Le
meurtre avec intention ou non de donner la mort montre que le climat de
violence s’aggrave en France. Ce fait, issu d’une dérive de notre civilisation
qui banalise la violence par les médias, les jeux vidéo, le laxisme de
l’autorité à l’école, le choc culturel, la pauvreté, la perte d’identité, ne
mérite que de subir la punition, juste et sans compassion, de la justice.
La
violence mérite toujours d’être condamnée car le loup sommeille toujours dans
l’homme et seule la civilisation, à base religieuse qu’on le veuille ou non, a
pour but de régler ses comportements dans un cadre acceptable de vie en commun.
Que vivons-nous actuellement ? Une division profonde de la population
française, qui réagit aux règles de la législation qui limite le cadre de nos
libertés et exprime son désaccord avec une loi pour laquelle on a refusé le
référendum d’initiative populaire pour s’appuyer sur une démocratie
parlementaire aux ordres du gouvernement.
D’un
côté on note une violence irresponsable de jeunes excités et de l’autre des
manifestations pacifiques de masse. La faiblesse de l’encadrement policier, l’interdiction
des Champs-Elysées ont laissé quelques échauffourées se développer sans que
cela n’atteigne les violences commises pour un simple évènement de football
au Trocadéro précédemment. Par contre l'anti « Mariage pour tous » est désormais
l’objet de répressions policières inadmissibles au point de mettre la France en
accusation à l’ONU au nom du non-respect des droits de l’homme.
Ceci
s’est produit dans le cadre de l’EPU (Examen Périodique Universel). L’EPU est un
mécanisme des Nations-Unies par lequel le Conseil des droits de l’homme passe
périodiquement en revue les actions des 192 États membres de l’ONU dans le
domaine des droits humains. Chaque État examiné fait l’objet de critiques et de
recommandations. En retour l’État se doit de présenter les mesures qu’il va
entreprendre en vue d’améliorer la situation sur son territoire.
Le 6
juin 2013 la France a été mise en accusation dans le cadre de cette procédure
par l’ECLJ (l’Européan Center for Law and Justice) représenté par son directeur
Grégor Puppinck. Celui-ci
a dénoncé devant le Conseil des droits de l’homme la répression
policière à l’encontre des manifestants en faveur de la famille et des droits
de l’enfant, comme en témoigne la vidéo consultable sur http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=dRyXkhLZoBw.
Voici
le texte de son intervention :
« Monsieur le Président,
Du 24 au 26 mai, ce sont 350 personnes
qui ont été interpellées (par la Police parisienne) et détenues en garde à vue
jusqu’à trois jours durant. Sur ces 350 détenus, sept seulement ont été
condamnés, et ce très légèrement. L’arrestation des 340 autres manifestants
était arbitraire et politique. En plus, des centaines d’autres personnes ont
été arrêtées et retenues pendant plusieurs heures au prétexte de contrôles
d’identités. Souvent, elles ont été arrêtées « au faciès », parce qu’elles
portent ce vêtement marqué du symbole du Mouvement. A aucun moment, la légalité
de ces arrestations n’a été contrôlée par un magistrat indépendant. Ces
manifestants sont à présent fichés, leurs identités et empreintes sont
conservées par la police. En outre, le gouvernement a ordonné l’identification
dans l’armée des officiers proche du mouvement. L’ECLJ documente tous ces cas
de répression : nous recevons de très nombreux témoignages, notamment de
victimes de brutalités policières, y compris sur des enfants et des mères de
famille.
Monsieur le Président, cette répression
doit cesser et être dénoncée. Elle démontre en particulier un détournement des
procédures de contrôle d’identité et de garde à vue. L’ECLJ invite donc
respectueusement le Conseil des Droits de l’Homme à se saisir de ces violations
particulièrement graves pour un pays qui se targue d’être exemplaire dans le
respect des droits de l’homme. Je vous remercie. »
D’autres
ONG ont également dénoncé le côté abusif des gardes
à vues et des contrôles d’identité. S’agissant là d’un problème
structurel, il doit être réglé au plus vite. Quant aux victimes ayant
subi des violences policières, ils doivent pouvoir exercer des recours en
justice. C’est pourquoi plusieurs centaines de personnes ont défilé sur la
place du Trocadéro le 7 juin comme vous pouvez le voir sur cette vidéo http://www.dailymotion.com/video/x10p7sl_07-06-2013-manifestation-contre-la-repression-policiere-20-h-10_news.
Après
les arrestations pour port de tee-shirt anti Mariage pour tous, dispersion des « Veilleurs
de nuit », tous agissant dans le cadre légal de la liberté d’expression,
la police française commence à se comporter dans le cadre de l’illégalité et de
la répression qui sont les caractéristiques du totalitarisme. Quels médias ont
relayés cette mise en accusation de la France, la première pour un pays de l’Union
Européenne ? On est loin de la tolérance britannique qui laisse s’exprimer
toutes les opinions dans Hyde Park et toutes les tenues vestimentaires ne
relevant pas de l’attentat à la pudeur.
La répression policière en France dépasse le cadre de nos frontières pour faire l'objet de commentaires dans les pays étrangers, pas forcément les mieux placés pour critiquer la France mais qui trouvent là l'occasion de rabattre notre caquet de grand pays démocrate qui commence à ne retenir de la Révolution française que l'esprit des horreurs qu'elle a commis en 1793 comme le génocide vendéen. Doit-on rappeler au gouvernement la répression très dure, comparable à certaines actions sous l'Occupation, des mineurs en 1948... par un ministre socialiste ?
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=9D-xEJIHhnw
La répression policière en France dépasse le cadre de nos frontières pour faire l'objet de commentaires dans les pays étrangers, pas forcément les mieux placés pour critiquer la France mais qui trouvent là l'occasion de rabattre notre caquet de grand pays démocrate qui commence à ne retenir de la Révolution française que l'esprit des horreurs qu'elle a commis en 1793 comme le génocide vendéen. Doit-on rappeler au gouvernement la répression très dure, comparable à certaines actions sous l'Occupation, des mineurs en 1948... par un ministre socialiste ?
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=9D-xEJIHhnw
Liberté, liberté, sans toi que reste-t-il,
Du pouvoir de ton peuple, de la démocratie,
Si de la répression la police est l’outil ?
Lève-toi Liberté ! Sus à l’impéritie !
(Jacques Ouvert)
Claude Trouvé
Coordonnateur MPF Languedoc-Roussillon
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