoi selon lui la morale doit être laïque et républicaine pour répudier tout ce qu’elle emprunte à la religion chrétienne sans rien inventer de nouveau. C’est pourquoi on ne sert plus du poisson le vendredi dans les cantines mais que l’on aménage les repas pour la viande halal.
Le deux poids deux mesures se fait chaque jour plus évident. L’islam s’introduit de plus en plus dans le temporel comme le fait remarquer le Haut-Commissariat à l’Intégration :
« la
montée en fréquence dans les institutions universitaires, de
revendications communautaristes, le plus souvent à caractère religieux, qui
mettent à mal la pratique de la laïcité et laissent parfois les autorités
désemparées quant aux réponses à donner Les contentieux intervenus sont
nombreux et concernent tous les secteurs de la vie universitaire…dérogation
pour justifier une absence, port de signes d’appartenance religieuse, actes de
prosélytisme, récusation de la mixité tant au niveau des étudiants que des
enseignants, contestation du contenu des enseignements, exigence de
respect des interdits alimentaires, octroi de lieux de cultes ou de
locaux de réunion à usage communautaire… La liste s’enrichit régulièrement de
revendications nouvelles… »
La laïcité devient un mot aussi creux
que celui d’égalité
Et vend le multiculturalisme !
Claude Trouvé
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