Le MPF est mort selon les commentaires des journalistes, promoteurs de la pensée unique accrochés aux deux partis
principaux, pour garantir leur avenir et leurs avantages fiscaux, aux deux
partis extrêmes pour assurer leur audimat et entretenir le suspense dans les
écrits publiés. Ce n’est pas ainsi qu’on aide à s’exprimer et à survivre alors
que les idées que le MPF a défendues, celles
de Philippe De Villiers, sont reprises sans vergogne et sans la moindre
reconnaissance à celui qui les a émises. N’en déplaise à ceux qui souhaitent en
fait qu’il n’existe plus, le MPF repart au combat parce que la situation
actuelle montre qu’il avait raison.
Regardez
les deux principaux partis parler de protectionnisme sur les panneaux solaires
alors qu’il y a seulement un an, ce mot soulevait l’ironie, voire la
compassion, envers ces analphabètes de l’économie qui osaient l'évoquer. Le pire c’est que ces partis n’ont
rien compris sur ce qu’était un protectionnisme intelligent, à écluses. Ils
sont prêts à bloquer les panneaux solaires aux frontières pour qu’une industrie
européenne, qui n’a jamais vraiment existé en France et qui abandonne en Allemagne comme l’a déjà fait
Siemens, puisse conquérir le marché européen en vendant plus cher et en
subventionnant les acheteurs par-dessus le marché.
C’est
paralyser l’Europe, donc ses citoyens, par une double charge financière, tout
cela au prix d’Airbus non commandés, de centrales annulées, de vins bloqués aux
frontières de la Chine ! Arrêtons ces stupidités et arrêtons de
subventionner des industries qui ne sont pas rentables et ne peuvent subsister
face à la concurrence étrangère qu’en les « cocoonant ». Achetons moins
cher les panneaux solaires chinois, arrêtons donc de les subventionner mais
vendons-leur nos Airbus, nos centrales, nos vins, notre industrie du luxe, nos
logiciels de jeux. Angela Merkel l’a compris, pas nous. Le protectionnisme
intelligent ce n’est justement pas cela, c’est, lorsqu'elles sont attaquées
par la mondialisation, protéger les entreprises
existant depuis longtemps, leur savoir-faire et leur main-d’œuvre, protéger nos brevets, notre agriculture et finalement
diminuer le chômage.
Ceci
n’est qu’un exemple mais on peut parler de l’Union Européenne qui n’arrive pas
à avoir une ligne commune de politique étrangère, nous étions bien seuls au
Mali. Le constat devient chaque jour plus clair qu’une Europe fédérale est un rêve…
américain, une géostratégie étrangère sur un ensemble, ne coïncidant même pas
avec la géographie physique (Turquie en vue, Russie exclue), de pays aux
langues différentes (55 interprètes au Conseil européen), aux vues
géostratégiques historiquement différentes entre l’Empire Germanique et l’Empire
Romain, aux situations économiques de plus en plus éloignées les unes des
autres, aux monnaies et aux prestations sociales différentes.
Que
dire
de l’euro, qui est en respiration artificielle dans les réunions de
soins
intensifs ? Que c’est une monnaie unique, uniquement pour les banquiers
et
les grandes entreprises internationales, qui a éloigné les pays
exportateurs
germaniques des autres pays du sud, même si le sang de ces derniers sucé
par ces vampires va finir par affamer ses suceurs. Mais les fautifs,
c’est nous,
les idéalistes, pas nos voisins pragmatiques qui ont pensé à l’intérêt
de l’euro
avant de lâcher le mark jusqu’à ce que la zone euro soit abandonnée
comme une
dépouille vide de toute substance, comme une vieille peau.
Que
dire de l’Education Nationale, qui est plus tentée par l’explication de l’homophobie
et de la théorie du genre, que de faire de cet indispensable instrument un apprentissage de
la vie en société avec ses droits et ses devoirs civiques, une école de la discipline et
du respect de l’enseignant nécessaires à l’acquisition des connaissances ?
Que dire de cette lourde dépense qui doit être
celle qui prépare les générations futures à savoir lire, écrire et compter pour
être finalement en mesure d’apprendre pour exercer un métier et non d’être un
chômeur diplômé ? Qu’elle remplit bien mal cette tâche tant sur le plan de
l’éducation que sur celui des connaissances dans les métiers d’aujourd’hui et
de la sécurité des enseignants et des élèves ! La recherche de la quantité prime sur la qualité. 500.000 emplois sont non pourvus,
nous sommes bien mal placés dans le classement mondial PISA, l’enseignant exerce
de plus en plus mal son autorité, est relativement mal payé et recruté sur des
bases de qualité qui sont contraintes de s’abaisser pour recruter.
Que
dire
de notre défense, où l’on va acheter des drones américains, rogner sur
les
dépenses nécessaires au maintien en ordre de marche des matériels déjà
en
mauvais état, où la grogne s’accélère, où notre fleuron de puissance
nucléaire
est remis en cause dans sa modernisation et dont le budget global en
francs
constants ne cesse de diminuer. Aurait-on oublié que la France est
encore la
cinquième puissance du monde et qu’elle a le deuxième plus grand domaine
maritime, porteur entre autres de ressources minières futures, qui ne
demande qu’à s’étioler et à être revendiqué, attaqué ? N'est-ce pas la
défense des territoires nationaux qui prime sur les croisades avec droit
d'ingérence susurré et encouragé par l'étranger qui compte nos morts !
Que
dire
de notre industrie qui disparaît à un rythme effrayant avec les grandes
industries qui partent ou qui délocalisent tellement qu’il ne reste plus
que
des moignons, et de notre tissu de PME, PMI qui voit les charges
sociales peser
de plus en plus sur lui et se décourage devant le peu de richesse que
dégage
son travail et sa prise de risques ? Est-ce une France sans usines que
nous voulons, comme le Royaume-Uni qui se concentre sur la City ? Que
vendrons-nous ? Le tourisme ?
Qu’a-t-on aux
manettes du pays ? Dans ces politiques qui vitupèrent ? Des avocats, des
médecins, des professeurs, des formatés de l’ENA, dont la plupart n’ont jamais
ou bien peu exercé un métier dans les entreprises ou les services. Parmi ceux
qui l’ont fait combien ont pu montrer leur réussite dans ce domaine de l’économie ?
Qui a été le lanceur de ce magnifique spectacle du Puy du Fou, parti petit,
sans subvention, mû par la force du bénévolat et qui est primé au niveau
mondial dans un désert médiatique assourdissant ? Qui en est toujours le
scénariste ? Cherchez, vous trouverez un bâtisseur, un artiste et un
ancien ministre amoureux de la France… pas un théoricien de la truelle !
L’européisme se renie dans le
protectionnisme naissant
L’européisme perd son euro dans les pays du sud
L’européisme continue à tuer le nationalisme
L’européisme balbutie la démocratie
Nous voulons une autre Europe
Solidaire et « identitaire »
Des Peuples !
L’européisme perd son euro dans les pays du sud
L’européisme continue à tuer le nationalisme
L’européisme balbutie la démocratie
Nous voulons une autre Europe
Solidaire et « identitaire »
Des Peuples !
Claude
Trouvé
Coordonnateur
MPF du Languedoc-Roussillon
Bravo pour l article
RépondreSupprimerThizy gilbert
Cordialement
Merci
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