Avec
une augmentation continue du chômage, une baisse de la consommation des ménages
de 0,3% en avril dont 3,3% sur l’alimentation et en même temps une augmentation
de l’épargne on a les signes caractéristiques de la peur des français devant l’avenir.
La France « fourmi » prévoit une nette baisse de son pouvoir d’achat
déjà un peu entamé. Or François Hollande réclame un climat de confiance avec
juste raison, mais encore faudrait-il qu’il en crée les conditions.
L’accord
récent de ce jeudi à Paris avec Angela Merkel, au-delà des sourires officiels, et
de l’affichage d’une
volonté commune sur la politique de l'emploi et du renforcement de l'Eurogroupe,
masque en fait de profonds désaccords avec l’intransigeance de la chancelière.
Pour le report de deux ans de l’objectif de la diminution du déficit budgétaire
à 3% du PIB, de sévères contreparties ont été jointes. Accueillies
froidement par le chef de l'Etat français : "La Commission n'a pas à nous
dicter ce que nous avons à faire. Elle a simplement à dire que la France doit
rétablir ses comptes publics", a estimé François Hollande lors d'une
visite officielle à Rodez, mercredi 29 mai. De son côté, Jean-Marc Ayrault a
renchéri, expliquant que la France mènerait ses réformes "à sa
manière". "La France va respecter ses engagements", a-t-il
insisté en marge d'une rencontre avec l'ex-Chancelier Helmut Schmidt.
Les réactions françaises ont été vivement critiquées
outre-Rhin. Par le Vice-président du parti conservateur mais aussi par le député européen Manfred Weber qui
appelle François Hollande à prendre ses responsabilités vis-à-vis de ses
partenaires européens : "Hollande n'a toujours pas compris qu'il n'est pas
seul sur terre. C'est enfin à lui de faire ses devoirs et d'affronter les
problèmes structurels de la France au lieu de chercher à Berlin ou Bruxelles
les coupables." !!
Si
la France peut s’en sortir il est grand temps de le faire. Nous avons vu que le
chômage en France touche particulièrement la population d’immigrés que nous
importons sans véritable politique d’immigration. Les accords de Schengen, qui
ne font que matérialiser la politique de mondialisation, transforment l’Europe en
une véritable passoire. Même le problème des Roms ne trouve pas de solution.
Nous nous satisfaisons d’une augmentation de la population alors que celle-ci
est obtenue par le droit du sol et la fécondité des immigrés francisés ou non.
Ce faisant nous donnons chaque jour plus de poids et plus de mosquées à une
population qui cherche de moins en moins à s’intégrer mais de plus en
plus à s’imposer.
C’est
une raison de plus de prendre le contrôle de notre pays et de ses frontières, d’amender
ou de renier les accords de libre circulation des personnes. Il est frappant de
voir que l’Allemagne est dans une situation inverse. Sa démographie descendante
montre que le flux migratoire est moins important que chez nous. La chancelière
allemande met en place une politique intelligente d’appel à l’immigration en
ciblant les métiers et les niveaux des entrants. Pendant ce temps nous
importons une main-d’œuvre sans qualification à laquelle nous n’avons pas d’emploi
à offrir.
C’est
la deuxième contrainte extérieure qui pèse sur l’économie, la paix
communautaire et la sécurité de notre pays avec l’augmentation des « loups
solitaires » programmés dans les écoles coraniques et par internet dans
une mouvance salafiste qui prend de plus en plus d’importance dans la religion
musulmane.
Toutes les tentatives de politique
intérieure, économique et sociale, échoueront si nous restons dans le carcan de
l’eurozone cadenassée par l’Allemagne jusqu’à épuisement de notre pays. Ce n’est
pas une condition suffisante, selon les mathématiciens, mais une condition non
seulement nécessaire mais devant être mise en œuvre au plus vite. Plus le temps
passe, plus la note à payer sera lourde et elle va déjà demander des sacrifices
si nous continuons sur la voie actuelle.
Bruxelles appelle à des réformes
structurelles à juste raison, à une réforme de notre système fiscal dans le
sens de la simplification et à une réforme du système d'indemnisation du
chômage, dont le déficit atteindrait 1% du PIB en 2013, pour garantir sa
pérennité en encourageant le retour à l’emploi. C’est la voie de l’austérité
qui ne peut suffire si l’on ne favorise pas entrepreneuriat et si l’on n’engage
pas des dépenses sur les infrastructures (comme l’avait fait De Gaulle) pour
relancer la machine économique. Nous allons en reparler.
La France ne peut continuer à mal singer l’Allemagne
Le cap doit être mis sur sa reprise de souveraineté
La méthode « Coué » génère un sommeil mortel !
Claude Trouvé
Coordonnateur MPF du Languedoc-Roussillon