samedi 1 juin 2013

Oui la France peut s’en sortir ! (2ème partie)

Avec une augmentation continue du chômage, une baisse de la consommation des ménages de 0,3% en avril dont 3,3% sur l’alimentation et en même temps une augmentation de l’épargne on a les signes caractéristiques de la peur des français devant l’avenir. La France « fourmi » prévoit une nette baisse de son pouvoir d’achat déjà un peu entamé. Or François Hollande réclame un climat de confiance avec juste raison, mais encore faudrait-il qu’il en crée les conditions.


L’accord récent de ce jeudi à Paris avec Angela Merkel, au-delà des sourires officiels, et  de l’affichage d’une volonté commune sur la politique de l'emploi et du renforcement de l'Eurogroupe, masque en fait de profonds désaccords avec l’intransigeance de la chancelière. Pour le report de deux ans de l’objectif de la diminution du déficit budgétaire à 3% du PIB, de sévères contreparties  ont été jointes. Accueillies froidement par le chef de l'Etat français : "La Commission n'a pas à nous dicter ce que nous avons à faire. Elle a simplement à dire que la France doit rétablir ses comptes publics", a estimé François Hollande lors d'une visite officielle à Rodez, mercredi 29 mai. De son côté, Jean-Marc Ayrault a renchéri, expliquant que la France mènerait ses réformes "à sa manière". "La France va respecter ses engagements", a-t-il insisté en marge d'une rencontre avec l'ex-Chancelier Helmut Schmidt.


Les réactions françaises ont été vivement critiquées outre-Rhin. Par le Vice-président du parti conservateur mais  aussi par le député européen Manfred Weber qui appelle François Hollande à prendre ses responsabilités vis-à-vis de ses partenaires européens : "Hollande n'a toujours pas compris qu'il n'est pas seul sur terre. C'est enfin à lui de faire ses devoirs et d'affronter les problèmes structurels de la France au lieu de chercher à Berlin ou Bruxelles les coupables." !!


Si la France peut s’en sortir il est grand temps de le faire. Nous avons vu que le chômage en France touche particulièrement la population d’immigrés que nous importons sans véritable politique d’immigration. Les accords de Schengen, qui ne font que matérialiser la politique de mondialisation, transforment l’Europe en une véritable passoire. Même le problème des Roms ne trouve pas de solution. Nous nous satisfaisons d’une augmentation de la population alors que celle-ci est obtenue par le droit du sol et la fécondité des immigrés francisés ou non. Ce faisant nous donnons chaque jour plus de poids et plus de mosquées à une population qui cherche de moins en moins à s’intégrer mais de plus en plus à s’imposer.


C’est une raison de plus de prendre le contrôle de notre pays et de ses frontières, d’amender ou de renier les accords de libre circulation des personnes. Il est frappant de voir que l’Allemagne est dans une situation inverse. Sa démographie descendante montre que le flux migratoire est moins important que chez nous. La chancelière allemande met en place une politique intelligente d’appel à l’immigration en ciblant les métiers et les niveaux des entrants. Pendant ce temps nous importons une main-d’œuvre sans qualification à laquelle nous n’avons pas d’emploi à offrir.


C’est la deuxième contrainte extérieure qui pèse sur l’économie, la paix communautaire et la sécurité de notre pays avec l’augmentation des « loups solitaires » programmés dans les écoles coraniques et par internet dans une mouvance salafiste qui prend de plus en plus d’importance dans la religion musulmane.


Toutes les tentatives de politique intérieure, économique et sociale, échoueront si nous restons dans le carcan de l’eurozone cadenassée par l’Allemagne jusqu’à épuisement de notre pays. Ce n’est pas une condition suffisante, selon les mathématiciens, mais une condition non seulement nécessaire mais devant être mise en œuvre au plus vite. Plus le temps passe, plus la note à payer sera lourde et elle va déjà demander des sacrifices si nous continuons sur la voie actuelle.


Bruxelles appelle à des réformes structurelles à juste raison, à une réforme de notre système fiscal dans le sens de la simplification et à une réforme du système d'indemnisation du chômage, dont le déficit atteindrait 1% du PIB en 2013, pour garantir sa pérennité en encourageant le retour à l’emploi. C’est la voie de l’austérité qui ne peut suffire si l’on ne favorise pas entrepreneuriat et si l’on n’engage pas des dépenses sur les infrastructures (comme l’avait fait De Gaulle) pour relancer la machine économique. Nous allons en reparler.


La France ne peut continuer à mal singer l’Allemagne


Le cap doit être mis sur sa reprise de souveraineté


La méthode « Coué » génère un sommeil mortel !


Claude Trouvé

Coordonnateur MPF du Languedoc-Roussillon