Comme
je l’ai déjà exprimé il y a les jours de la semaine où l’activité laisse peu de
place à la réflexion et puis il y a le week-end qui, pour la plupart d’entre
nous, signifie le repos ou des activités plus planifiées et plus paisibles. L’esprit
peut alors se poser des questions plus fondamentales. Le militant politique a
le droit se poser la question de « ce vers quoi il court », de « ce
qu’il défend avant tout », de l’importance relative d’un leader politique
par rapport à ses idées.
Au
fond de quoi souffre la France d’aujourd’hui ? Certains diront d’un nombre
de pauvres en augmentation, d’autres d’un chômage endémique, ou bien encore d’une
immigration envahissante, d’une pression fiscale insupportable, d’une
insécurité grandissante, etc. Au passage on remarque que les préoccupations ne
sont que des préoccupations touchant personnellement à notre vie de citoyen. L’individualisme
se répand au dépend du collectivisme. Il touche les milieux politiques dans
lesquels le sens du « bien commun » s’affaiblit.
J’ose
dire que la France souffre avant tout d’une démocratie déjà imparfaite selon le
classement mondial établi par Reporters sans frontières, mais dont on perçoit
qu’elle dévie de plus en plus vers l’autoritarisme voisin du totalitarisme.
Elle ne fait que suivre en cela l’Europe qui s’éloigne de plus en plus des peuples
pour imposer une gouvernance de technocrates manipulés par de grandes
puissances économiques et financières. La pression des manufacturiers du tabac
sur les commissaires n’est que la partie visible de l’iceberg.
La liberté
d’expression est la première mise sous l’éteignoir, pour atteindre bientôt peut-être
le droit de propriété. Il devient difficile de manifester même pacifiquement
des idées contraires à celles du gouvernement, le référendum n’est plus utilisé
par l’État et celui issu de l’initiative populaire a été rendu inaccessible par
les conditions requises. En Suisse il suffit de 0,62% de signatures, soit
400.000 en France, pour déclencher une votation sur… l’autorisation de minarets
sur les mosquées !
Les
procès pour tout écrit ou propos décrété comme raciste par « SOS racisme »
ou la Confédération du Culte musulman se multiplient. Le premier médiatisé a
été celui d’Eric Zemmour qui n’a fait qu’un travail de journaliste en relatant
la vérité sur la population carcérale. « Valeurs actuelles » est sur
la sellette et les islamistes veulent la faire taire avec une action d’Interpol !
" La
liberté, celle qui s’est construite en deux millénaires en produisant les
socles de la liberté de conscience (réalisant la liberté de croire ou de ne pas
croire, la liberté de croire de telle manière ou d’une autre, la liberté de
parole et de brocarder et/ou de réfuter les dogmes religieux, tous les dogmes
religieux et leurs « prophètes », quels qu’ils soient)-, est une
réalité qui est en train de s’effacer. "
De
quoi sommes-nous coupables ? C’est d’avoir accueilli une immigration de
masse trop importante pour assurer son assimilation, assimilation que nous
sommes en train de rater et qui ne fait qu’augmenter le chômage et le poids des
prestations sociales. Mais le peuple l’a-t-il réellement voulu ? La propagande
du multiculturalisme a caché des décisions autoritaires et le doublement des
naturalisations voulu par Valls ne correspond en rien à la volonté des français
qui s’expriment dans les sondages.
Il
en est de même de la justice et de l’application des peines que Taubira vient
de modifier. 70% des français sont pour le rétablissement des peines plancher
et même leur durcissement, 90% d’entre eux veulent que les condamnés exécutent au
moins 75% de leurs peines. Qu’en écoute le gouvernement ? Rien, il fait l’inverse !
L’utilité
d’être dans la zone euro crée un débat en Allemagne, au Royaume-Uni, en
Hongrie, en Irlande. En France, les partis à droite de l’UMP demandent ce débat
et les partis traditionnels bloquent tout espoir de débat sur ce sujet par des
propos sur le catastrophisme de sortie. Pas d’argumentation autre, pas de
débat, pas de démocratie alors que les sondages montrent que la population n’est
plus sûre de son utilité.
La France
est bloquée car la démocratie est bloquée. Tous les autres sujets deviennent
secondaires même l’économie. Les deux partis qui gouvernent la France manœuvrent
pour garder les rênes, en opposition le temps des élections et de concert
tout-de-suite après. Ils confisquent la démocratie. Le résultat c’est que les
dogmes fleurissent, les corporatismes influents imposent leurs vues, l’argent
du peuple part enrichir les banques et les lobbys internationaux.
Quand les gouvernants ne considèrent
plus leurs citoyens
Que comme des contribuables
C’en est fini de la démocratie alors :
« La démocratie c'est la liberté,
comme Judas était le Christ. »
Pierre-Joseph Proudhon
Claude
Trouvé
Coordonnateur
MPF Languedoc-Roussillon
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