Le
socialisme se pare d’un rôle éducatif qui consiste à vouloir gérer ce qui doit
rester à l’éducation au sein des familles. Sous le prétexte de favoriser l’aide
aux familles, on met en place tous les moyens d’accueil au sein de l’Education
Nationale des enfants le plus tôt possible. Il n’est évidemment pas question de
nier l’utilité pour des parents de pouvoir travailler en mettant leur enfant
dans de bonnes mains. Par contre le choix de la solution, des crèches en
particulier, est quasiment imposée, en particulier pour les faibles revenus. Il
s’agit d’une contribution plus ou moins imposée aux municipalités, donc aux
administrés. Il devient implicitement anormal de ne pas avoir une crèche dans
sa commune.
Je
voudrais rappeler deux choses. D’abord le rôle de l’Education Nationale est d’enseigner
en priorité ce qui est nécessaire à l’acquisition d’un métier, à l’ouverture de
l’esprit sur tous les domaines de la connaissance, à l’insertion dans une
société républicaine. Son rôle éducatif devrait s’arrêter à l’éducation
civique. La crèche n’a pas ce champ d’activité mis à part le contact social entre
enfants qui peut être réalisé autrement. Ensuite il existe des diplômes
reconnus par l’Etat qui permettent à des particuliers ou des sociétés d’accueillir
les enfants en bas âge. Les dépenses, occasionnées par la construction, l’entretien
et les dépenses de personnel des crèches, pourraient être transférées sur une
augmentation des allocations familiales.
Il y
a donc une extension de l’emprise de l’Education Nationale sur l’enfance qui n‘est
pas anodine mais fait partie d’une stratégie consistant à éloigner le plus
possible l’enfant de l’éducation familiale librement choisie. Rappelons que si
l’école primaire est obligatoire, l’école maternelle ne l’est pas et rien n’oblige
une municipalité à en avoir une mais il est désormais dans l’esprit des
familles que l’école maternelle doit exister. Il va en devenir ainsi pour les
crèches. Pari gagné pour le socialisme !
Si j’ai
commencé par la petite enfance, c’est que l’enfant rentre dans un goulot de l’Education
Nationale, foyer électoral de base du socialisme, dont il ne sortira pas
facilement en particulier pour les enfants de familles peu aisées. Très tôt l’enfant
va être pris en charge par du personnel Education Nationale dont on connait la
puissance de formatage de son personnel, par exemple dans leur formation assistée
ou par les syndicats. Vous êtes-vous posés la question de savoir pourquoi la
grande majorité des enseignants sont de sensibilité de gauche, voire militants ?
Une
fois le piège installé, on peut passer à l’étape du contenu de l’enseignement
qui doit être adapté aux vues politiques du moment. Horreur me direz-vous, vous
êtes en train de dire que cette école n’est plus laïque. Si vous me dites que l’école
laïque enseigne en dehors de toute confession religieuse, je peux vous l’accorder,
encore que le laxisme sur les pratiques musulmanes dans les cantines se répande.
Par contre s’il s’agit de dire que l’enseignement est sans connotation
politique, je réponds non. La modification des programmes d’histoire, par
exemple où l’on supprime tout ce qui pourrait heurter la sensibilité musulmane,
est liée à la politique d’immigration.
La
volonté socialiste de détruire le cadre traditionnel de constitution de la
famille hétérosexuelle donnant en moyenne les meilleures chances de
développement de l’enfant, veut faire naître celui-ci dans une négation de la
reconnaissance d’un père et d’une mère alors que la biologie l’impose… avant
tout au moins que la science fabrique seule des enfants à partir de briques élémentaires.
L’adoption est banalisée mais on sait déjà que la discussion sur la GPA va
revenir dès que les conditions paraîtront favorables.
L’Ecole
est en train de franchir de nouveaux pas dans les changements de la société
sans en passer ni par la loi ni par le référendum. Or les changements de la
société sont des actes éminemment politiques. La banalisation de l’homosexualité,
de la bisexualité, de la transsexualité lui fait atteindre le stade de la
normalité alors que l’on sait que biologiquement ceci n’affecte qu’un nombre
minoritaire d’enfants mais que par contre la sexualité peut largement évoluer
sous l’empreinte du milieu dans lequel vit l’enfant. Normaliser ces comportements,
génétiquement minoritaires, tend à en faire progresser le nombre.
En
cours de première la matière SVT (Science de la Vie et de la Terre), la théorie
du genre, le « gender » a fait son apparition. Inutile de dire qu’en
cette période d’adolescence, c’est un sujet éminemment porteur mais aussi
éminemment dangereux dans une époque d’interrogation sur soi-même et sur son
devenir. De naissance féministe, cette théorie, non sans intérêt philosophique,
tend à minimiser la détermination génétique du sexe et la différentiation entre
homme et femme. Pire, il est question d’aborder cette théorie à l’école
élémentaire !
Il
ferait BeauVoir Simone que cette théorie fasse l’éducation de jeunes qui vont
découvrir leur sexualité et fasse fi de la beauté de la maternité qui
différencie la femme de l’homme. Cette dernière n’est pas une contrainte
imposée à la femme mais sa raison biologique d'exister et la beauté de son rôle dans la chaîne
créatrice qui fait que nous existons tous aujourd’hui.
Nier la réalité des différences entre
femme et homme,
Banaliser les unions, homo, bi et transsexuelles,
Mettre l’enfant sous la tutelle de l’Etat,
Banaliser son cadre affectif naturel,
Ce sont les perversions
Du socialisme !
Claude
Trouvé
Coordonnateur
MPF du Languedoc-Roussillon
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire