mercredi 12 juin 2013

Quand un train peut en cacher un autre… (4ème partie)

Je voudrais terminer cette série d’articles par un certain nombre de propos recueillis dans la presse ou sur les informations que je reçois. Que ce soit sur la politique d’immigration,  le « Mariage pour tous », l’enseignement sur l’homosexualité, et le « gender » à l’école, ainsi que la morale laïque (comme si une bonne morale ne pouvait être que laïque et non morale tout court ou éducation civique à la rigueur), il s’agit de l’évolution profonde de notre société.

Ce qui lie tous ces aspects, c’est qu’aucun d’entre eux n’a été proposé au référendum populaire que les Suisses ont depuis longtemps pratiqué sur des sujets de société. Même la simple construction de minarets a été soumise au vote populaire. A Cergy-Pontoise, Manuel Valls, non seulement, inaugure une mosquée, mais se félicite qu’elle dépasse en hauteur toutes les églises de la commune et puisse être vue jusqu’à la tour Eiffel pour montrer la réalité de l’implantation de l’Islam en France.

Je commencerai par quelques extraits d’une lettre d’un jeune français issu des banlieues pauvres et élevé dans une ambiance gauchiste. Elle est révélatrice de la prise conscience d’un réel clivage de notre société par la prise de conscience d’une dissolution voulue de l’identité française. Tout d’abord son passé de jeunesse :


« J’ai la vingtaine et quelques années, je vis avec à peine 500 euros par mois, j’écoute du métal et de l’électro en passant par du rap, j’ai passé tout mon secondaire dans une ZEP et j’ai habité dans une banlieue encore après mon bac, j’ai été élevé dans une gauche Canal plus et chez nous le bouton 1 de la télécommande est resté à l’état neuf. J’ai toujours eu d’excellentes notes au cours de ma scolarité, avec notamment un 20 sur 20 en histoire/géo pour mon bac blanc, et je suis des études supérieures en étant à quelques semaines d’un master avec mention Bien. 


Moi, raciste ? Il y a une quinzaine d’années encore lorsque j’allais à un repas avec mes parents, et que j’entendais des convives dire qu’ils n’aimaient pas les Arabes et qu’ils votaient Le Pen, je sortais discrètement de la pièce pour aller dehors cracher sur leur bagnole. Moi, raciste ? Mes potes au collège s’appelaient Abdelkader et Saïd et je vomissais avec eux les « fachos ». Moi, raciste ? Au lycée j’ai signalé à la direction, qui m’emmerdait pour des broutilles, que des élèves néonazis se pointaient avec « Mein Kampf » au bahut… Entre les deux tours de 2002, j’avais 15 ans et j’ai défilé contre Jean-Marie Le Pen… tout dans mon éducation, mes valeurs, mes préjugés me destinait au contraire. »


Ce qu’il pense maintenant : « Ce qui crée la « division » dans ce pays ce ne sont pas les paroles des politiques, ces dernières ne sont que le reflet des aspirations qui viennent de la base. Ce qui crée la « division » c’est la présence de plusieurs peuples distincts sur un même territoire, à force d’immigration massive sur des dizaines d’années, démarche irresponsable dans le meilleur des cas, diabolique dans le pire des cas. C’est un « jeune » qui vous parle, vous aimez tellement ce mot, un jeune qui constate que la « division » c’est vous qui l’avez provoquée, encouragée, en important ici des populations qui nous étaient hostiles, par souvenir de la guerre d’Algérie, en les rendant encore plus hostiles avec le mouvement « antiraciste », avec votre « marche des beurs », en les appelant à revendiquer leurs origines tout en nous contraignant à avoir honte des nôtres, en apprenant à tous que tout ce qui était « de souche » était nazi, colon, ignoble à tout point de vue, en nous effaçant littéralement de votre « diversité », vous avez créé ce racisme dont vous ne parlez jamais, pourtant largement majoritaire dans les faits : le racisme de ceux qui nous appellent « les faces de craies ».
 

Son constat et sa décision : « Tout ce qui me définit aujourd’hui c’est la réalité qui me l’a appris. Je ne suis pas le fils d’Hitler mais celui des jeunesses antiracistes. Je suis le fils de votre matrice. Je suis le fruit de l’éducation nationale et de la FCPE, des cours d’éducation civique qui finissaient tard le soir, quand il faisait déjà nuit et qu’on n’était plus que 4 dans la classe car c’était ramadan. Je ne suis pas seul, il y a une autre jeunesse en France que vous ne voulez pas voir, qui ne vous intéresse pas, une jeunesse que vous n’excusez jamais, que vous n’écoutez jamais, que vous méprisez toujours, une jeunesse pleine d’énergie et de talent, d’envie et d’amour, une jeunesse qui ne brûle rien sinon de désir de changement, de vrai changement, elle est là dans la rue et dans les concerts, elle n’est pas honteuse elle veut simplement vivre, et vous ne la ferez plus taire avec vos mensonges et votre haine.

Je suis le seul palestinien colonisé dont vous vous foutez. »


On mesure dans ces propos bien écrits, mais pétris d’un dégoût de la société actuelle et d’une volonté de changement aussi radicale que celle auparavant de suivre ses parents et l’enseignement laxiste de son école qui croit que la laïcité c’est tout accepter des religions, un clivage profond qui ne peut se résoudre par la politique d’autisme du peuple et l’ouverture de notre pays à une autre culture en mettant en sourdine celle qui nous vient des fondements de notre pays.


Pendant ce temps les premiers mariés gay sont reçus et logés pendant trois jours à l’ambassade de France en Israël… donc à nos frais, dernier pied de nez à une grande partie de l’opinion française !


La pratique de la politique de l’autruche fait rage.


La majorité parlementaire se permet tout.


Tant que l’autisme sert de démocratie


Elle pousse le peuple dans la rue !


Claude Trouvé

Coordonnateur MPF du Languedoc-Roussillon


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